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Ludovic Pertuisel, Lacroix : « Le décret BACS impose une révision 5 ans après l’installation, puis des révisions tous les 2 ans. »

Ludovic Pertuisel, chef de produit RTU, Lacroix

Le décret BACS oblige les propriétaires et gestionnaires de bâtiments tertiaires dont la puissance des systèmes techniques dépasse les 70 kW à mettre en œuvre des solutions de gestion technique du bâtiment. Quelles sont les clés pour créer des installations performantes ?
Ludovic Pertuisel, Lacroix –
L’audit énergétique, réalisé par un bureau d’étude thermique, est indispensable. L’auditeur proposera différents scénarios pour atteindre a minima la classe C et des variantes pour atteindre les classes B et A, répondant à la norme NF EN ISO 52120-1, permettant ainsi de prétendre à des CEE. En fonction de la classe énergétique atteinte, une simulation d’économie d’énergie sera faite et viendra participer à la baisse des consommations visée par le décret tertiaire. Il faut aussi avoir des produits simples d’utilisation, permettant aux usagers d’analyser la situation du bâtiment simplement et rapidement, afin de réaliser les actions correctives associées si nécessaire.

Le décret soulève la question de la pérennité des installations et de leur maintenance dans le temps. Comment garder les systèmes à jour ?
L. P. –
Le décret BACS impose une révision 5 ans après l’installation, puis des révisions tous les 2 ans. Cela passera par la formation et la montée en compétences des exploitants à l’entretien des GTB. La pérennité des installations est un élément clé. Il faut privilégier les acteurs proposant des solutions avec des produits ayant une pérennité et une robustesse déjà éprouvées. Ensuite, les fournisseurs doivent effectuer des mises à jour régulières des équipements, pour apporter des correctifs et des améliorations. Il est indispensable de disposer d’un outil permettant de connaître l’état des lieux de son parc, sa configuration ou bien encore la version dans laquelle les produits sont utilisés. Ces mises à jour doivent pouvoir être effectuées à distance, afin d’éviter tout déplacement d’un technicien si ce n’est pas nécessaire.

Pouvez-vous nous présenter les particularités de vos solutions ?
L. P. –
Lacroix propose une gamme complète, afin d’accompagner au mieux ses clients en répondant à leurs besoins propres. La première brique de cette offre est notre gamme de capteurs IoT LoRaWAN, simples et robustes. Ils permettent de réaliser une télérégulation, via le régulateur SOFREL S4TH qui intègre nativement des fonctions métiers. Un atelier d’automatisme, possédant une vaste librairie « heating », contient de nombreux blocs métiers. En complément, le S4TH intègre nativement la cybersécurité nécessaire pour répondre à la directive NIS 2. La deuxième brique de notre offre est la supervision, avec LX SCADA, permettant le pilotage et le monitoring des réseaux de télégestion CVC. Il s’agit d’une solution de supervision aboutie, offrant à l’utilisateur un système puissant, flexible et interopérable. LX SCADA permet de piloter les installations en toute simplicité, de suivre en temps réel les données de télégestion et de bénéficier d’une visibilité totale sur les opérations. La troisième brique est la centralisation, avec LX-CONNECT, offrant les fonctionnalités clés. Parmi elles, l’automatisation de la cybersécurité, avec un renouvellement automatisé des certificats des S4 et de l’écosystème, ou encore la gestion avancée d’un parc de télégestion et des campagnes de mise à jour des firmwares avec un accès à des tableaux de bord présentant la performance du parc d’un point de vue communication et versions déployées sur les sites. Enfin, la dernière brique est notre support client, reconnu pour sa disponibilité et son efficacité.

Retrouvez Lacroix sur le salon IBS stand E5.

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