
À l’heure où la transition vers une mobilité plus durable s’accélère, le salon Drive to Zero se positionne comme un rendez-vous clé pour les acteurs publics et privés engagés dans la décarbonation des usages de la route. Stéphanie Gay-Torrente, directrice de l’événement, revient sur les thématiques principales et les temps forts de cette nouvelle édition, qui se tiendra les 4 et 5 juin prochain à la porte de Versailles.
Pouvez-vous nous présenter Drive to Zero, les typologies d’exposants et de visiteurs ?
Stéphanie Gay-Torrente – Le salon Drive to Zero met en avant les solutions pour décarboner les usages de la route. Il réunit des acteurs institutionnels, des entreprises de travaux, des énergéticiens et des équipementiers, notamment dans les domaines des IRVE. Un focus est fait sur les véhicules légers intermédiaires, soutenus par l’Ademe via le programme « eXtrême Défi ». Le salon accueille aussi des acteurs des services, comme les gestionnaires de flottes et les éditeurs de logiciels. Drive to Zero est un lieu de networking qui alimente le débat sur la mobilité décarbonée, en abordant à la fois les innovations technologiques, les modes de gouvernance et les coopérations.
Quelles sont les thématiques principales de cette édition ?
S. G.-T. – Nous avons regroupé les différentes thématiques en 4 grands « Comment ? ». Le premier concerne les infrastructures et l’aménagement du territoire pour préserver les usages et la mobilité. Il s’adresse principalement aux acteurs de l’urbanisme, des travaux publics et aux fournisseurs d’énergie. La plénière d’ouverture, sur le thème « La route, un bien commun en perpétuelle évolution : revue des tendances vers la route de 2050 », traitera du partage entre tous les types de véhicules : camions, voitures, transports en commun, vélos… Le deuxième axe porte sur les services de mobilité, ou comment réduire notre dépendance à la voiture individuelle. Il mobilise les entreprises de transport et les opérateurs, avec des enjeux de maintenance, de logistique et d’intermodalité. Une plénière intitulée : « La route et le rail, passions françaises : une continuité et une complémentarité nécessaires au service de la décarbonation » établira le lien avec le rail. Le troisième volet, dédié à l’énergie et aux technologies, explore comment les innovations peuvent soutenir le mix énergétique et une mobilité décarbonée. Sur ce sujet, une plénière « Mobilités et électrification entre souverainetés technologique, industrielle et énergétique » abordera la souveraineté électrique de la France et les investissements nécessaires. Elle sera complétée par un focus sur les Electric Ways : « Quel avenir pour les autoroutes électriques à travers l’Europe ? » Enfin, le quatrième axe traite des financements, coopérations et modes de gouvernance, avec une plénière intitulée « L’Europe à la manœuvre de la décarbonation et de l’innovation : quels enjeux européens pour le transport et la mobilité des années à venir ? »
Pouvez-vous nous présenter les temps forts de cette édition ?
S. G.-T. – En premier lieu, nous réitérons cette année nos prix de l’innovation, avec 6 catégories : Vélo et modes actifs ; Technologie et innovation des véhicules ; Services de mobilités et mobilités connectées ; Fret longue distance et logistique urbaine ; Infrastructures & Énergies ; Infrastructures & Aménagements. Le jury des prix est constitué de membres du comité d’organisation du salon. Nous accueillons également sur le salon une session de pitch organisée par le programme d’accompagnement et de financement des startup françaises Graines de Boss : 5 start-ups annonceront leurs levées de fonds et tenteront d’obtenir des investissements. Par ailleurs, tous les candidats aux prix de l’innovation vont pitcher sur le salon pour valoriser et faire découvrir leurs innovations. Enfin, un circuit permettra aux visiteurs de tester les véhicules légers intermédiaires sur le salon.
Propos recueillis par Alexandre Arène