Leader et précurseur, B.E.G développe une large gamme de détecteurs de présence et de mouvement pour tous les environnements, compatibles avec toutes les technologies et tous les protocoles de communication. Initialement, les détecteurs avaient pour vocation d’apporter du confort aux utilisateurs. Au fil des années, la dimension économie d’énergie a pris le pas sur le confort. Benoît Henneton, responsable marketing et communication chez B.E.G., revient sur les enjeux du Smart Building et présente les nouveautés du groupe.
Quels sont les atouts des solutions de gestion du bâtiment dans un contexte de pénuries et de flambée des prix de l’énergie ?
Benoît Henneton – Nous développons et fabriquons depuis des décennies des produits de qualité qui apportent confort, économies d’énergie et sécurité. Nos détecteurs contrôlent automatiquement l’éclairage, la température ambiante, la qualité de l’air, la ventilation et les volets roulants, et sont donc vecteurs d’importantes économies d’énergie. La gestion de l’éclairage rend les bâtiments confortables pour les usagers et permet aux gestionnaires de réaliser des économies d’énergie considérables : l’éclairage représente en moyenne 18 % de la consommation d’un bâtiment tertiaire. La lumière du jour fournit 80 % de l’apport lumineux nécessaire dans un bureau lors des mois d’été. L’apport de lumière artificielle peut donc être réduit à 20 % en utilisant un détecteur et des luminaires à variation. La mise en place d’une solution de gestion de l’éclairage en fonction de l’apport de lumière extérieure permet de diviser par deux la consommation énergétique liée à l’éclairage et de réduire la facture globale de 10 %.
Quels sont pour vous les principaux leviers pour massifier les solutions de performance énergétique actives ?
B. H. – Nous assistons aujourd’hui à l’explosion du prix du mégawattheure. Le mot d’ordre est donc « sobriété énergétique », et ce, partout en Europe. Les bâtiments sont responsables de 38 % de nos émissions de CO2. C’est dans ce contexte qu’en juillet 2020, le gouvernement a publié le décret BACS, qui prévoit l’obligation au 1er janvier 2025 de mettre en place un système d’automatisation et de contrôle, comme la GTB (gestion technique du bâtiment) pour certains bâtiments tertiaires. La réglementation va contraindre les gestionnaires à intensifier les efforts pour atteindre les objectifs fixés en matière de réduction de consommation énergétique. La nécessité d’économiser l’énergie a pris une grande importance dans la conscience de chaque individu. L’augmentation de la température mondiale et les récents épisodes de dérèglement climatique incitent les consommateurs à revoir leur mode de vie, en veillant à leurs dépenses énergétiques.
Pouvez-vous nous présenter vos nouveautés produits ?
B. H. – Nous complétons notre gamme d’actionneurs, avec un produit qui permet de réunir le monde du KNX avec l’éclairage DALI. La passerelle DALI/KNX autorise une communication adressable entre différents groupes d’éclairage et le système KNX (jusqu’à 64 ballasts électroniques en 16 groupes DALI). Cette passerelle fait la connexion avec les détecteurs et les modules boutons-poussoirs DALI-LINK. En combinant la passerelle DALI/KNX, des détecteurs B.E.G. et des modules boutons-poussoirs DALI-LINK, les appareils peuvent être intégrés au tableau électrique sans le moindre câble KNX. Seul le câble DALI apparaît, ce qui permet la réduction du câblage. B.E.G. propose à cet effet l’interface PBM-KNX-DX-4W 93365, qui autorise la mise en œuvre de 4 boutons-poussoirs : des voyants lumineux sont alimentés au travers de scénarios. En prenant l’exemple d’un gymnase, un bouton peut être dédié au ménage, un autre aux entraînements et un dernier pour les compétitions, soit trois niveaux d’éclairage. Quand le mode compétition est activé, l’intensité lumineuse est augmentée selon les choix définis lors de la programmation. Le choix des modes est simplifié par la passerelle.
Venez découvrir les nouveautés B.E.G. sur le salon IBS au stand F03.