
Le gouvernement britannique de David Cameron a nominé, ce 15 juillet, les deux nouveaux ministres, Liz Truss et Matthew Hancock, respectivement à l’environnement et à l’énergie. Ces deux ministres ont la particularité d’être réticents aux énergies renouvelables.
Le gouvernement conservateur britannique a envoyé un signal fort contre les énergies renouvelables. Depuis ce mardi 15 juillet, les deux ministres nommés à l’environnement et à l’énergie sont septiques à ce sujet. Matthew Hancock, nommé ministre de l’énergie, a écrit en 2012 un courrier destiné à David Cameron pour réclamer une baisse des soutiens aux parcs éoliens terrestres. Il s’est également opposé à l’installation de nouvelles éoliennes dans sa circonscription déclarant : «Les impacts, visuels notamment, des éoliennes sont totalement inacceptables dans ce coin rural et charmant».
Les énergies renouvelables «extrêmement coûteuses et dommageables à l’économie»
De son côté, la nouvelle ministre de l’environnement, Liz Truss, a déclaré à la BBC que les énergies renouvelables étaient «extrêmement coûteuses et dommageables à l’économie». L’ancienne salariée de Shell récupère le dossier de l’exploration du gaz de schiste et s’est déjà exprimée sur le sujet : «Nous devons nous assurer que le gaz de schiste soit exploité dans ce pays, ce qui bénéficiera aux communautés locales». Liz Truss semble montrer une prise de position néfaste pour l’environnement, comme en témoigne son soutien aux campagnes d’abattage massif des blaireaux – une étude publiée le 2 juillet par la revue Nature relève que ces campagnes s’avèrent inefficaces contre la propagation de la tuberculose bovine -. Reste à connaitre la position de ces deux ministres sur le changement climatique.