Fondée en 1991 à Toulouse, la société Tiag Industries est aujourd’hui implantée à Gare de Corrèze avec 2 sites de production.
Elle s’est spécialisée dans les domaines de l’extrusion-soufflage, de l’injection, du rotomoulage et de l’intégration de fonction par usinage-assemblage. Le développement des pièces techniques a été engagé afin de nous diversifier dans différents secteurs d’activité : hospitalier, éléments pour engins de chantiers, mobilier, énergie nouvelle, nucléaire, défense, transports.
j3e – Quelles sont les activités de Tiag Industries dans le secteur du bâtiment tertiaire et notamment hospitalier ?
Alexandre Moraine – Tiag Industries est spécialisée dans la fabrication de pièces techniques et d’aspect en extrusion soufflage, injection et rotomoulage.
Depuis le 24 juillet 2009, Tiag Industries est certifié ISO 9001 V2008.Concernant nos capacités de production, nos machines permettent de produire des pièces soufflées de 100 g à 20 kilos nets pour des capacités de soufflage de 1 à 800 litres ; ainsi que des pièces injectées de quelques grammes à 5,5 kilos nets. Pour la finition, Tiag est équipée de trois commandes numériques et d’un robot poly-articulé.
Nous travaillons pour les deux plus grands donneurs d’ordre de la fabrication de lits hospitaliers, Hill-Rom et Arjo, le premier américain, le second suédois. Nous livrons dans le monde entier pour les différentes usines de ces groupes.
En France, nous avons aussi des sociétés plus modestes en terme de taille, comme AHF, MMO-Rupin, Adhésia. Les produits que nous réalisons pour eux sont des pièces de lits, de mobilier environnant.
Dans le bâtiment, nous fournissons Sicame pour des boîtiers de connexion souterrains, toutes les centrales nucléaires EDF pour des emballages pour déchets faiblement radioactifs.
j3e – Vos activités sont-elles impactées par la révolution numérique ? Si oui, comment cela se traduit-il ?
– Nos moyens de production sont à la marge de nouveaux progrès : les machines et outils peuvent de plus en plus interagir entre elles, les moyens numériques fluidifient la communication entre nos moyens, assiste les hommes derrière les machines; la productivité se retrouve sur le traitement de l’information, via des indicateurs qui permettent de réagir vite. La sécurité pour assister les opérateurs sur les postes de travail est également impactée. La pénibilité avec le numérique est amoindrie grâce à des robots plus ludiques et des interfaces plus faciles à utiliser.
j3e – Quels sont vos challenges commerciaux pour 2015 ?
– Pour nous, il s’agit d’aboutir sur le marché aéronautique : nous développons des produits anti-feu pour nos procédés de soufflage et rotomoulage afin d’accéder au marché des sièges ; nous sommes en relation aujourd’hui avec Zodiac et Sogerma pour alléger les structures de sièges avec des pièces plastique alliant légèreté, valeurs ajoutées fonctionnelles, résistance au feu. Des programmes d’essais feu ont lieu en partenariat avec un grand groupe pétrolier.
50 % export (40 % actuellement), nous visons le renforcement de notre service commercial, ainsi que davantage de présence aux salons professionnels. Nous souhaitons nous développer dans l’énergie photovoltaïque comme nous le faisons depuis deux ans en proposant à nos partenaires des moyens permettant de réduire les coûts de production de 25 % pour remporter des appels d’offres très concurrentiels, en France mais aussi à l’étranger. Les moyens nécessaires sont des investissements de 3 millions d’euros, une remise en question totale de l’approche industrielle et de la conception.
Nous avons été labellisés ISO 14001 en septembre 2015 : dans une démarche de progression et d’amélioration de la conception, des rebuts et des flux, nous devons prendre en compte les demandes de nos clients et correspondre à un modèle compatible au cahier des charges et aux chartes que nous suivons pour les conditions de travail.