Dans le cadre du plan d’investissement pour l’Europe, ou « plan Juncker », la Banque européenne d’investissement (BEI), a annoncé sa première prise de participation dans un fonds d’investissement français, le « Capenergie 3 ». Géré par Omnes Capital, son but est de développer les recherches et les nouvelles technologies liées au développement durable.
A la fin du mois de juillet, la Banque Européenne d’Investissement a annoncé une participation de 50 millions d’euros pour le fonds d’investissement « Capenergie 3 ». Ce projet, qui constitue la première intervention du plan Juncker en faveur du développement durable, a pour but de développer des solutions innovantes pour l’évolution de systèmes technologiques, économiques et sociaux plus respectueux de l’environnement. Ainsi, les fonds récoltés grâce à la participation de la BEI permettront à l’organisation de financer des moyens de production d’énergie d’une capacité globale de 500 mégawatts, tout en créant plus de 1 000 emplois dans les phases de construction et d’exploitation des projets d’énergies renouvelables soutenus.
L’investissement de la BEI prendra la forme d’apports de capitaux propres, et devrait attirer de multiples investisseurs internationaux : le but est ici d’accélérer la collecte de fonds tout en soutenant le projet Capenergie 3. Au total, ce fonds devrait mobiliser plus d’un milliard d’euros d’investissements, qui serviront à développer de nombreuses infrastructures européennes de production d’énergies renouvelables. Décentralisés, ces différents projets seront développés par des PME du secteur (éolien, solaire, hydroélectricité ou encore réseaux de chaleur), qui constituent l’un des facteurs incontournables du marché des énergies renouvelables.