En Côte-d’Or, une « implantation territoriale au service d’ambitions nationales »

Implanté sur la commune de Ouges, en Côte-d’Or, le site est destiné à soutenir la croissance d’Urgo Consumer Healthcare, la division du groupe familial Urgo spécialisée dans les produits de soin et de prévention grand public. Vingt ans après l’ouverture du site voisin de Chevigny, il s’agit pour la marque française de conforter un ancrage local qui s’appuie désormais sur cinq sites disséminés à Dijon et dans ses environs.

Concrètement, la nouvelle plateforme logistique d’Urgo s’étendra sur plus de 16 000 mètres carrés, un espace qui permettra à l’entreprise de stocker jusqu’à 16 000 palettes de produits et de préparer  plus d’un millier de commandes par jour — à destination des marchés français et internationaux et notamment des pharmaciens, dont le groupe est un partenaire privilégié de longue date. Un investissement colossal, le groupe avançant le chiffre de 22 millions d’euros.

« L’inauguration de ce hub logistique à Ouges s’inscrit dans notre stratégie d’implantation territoriale au service de nos ambitions internationales », se félicite Briac Le Lous, le président d’Urgo Consumer Healthcare. En effet, rien qu’en Bourgogne-Franche Comté, ce sont désormais 1 300 personnes qui sont employées par le groupe Urgo, et ce, sur plus de 84 000 mètres carrés. À court terme, 60 personnes sont attendues sur le nouveau site du groupe.

L’un des premiers sites industriels bourguignons à utiliser la géothermie

En termes d’efficacité énergétique, le site de Ouges mise sur la géothermie. Une technologie qui capte les calories contenues dans le sol afin de chauffer ou de refroidir, grâce à un échangeur eau-eau, le bâtiment dédié à la logistique de l’entreprise. Positionnées à 150 mètres de profondeur, trente-huit sondes permettront de contrôler et de réguler le système thermique constitué de deux pompes à chaleur.

En termes d’efficacité énergétique, le site de Ouges mise sur la géothermie. Une technologie qui capte les calories contenues dans le sol afin de chauffer ou de refroidir un fluide caloporteur, grâce à trente-huit sondes situées à 150 mètres de profondeur. Ce fluide permet de contrôler et de réguler le système thermique du bâtiment constitué de deux pompes à chaleur.

Dans le détail, le système imaginé sur le site de Ouges permettra de couvrir 98 % des besoins d’énergie de refroidissement du bâtiment et 82 % de ses besoins en chauffage. Soit l’équivalent de 21 tonnes de CO2 rejetées en moins dans l’atmosphère, ou encore la quantité de carbone absorbée par quelque 700 arbres en une année. Urgo mise, grâce à cette technologie, 374 MWh d’économies d’énergie annuelles et affirme avoir bénéficié du soutien financier de l’ADEME.