X

[Dossier Long Format] Outillage : le point sur les nouveaux appareils de thermographie

Désormais, il est possible pour les artisans d’acquérir des caméras thermiques compactes et abordables, leur permettant ainsi d’intégrer cette technologie à leurs pratiques quotidiennes. Avec des prix qui ont chuté de façon spectaculaire et des performances en constante amélioration, ces appareils permettent de détecter les anomalies thermiques dans les installations électriques, les systèmes de chauffage ou encore l’enveloppe des bâtiments, facilitant ainsi la maintenance et l’optimisation énergétique. Afin de mieux comprendre ces innovations et leur impact potentiel, nous nous sommes penchés sur les dernières avancées technologiques, les applications pratiques, ainsi que les promesses de la prochaine génération de ces indispensables outils.

Évolution des technologies et tendances actuelles
Au cours des deux dernières décennies, la technologie des caméras thermiques a connu une transformation radicale, bouleversant le marché et le rendant accessible à un plus large panel de professionnels. À l’origine, ces appareils étaient réservés à des experts spécialisés, car leur coût était prohibitif. Il y a une vingtaine d’années, une caméra thermique coûtait plusieurs milliers d’euros. Ce prix élevé s’accompagnait d’une taille imposante, nécessitant souvent le transport de l’appareil dans des valises volumineuses.
Aujourd’hui, la situation a radicalement changé. Grâce aux progrès technologiques et à l’augmentation de la demande, les prix des caméras thermiques ont chuté de manière spectaculaire. Il est désormais possible de trouver des modèles à partir de quelques centaines d’euros, offrant des performances suffisantes pour de nombreuses applications professionnelles. Cette baisse de prix s’est accompagnée d’une miniaturisation des appareils, les rendant plus pratiques et portables. Désormais, des caméras thermiques compactes peuvent facilement être rangées dans une boîte à outils ou même glissées dans une poche de veste.
Parmi les évolutions majeures, on note la diversité des formats disponibles. Historiquement, les caméras thermiques avaient souvent le format d’un pistolet ou d’un appareil photo avec un objectif orientable. Bien que ces formats existent encore pour des modèles haut de gamme, les artisans préfèrent désormais des caméras plus petites, plus légères et surtout plus abordables. Par exemple, les caméras thermiques au format pistolet, beaucoup plus réduites, sont devenues très populaires, par exemple l’Eco-V de HikMicro à moins de 250 euros. Elles sont utilisées pour diagnostiquer rapidement des installations électriques, détecter des points chauds ou évaluer les performances thermiques de systèmes de chauffage.

Le modèle Eco-V de HikMicro est un exemple de format pistolet très pratique et abordable. © HikMicro

L’apparition de modules thermiques à accrocher à des smartphones constitue une autre tendance marquante. Ces petits accessoires permettent aux professionnels de transformer leur smartphone en caméra thermique, en utilisant l’écran du téléphone pour visualiser les images infrarouges capturées par le module. Ce développement illustre bien la tendance vers la portabilité et l’intégration des technologies thermiques dans des dispositifs courants.

Ces évolutions ont non seulement rendu les caméras thermiques plus accessibles, mais elles ont également élargi leur champ d’application, permettant aux électriciens et installateurs de les utiliser de manière plus fréquente et plus polyvalente dans leur travail quotidien.

Les formats adaptés aux artisans
L’évolution rapide des technologies de thermographie a donné naissance à des formats d’appareils plus compacts, pratiques et adaptés aux besoins des artisans, électriciens et installateurs domotiques. Contrairement aux caméras thermiques volumineuses du passé, les modèles actuels sont conçus pour être facilement manipulables sur le terrain, avec une grande attention portée à l’ergonomie et à la portabilité.
Le format « pistolet » est l’un des plus répandus aujourd’hui. Ces caméras thermiques, autrefois imposantes, ont vu leur taille considérablement réduite, tout en maintenant des performances satisfaisantes. Elles sont conçues pour offrir une prise en main facile, permettant aux artisans de diagnostiquer rapidement des installations électriques ou des systèmes de chauffage. Ces appareils sont particulièrement adaptés pour détecter des points chauds dans les circuits électriques, mesurer des différences de température sur des surfaces ou encore vérifier l’efficacité des radiateurs. En raison de leur simplicité d’utilisation, ces caméras thermiques au format « pistolet » sont devenues un outil de base dans la boîte à outils des électriciens, et leur prix varie généralement entre 500 et 2 000 euros, selon les caractéristiques techniques et les marques.

Un autre format qui gagne en popularité est le format « smartphone ». Cette option combine la compacité et la praticité en proposant soit des caméras thermiques intégrées directement dans des smartphones, soit des modules thermiques que l’on peut accrocher à un smartphone standard. Le smartphone devient ainsi l’écran et l’interface utilisateur de la caméra thermique, ce qui facilite encore plus l’utilisation des appareils sur le terrain. Ces caméras de poche, faciles à transporter, sont particulièrement prisées par les professionnels qui doivent se déplacer souvent d’un chantier à un autre. Avec des prix oscillants entre 400 et 700 euros, ce type de caméra offre une solution idéale pour les artisans qui recherchent un compromis entre performance et praticité.

La superposition image thermique et image visible facilite la reconnaissance. © Testoon

Les artisans peuvent également bénéficier de nouvelles solutions combinant robustesse et compacité. Par exemple, certaines marques comme Bosch proposent désormais des caméras thermiques spécifiquement conçues pour résister aux conditions de travail difficiles. Ces appareils sont suffisamment robustes pour être rangés dans des caisses à outils sans risque d’endommagement, ce qui les rend parfaits pour une utilisation sur des chantiers où les conditions peuvent être plus rudes.
Ces nouveaux formats de caméras thermiques ont radicalement changé la donne pour les artisans, électriciens et installateurs. Les options au format « pistolet » ou « smartphone » permettent de répondre aux besoins spécifiques du terrain, tout en offrant un excellent rapport qualité-prix. Ces innovations technologiques facilitent non seulement le travail quotidien, mais contribuent également à améliorer l’efficacité et la précision des interventions dans le domaine de l’électricité et du chauffage.

Critères de performance à surveiller
Lors du choix d’une caméra thermique, il est essentiel de prendre en compte certains critères techniques qui détermineront l’efficacité de l’appareil dans des contextes professionnels. Pour les électriciens et installateurs domotiques, la performance d’une caméra thermique se mesure principalement à travers deux aspects clés : la résolution thermique et la taille du capteur.
La résolution thermique, également appelée NETD (Noise Equivalent Temperature Difference), représente la capacité de la caméra à distinguer deux points de température très proches. Une bonne sensibilité thermique permet de repérer des variations minimes de température, ce qui est crucial lors de l’inspection de systèmes électriques ou de chauffage. Par exemple, une caméra capable de détecter des différences aussi faibles que 0,04 degré Celsius sera en mesure de distinguer des anomalies thermiques sur des câbles ou des composants électriques avant qu’ils ne deviennent un problème. Une mauvaise sensibilité pourrait passer à côté de ces signes avant-coureurs, exposant ainsi l’installation à un risque accru. Certaines marques, comme FLIR, offrent des caméras avec une haute sensibilité thermique, mais à des prix souvent plus élevés. Toutefois, des modèles plus abordables, comme la ThermoMalin de Testoon, offrent une résolution thermique similaire pour une fraction du prix. HikMicro se distingue également par l’intégration de capteurs VOx dans ses appareils, qui permettent d’obtenir une sensibilité thermique aussi basse que 0,02 degré Celsius sur certains modèles haut de gamme, garantissant ainsi des images nettes et précises, même pour les applications les plus exigeantes. Le modèle SP120H, lui, offre une résolution thermique impressionnante de 1280 x 1024 pixels, et peut mesurer des températures allant jusqu’à 2 200 °C.
La taille du capteur est un autre critère fondamental. Plus le capteur comporte de pixels, plus l’image thermique sera précise et détaillée. Les caméras thermiques équipées de capteurs avec des résolutions de 320 x 240 pixels, soit quelque 76 800 points de mesure, sont devenues plus accessibles ces dernières années, alors qu’il y a dix ans, une telle résolution coûtait plusieurs milliers d’euros. Aujourd’hui, des caméras de cette résolution sont disponibles à partir de 500 euros. Cela permet aux professionnels d’obtenir des images plus nettes et plus précises, indispensables pour détecter des défauts thermiques dans des installations complexes.

Le Blackview BL9000 Pro est un smartphone intégrant un capteur thermique FLIR. © Blackview

Cependant, il est important de noter que toutes les caméras thermiques sur le marché ne se valent pas en termes de performance. Par exemple, certains modèles comme la PTi120 de Fluke offrent une résolution thermique plus faible, autour de 120 x 80 pixels, soit environ 10 000 points de mesure. Ce type de résolution est parfois insuffisant pour obtenir des images suffisamment détaillées, surtout lorsque l’on travaille sur des surfaces plus complexes telles que des panneaux électriques ou des circuits de chauffage. Une image trop pixelisée peut entraîner des imprécisions dans les mesures de température et compliquer l’interprétation des résultats.
En plus de ces deux critères principaux, les électriciens et installateurs doivent également surveiller les fonctionnalités supplémentaires proposées par les caméras thermiques modernes. Par exemple, la connectivité Wi-Fi est devenue un atout majeur, permettant aux utilisateurs de transférer directement leurs données vers un ordinateur ou un smartphone pour une analyse plus approfondie ou un partage rapide avec leurs collègues. De plus, certaines caméras thermiques offrent maintenant la possibilité d’enregistrer des vidéos, ce qui est particulièrement utile pour suivre l’évolution d’une situation thermique en temps réel.
Pour résumer, la résolution thermique et la taille du capteur sont des éléments déterminants dans le choix d’une caméra thermique pour les professionnels du bâtiment. En investissant dans des appareils avec une bonne sensibilité et un nombre de pixels suffisant, les artisans s’assurent d’avoir des outils fiables et performants pour effectuer leurs diagnostics thermiques. Ces critères, associés à des fonctionnalités modernes comme la connectivité ou l’enregistrement vidéo, garantissent une utilisation optimale de la thermographie dans les applications électriques et de chauffage.

Nouvelles fonctionnalités et intégration dans d’autres outils
Les caméras thermiques d’aujourd’hui ne se contentent plus d’offrir des images thermiques, elles intègrent de plus en plus de fonctionnalités innovantes qui rendent ces outils encore plus polyvalents et efficaces pour les artisans, électriciens, et installateurs domotiques. Ces fonctionnalités permettent d’améliorer les diagnostics, de faciliter l’utilisation et de combiner différents types de mesures en un seul appareil.
Parmi les innovations récentes, HikMicro a introduit des fonctions d’alarme de température, à la fois visuelles et sonores, qui avertissent immédiatement l’utilisateur en cas de détection d’anomalies. La fonction SuperIR permet également d’incruster l’image visible dans l’image thermique, en utilisant des algorithmes avancés issus de l’intelligence artificielle. Cela offre une meilleure lisibilité des images et améliore la précision du diagnostic thermique, simplifiant ainsi l’analyse des défauts thermiques.
L’une des évolutions majeures des dernières années concerne l’intégration des caméras thermiques avec d’autres appareils de mesure. Certaines marques, comme Fluke, ont par exemple intégré des caméras thermiques dans des multimètres. Cela permet aux électriciens de mesurer des courants électriques tout en capturant des images thermiques, une double fonction particulièrement utile pour détecter des surcharges électriques. Par exemple, un artisan peut mesurer le courant traversant un câble et, en même temps, observer les points chauds sur ce même câble grâce à la caméra thermique intégrée. On obtient ainsi une vue d’ensemble sur l’état du circuit électrique et on identifie rapidement les zones problématiques, comme un câble surchauffé dû à une surcharge. Cette fonctionnalité hybride, alliant mesure électrique et thermographie, simplifie considérablement les interventions.

La communication sans fil est une autre fonctionnalité devenue incontournable. De nombreuses caméras thermiques modernes sont équipées de la connectivité Wi-Fi, permettant aux utilisateurs de transférer instantanément leurs images et données thermiques vers des appareils mobiles ou des ordinateurs. Non seulement on gagne du temps, mais on partage aussi des rapports ou des images avec des collègues ou des clients sans avoir besoin de revenir au bureau pour traiter les informations. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour les artisans travaillant sur des chantiers où il est souvent nécessaire de fournir des diagnostics rapides ou des preuves d’anomalies à d’autres parties prenantes.
En parallèle, les fabricants ont également mis l’accent sur la capacité des caméras thermiques à enregistrer des vidéos. Traditionnellement limitées à la capture d’images fixes, ces caméras permettent désormais d’enregistrer des séquences vidéo, offrant ainsi une vue dynamique de l’évolution thermique dans une zone donnée. Cette fonctionnalité est très précieuse pour surveiller les changements thermiques en temps réel, par exemple lors de la montée en température d’un système de chauffage ou de la détection de surchauffe dans des circuits électriques.
Une autre innovation notable concerne les caméras équipées de double capteur. Ces modèles intègrent un capteur thermique et un capteur visible, permettant de superposer une image thermique sur une image visible. Cette technique de fusion d’image donne un contexte visuel à l’image thermique, facilitant ainsi l’identification des zones problématiques. Par exemple, lors d’une inspection d’un bâtiment, une image thermique peut révéler des ponts thermiques ou des fuites de chaleur, mais sans le contexte visuel, il peut être difficile de localiser précisément le problème. Avec la fusion d’image, les contours visibles des objets sont superposés sur l’image thermique, permettant à l’artisan de repérer plus facilement les zones affectées.

Enfin, l’apparition des modules thermiques à fixer sur des smartphones a ajouté une nouvelle dimension à l’utilisation de la thermographie. Ces petits modules, qui se connectent via un port USB-C ou Lightning, permettent d’utiliser le smartphone comme écran pour la caméra thermique. Ce type de dispositif est particulièrement pratique pour les artisans qui souhaitent réduire le nombre d’outils à transporter tout en gardant un appareil capable de réaliser des diagnostics thermiques rapides et précis. Toutefois, cette solution présente certaines limites, notamment en ce qui concerne la gestion de la parallaxe (l’écart entre les deux objectifs), un problème que les modules thermiques dédiés tentent de corriger avec plus ou moins de succès.

En somme, les caméras thermiques modernes offrent bien plus que de simples images infrarouges. Leur intégration dans d’autres outils de mesure, la connectivité sans fil, la capacité d’enregistrer des vidéos et les systèmes de fusion d’image rendent ces appareils indispensables pour les professionnels cherchant à optimiser leur travail quotidien. Ces innovations permettent non seulement d’améliorer la précision des diagnostics, mais aussi de faciliter leur interprétation et leur partage, faisant des caméras thermiques un outil de plus en plus polyvalent et incontournable dans le domaine de l’électricité et de la domotique.

Défis à venir et interprétation des données thermiques
Malgré les avancées technologiques et la démocratisation des caméras thermiques, certains défis subsistent, notamment en ce qui concerne l’interprétation des données thermiques. Bien que ces appareils soient devenus plus abordables et faciles à utiliser, ils nécessitent toujours un certain niveau d’expertise pour interpréter correctement les images et éviter des erreurs coûteuses.
L’un des principaux risques liés à l’utilisation des caméras thermiques est la mauvaise interprétation des données. De nombreux professionnels, attirés par la facilité d’utilisation des nouveaux modèles et leur coût réduit, peuvent sous-estimer la complexité de l’analyse thermique. S’il est relativement simple de capturer une image thermique, la compréhension des phénomènes sous-jacents, tels que l’émissivité des matériaux, peut poser problème. L’émissivité, par exemple, est la capacité d’un matériau à émettre de l’énergie thermique, et elle varie considérablement en fonction des surfaces et des matériaux. Sans une formation adéquate, un artisan pourrait interpréter à tort une variation de température, ce qui pourrait entraîner des diagnostics erronés.
Ce défi est particulièrement critique pour les professionnels travaillant dans des domaines sensibles tels que la détection de ponts thermiques dans les bâtiments ou l’inspection de systèmes électriques. Une mauvaise analyse des données thermiques pourrait conduire à des conclusions erronées sur l’état d’une installation, par exemple en jugeant à tort qu’une isolation est défectueuse ou qu’un circuit électrique est en surchauffe. Ainsi, malgré la simplification des outils, la formation et la compréhension des principes de base de la thermographie restent indispensables pour garantir une utilisation efficace et éviter des erreurs coûteuses pour les clients.
En réponse à ces défis, HikMicro propose des formations et des guides pratiques pour aider les utilisateurs à se familiariser avec les caméras thermiques et à améliorer leur compréhension des images thermiques. Cette approche vise à minimiser les erreurs d’interprétation tout en maximisant l’efficacité des diagnostics sur le terrain.
Outre l’interprétation, un autre défi à venir est l’intégration de ces technologies dans des outils multifonctions, tout en maintenant la précision et la fiabilité des mesures. Comme mentionné précédemment, certaines marques ont commencé à intégrer des caméras thermiques dans des outils de mesure combinés tels que des multimètres ou des pinces de courant. Ces outils hybrides permettent de capturer simultanément des données thermiques et électriques, offrant ainsi une vision plus complète et précise des systèmes inspectés. Cependant, cette combinaison de technologies nécessite une précision accrue pour éviter des erreurs lors de l’analyse. Il sera donc essentiel pour les fabricants de continuer à améliorer la qualité de ces appareils multifonctions tout en maintenant leur accessibilité.
La banalisation des caméras thermiques, rendue possible par la baisse continue des prix, est un autre facteur clé du futur de ce marché. Autrefois réservée à une élite d’experts, la thermographie est en passe de devenir un outil courant dans la boîte à outils des électriciens et installateurs domotiques. Cependant, cette accessibilité accrue pose la question de la formation continue. Bien que les appareils soient de plus en plus intuitifs, ils requièrent toujours une compréhension approfondie des phénomènes thermiques pour être utilisés de manière efficace. Ainsi, le défi sera d’accompagner cette démocratisation par des formations adaptées, permettant aux professionnels de tirer pleinement parti des capacités de ces outils sans commettre d’erreurs d’interprétation.
Enfin, les caméras thermiques sont de plus en plus intégrées dans d’autres secteurs et outils, ce qui ouvre de nouvelles perspectives. Par exemple, certaines marques intègrent des modules thermiques dans des drones, des scanners ou même des smartphones. Ces innovations offrent des possibilités intéressantes pour des applications de plus grande envergure, comme l’inspection de toitures, de vastes infrastructures ou de réseaux électriques à distance. Toutefois, ces utilisations avancées nécessiteront également des ajustements en termes de réglementation et de bonnes pratiques pour garantir la fiabilité des mesures et la sécurité des utilisateurs.
Bien que la thermographie soit devenue plus accessible grâce aux innovations technologiques et à la baisse des prix, l’interprétation correcte des données reste un défi de taille pour les professionnels. La formation et la mise à jour des connaissances techniques seront cruciales pour éviter des erreurs et maximiser l’efficacité de ces outils. Le marché des caméras thermiques continuera probablement à se développer et à s’étendre à d’autres secteurs, mais il est essentiel que les utilisateurs soient bien préparés pour tirer pleinement parti des avantages de cette technologie révolutionnaire.

En conclusion, l’évolution des caméras thermiques au cours des dernières années a profondément transformé le quotidien des artisans, électriciens et installateurs domotiques. Longtemps réservée à une élite de professionnels, la thermographie est désormais à la portée de tous grâce à la baisse des coûts, la miniaturisation des appareils et l’intégration de nouvelles fonctionnalités. Grâce à des innovations comme celles de HikMicro, la thermographie est désormais accessible à des prix compétitifs, avec des modèles tels que l’ECO-V à moins de 250 euros. Que ce soit pour diagnostiquer des installations électriques, vérifier l’efficacité des systèmes de chauffage ou encore inspecter l’enveloppe thermique des bâtiments, ces outils se sont imposés comme des éléments incontournables dans la boîte à outils des professionnels. Avec les progrès constants dans ce domaine, la thermographie est appelée à devenir un pilier central dans les métiers de l’électricité, du chauffage et de la domotique.
Toutefois, bien que ces technologies soient de plus en plus accessibles et intuitives, elles nécessitent toujours une certaine expertise pour être utilisées de manière optimale. L’interprétation des données thermiques, en particulier, reste un défi important. Une mauvaise compréhension des phénomènes thermiques ou des paramètres techniques peut entraîner des diagnostics erronés et des conséquences coûteuses. Il est donc essentiel pour les utilisateurs de se former continuellement afin de tirer pleinement parti de ces innovations.

Découvrez l’édition d’octobre d’Électricien+ en intégralité ci-dessous :

Filière 3e:
Related Post