Le secteur du sport ne déroge pas à la règle sur les sujets de performance et de sobriété énergétiques. Avec un parc d’infrastructures vieillissant et des besoins en chauffage et en éclairage importants, le ministère des Sports vise à diffuser les bonnes pratiques pour réduire l’empreinte carbone et énergétique de la pratique sportive. Dans la lignée du plan de sobriété énergétique de 2022, un plan dédié au sport a été mis en œuvre, dépassant les attentes. De nouveaux objectifs seront fixés prochainement, pour adapter le sport au changement climatique. Laure Batalla, cheffe du bureau Sport Durable au sein de la sous-direction de la stratégie interministérielle du développement de la pratique physique et sportive du ministère des Sports et des jeux Olympiques et Paralympiques, revient sur les enjeux de transition énergétique dans le sport et sur les principales mesures mises en œuvre pour réduire son impact à long terme.
Pouvez-vous nous présenter les missions du bureau Sport Durable ?
Laure Batalla – Ce qui était initialement la mission Sport et Développement Durable a pris de l’importance et elle est désormais un bureau à part entière de la direction des sports. Cette structure a été créée en 2006 lorsque le ministère a souhaité s’emparer des enjeux de transition écologique dans le sport. L’objectif était d’identifier les enjeux, d’élaborer des stratégies d’atténuation, de sensibiliser les acteurs du sport aux enjeux environnementaux, pour réduire les impacts des pratiques sportives et fédérer une communauté au sein des fédérations, associations et collectivités territoriales qui sont propriétaires des équipements sportifs. La mission a grandi et elle est devenue un bureau à part entière. Nous avons trois grandes missions : développer un sport plus sobre, adapter le sport au changement climatique – il s’agit d’un axe plus récent, car auparavant on parlait principalement d’atténuation – et utiliser le sport pour accélérer la transition écologique de la société. La structure s’appelle aujourd’hui Sport Durable et nous traitons bien les trois piliers du développement durable, mais avec une focalisation sur les enjeux de transition écologique.
Quels sont vos travaux concernant la transition environnementale du sport et plus particulièrement la performance énergétique des enceintes sportives ?
L. B. – Plusieurs stratégies ont été mises en œuvre pour limiter l’impact environnemental du sport. L’un des axes concerne le développement de la mobilité active pour les pratiquants ou les spectateurs. Nous avons également développé une stratégie de communication sur la pratique sportive écoresponsable en réduisant l’équipement, en préservant les sites, en veillant aux consommations d’eau… Les sujets énergétiques ont pris une autre envergure en 2022, en incluant la limitation de l’empreinte carbone et de l’empreinte énergétique. Nous nous sommes inscrits dans la stratégie gouvernementale de sobriété énergétique et un groupe de travail a été créé au sujet du sport. Nous avons élaboré un plan de sobriété énergétique dans le sport, composé de 40 mesures et coconstruit par un ensemble de collectivités territoriales au travers d’associations d’élus, le mouvement sportif via le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le sport professionnel avec l’Association nationale des ligues de sport professionnelles et le secteur « loisirs sportifs marchands » via les deux plus importants représentants secteurs que sont l’Union Sport & Cycle (USC) et Cosmos, principale organisation patronale représentant les employeurs du sport et réunissant près de 12 000 structures sportives.
À l’automne 2022, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher et la ministre des Sports et des jeux Olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, ont lancé un plan de sobriété énergétique du sport, avec pour objectif de réduire les consommations énergétiques de 10 %. Quels étaient les principaux leviers d’action ?
L. B. – Ce plan comporte 40 mesures, notamment un arsenal dédié aux infrastructures sportives, visant à limiter l’usage du chauffage et de l’éclairage, entre autres. Ces mesures concernent aussi bien les administrations de l’État et les collectivités que les acteurs privés. Parmi les mesures principales, on peut citer le respect de la température maximale de chauffage à 19 °C et l’utilisation optimisée de la climatisation en réglant la température au minimum à 26 °C, la réduction de la température de chauffage d’au moins 2 °C dans les gymnases et les salles de sport privées, la diminution du chauffage au sol des pelouses de football professionnel, la réduction de l’éclairage des avant-matchs et après-matchs pour les rencontres de rugby et de football professionnels, ou encore le déploiement de l’éclairage led dans les différents équipements sportifs.
Un bilan a été dressé à l’automne 2023, soulignant le dépassement des objectifs avec une réduction de 12 % des consommations énergétiques. Comment le sport français est parvenu à dépasser ces objectifs ?
L. B. – En octobre 2023, nous avons effectivement dressé un bilan, intitulé « Un an d’actions ». Il souligne que la plupart des mesures du plan de sobriété ont été mises en œuvre, ce qui prouve l’engagement du sport français sur ces enjeux. Nous avons donc renforcé ce plan, en ajoutant des actions sur la sobriété d’été, le numérique responsable, et nous avons également approfondi le sujet des déplacements.
Quels sont les principaux postes de consommations énergétiques des enceintes sportives et comment les acteurs parviennent-ils à réduire leurs consommations ?
L. B. – Nous avons aujourd’hui un parc vieillissant d’infrastructures sportives. Le chauffage des gymnases et des enceintes sportives a été identifié comme poste principal de dépenses énergétiques. Il représente à lui seul 43 % de la consommation énergétique du sport. L’objectif était également de revoir les habitudes : le chauffage a, par exemple, été abaissé de 2 degrés dans les gymnases et dans les salles de sport privées par 88 % des acteurs. 70 % des piscines ont appliqué la mesure visant à réduire la température d’au moins 1 °C dans les bassins. 80 % des clubs professionnels de football ayant recours au chauffage au sol des pelouses ont réduit leur utilisation. Sur le secteur du loisir marchand, cet enjeu est plus compliqué à imposer, car il peut y avoir des problématiques de concurrence sur le confort des usagers. Des travaux de rénovation énergétique ont été enclenchés, grâce notamment aux financements par le Fonds vert mis en place par le gouvernement pour subventionner certains projets de rénovations. L’éclairage est le deuxième poste de consommation énergétique, et représente 17 % de la consommation énergétique des infrastructures sportives. Des actions ont été mises en œuvre pour réduire la durée de l’éclairage, notamment en marge des matchs professionnels de football et de rugby. Les cahiers de charges qui liaient les fédérations aux diffuseurs ont été revus pour diminuer l’amplitude horaire d’allumage des projecteurs avant et après les matchs. Un de nos objectifs est d’essayer d’avoir une image plus fiable de la consommation énergétique du parc sportif à l’échelle de la France, qui est un sujet complexe aujourd’hui au vu du nombre d’infrastructures et de la diversité des acteurs. Cela nous permettrait d’améliorer l’existant en ciblant les infrastructures prioritaires à rénover, mais aussi de construire des infrastructures plus sobres et plus résilientes aux changements climatiques.
« L’objectif est d’éviter les yo-yo de montée et descente en température, qu’il s’agisse des gymnases ou des piscines. »
Quels sont les principaux leviers d’action pour améliorer la performance énergétique de ces bâtiments ?
L. B. – La rénovation thermique reste un levier prioritaire. Au-delà, certaines actions simples permettent de réaliser des gains immédiats et significatifs. Un des axes est de revoir les plannings de pratiques, pour concentrer les créneaux destinés aux publics plus vulnérables ou aux activités à plus basse intensité, qui nécessitent des températures plus élevées. L’objectif est d’éviter les yo-yo de montée et descente en température, qu’il s’agisse des gymnases ou des piscines. Par exemple, il peut être intéressant pour une piscine de regrouper les séances de bébés nageurs et celles dédiées aux seniors sur des plages horaires consécutives. Un autre axe est de réfléchir à réduire les amplitudes des horaires d’ouverture, pour éviter de chauffer et d’éclairer lorsque le bâtiment n’est pas ou est très peu occupé sur des créneaux donnés. Il est également important de penser à fermer les portes, à éteindre les lumières… Concernant l’éclairage, le remplacement des sources par des leds est un levier intéressant, du point de vue énergétique mais aussi du confort. L’ajout de variateurs est pertinent pour adapter le besoin en éclairage de chaque activité à l’éclairement réel. Des détecteurs de présence peuvent remplacer les interrupteurs pour éviter d’éclairer inutilement certains espaces, notamment les vestiaires, les douches ou les gymnases inoccupés. Il est également intéressant de penser à équiper les bâtiments sportifs en métrologie et en systèmes de régulation, pour connaître précisément les consommations selon l’heure de la journée, selon l’occupation et pouvoir chiffrer des plans d’action et définir des objectifs de réductions.
Comment optimiser les consommations sans réduire le confort des usagers et des spectateurs ?
L. B. – On peut tout à fait être amené à réduire le confort des pratiquants tout en expliquant la démarche. Il faut distinguer les notions de confort et de sécurité. Dès lors que la sécurité des usagers est garantie, faire preuve de pédagogie en expliquant les raisons pour lesquelles la température ou l’éclairage sont abaissés n’est pas problématique. Aujourd’hui, le seuil d’acceptabilité de la société sur ces sujets a été relevé, et les pratiquants, qui sont également des citoyens, sont prêts à faire plus d’efforts. Cette volonté d’ancrer cette sobriété au quotidien se diffuse au sein de la société, de même que, chez eux, les personnes baissent leur thermostat pour réduire leurs factures d’électricité. L’augmentation des prix de l’énergie a été un véritable catalyseur sur les sujets du confort thermique.
Les enceintes sportives sont-elles visées par un plan de rénovation énergétique, à l’image des autres bâtiments français ? Pouvez-vous nous préciser ?
L. B. – Il n’y a pas de plan défini, mais nous constatons une réelle volonté sur ce sujet. Je vous citais le Fonds vert, mis en place en janvier 2023, qui était destiné à financer la rénovation des bâtiments. Il a profité aux enceintes sportives en 2023, mais a été fléché dès 2024 vers les établissements scolaires et culturels. Il existe des financements d’installations sportives via l’Agence nationale du sport. Certaines rénovations ont également bénéficié des subventions du plan France Relance. Les dispositifs de financement sont multiples et sont limités dans le temps. L’objectif est d’orienter l’instruction des dossiers, dès lors qu’ils peuvent bénéficier d’aides publiques, vers des projets dont les cahiers des charges démontrent les efforts faits pour rendre les bâtiments plus sobres énergétiquement et plus résilients.
Les enceintes sportives sont soumises au décret tertiaire et au décret BACS. Comment les collectivités et les acteurs du sport appréhendent-ils ces nouvelles obligations ?
L. B. – Plusieurs sensibilisations ont été menées. Effectivement, la réglementation est assez complexe et tous les acteurs ne sont pas encore au fait de leurs obligations. Nous nous sommes appuyés, pour sensibiliser les acteurs, sur l’Ademe, le ministère de la Transition écologique et le Commissariat général au développement durable, pour diffuser l’ensemble des outils mis en place pour accompagner la mise en œuvre de cette réglementation. Les collectivités et le secteur marchand sont concernés. Notre rôle a été de faire connaître ces dispositifs réglementaires et d’appropriation de la réglementation, ainsi que les aides existantes et de faire le lien entre les différents acteurs.
Au-delà de la sobriété ou de la performance énergétique, certaines installations sportives produisent aujourd’hui leur propre énergie à l’aide de panneaux photovoltaïques ou utilisent la chaleur fatale d’activités environnantes. Comment les pouvoirs publics et les collectivités agissent-ils pour faire émerger des projets performants et vertueux ?
L. B. – Il convient de rappeler que les collectivités territoriales sont à 98 % propriétaires des infrastructures sportives et ont un grand rôle à jouer dans la définition des projets de rénovation et/ou de construction de ces équipements. L’État, dans ce domaine, édicte les règles et s’assure du respect de la réglementation en vigueur. Le ministère des Sports a également une mission d’accompagnement des acteurs du sport, avec un rôle d’impulsion, d’identification et de diffusion des bonnes pratiques. Nous sommes en train d’élaborer un plan national d’adaptation au changement climatique. L’un des axes est de souligner qu’un équipement sportif va plus loin que sa fonctionnalité première. Il doit être pris comme un élément à part entière d’un schéma d’urbanisation qui doit aider les villes à lutter contre le réchauffement climatique. Il est intéressant de faire en sorte qu’il ne contribue pas au réchauffement urbain, mais qu’au contraire il devienne un îlot de fraîcheur, grâce à la végétalisation. Il est également important de penser à l’accessibilité en mobilité active ou via les transports en commun pour limiter les parkings bitumés qui ne feraient qu’augmenter la chaleur environnante. Pour aller plus loin, il est pertinent de doter ces bâtiments de panneaux solaires sur les gigantesques toitures et de récupérer les eaux pluviales. Il faut faire en sorte que les infrastructures sportives deviennent de véritables lieux à disposition des populations, notamment lors des fortes chaleurs estivales ou en cas de catastrophe. Les gymnases sont les lieux les plus utilisés lors de puissants événements climatiques, qui vont s’intensifier dans les années à venir. Il faut concevoir les équipements sportifs comme un atout pour l’adaptation de la ville aux changements climatiques.
Les pouvoirs publics ont souligné la visibilité médiatique et symbolique du sport comme levier pédagogique pour véhiculer à un large public les enjeux de transition énergétique. Pouvez-vous nous expliquer ?
L. B. – La médiatisation et la place que peuvent occuper les sportifs, en tant que modèles pour les jeunes, et moins jeunes, générations, est un élément central. Lorsque les sportifs souhaitent prendre position sur les sujets environnementaux, ils ne sont généralement pas très bien accueillis, car ils peuvent être accusés, par leurs usages, de contribuer au changement climatique. Accompagner les athlètes dans leurs prises de parole sur les sujets environnementaux est ainsi une réflexion en cours. Le deuxième sujet se situe au niveau de la pratique sportive quotidienne. Le sport est un bienfait du point de vue physique, mais aussi mental et crée du lien social. Quand on parle de sport, on ne parle pas seulement de haut niveau et de compétition, mais aussi d’activité physique de loisir. Il est intéressant de sensibiliser les pratiquants réguliers sur l’impact de leurs comportements sur l’environnement qui nous entoure, qu’il soit urbain ou naturel.
« Les organisateurs des jeux Olympiques ont misé sur la réutilisation et la réhabilitation d’équipements existants. »
Les organisateurs des jeux Olympiques ont dès le départ eu la vision de jeux les plus sobres possibles, avec un objectif de réduction de 50 % des émissions de CO2 par rapport aux éditions précédentes. Quelles sont les actions mises en œuvre pour parvenir à cet objectif ?
L. B. – L’objectif de Paris 2024 est effectivement de diviser de moitié l’empreinte carbone des Jeux par rapport aux éditions précédentes, sans prendre en compte les Jeux de Tokyo, qui se sont tenus à huis clos en raison de la pandémie. Il suffit de ne pas avoir de spectateurs pour réduire drastiquement l’empreinte carbone d’un tel événement, mais ce n’est pas l’objectif. En agissant sur tous les postes d’émission et en mobilisant tous les acteurs, Paris 2024 veut démontrer qu’un autre modèle, qu’un nouveau standard est possible dans l’organisation des JO. Une des actions importantes a été de ne pas démultiplier la construction d’infrastructures, que l’on nomme des éléphants blancs : ces ouvrages construits pour les compétitions internationales, mais qui ne servent plus une fois la compétition passée. Les organisateurs des jeux Olympiques ont misé sur la réutilisation et la réhabilitation d’équipements existants. Lorsque des infrastructures ont été construites, les organisateurs ont veillé à penser à l’après-jeux Olympiques et à leur réutilisation. L’objectif est qu’ils servent au plus grand nombre au bénéfice des territoires dans lesquels ils ont été construits, sous réserve éventuelle de quelques modifications une fois la compétition terminée, pour les adapter à leur nouvel usage. Le Village olympique est un bon exemple, car il sera reconfiguré en écoquartier après la compétition. Par ailleurs, une importante stratégie a été menée sur le numérique responsable. Un premier héritage de ce nouveau modèle d’organisation est la mise à disposition, de façon gratuite, à destination de tous les organisateurs d’événements sportifs, d’un outil permettant de calculer l’empreinte carbone des manifestations sportives. Le ministère des Sports et le CNOSF se sont ainsi associés à Paris 2024 pour développer « Coach Climat évènements », en collaboration avec l’Ademe. L’outil donne une évaluation de l’empreinte carbone en fonction du type d’événement et des choix d’organisation. Il peut être utilisé dès la conception de l’événement, puisqu’il propose des axes d’amélioration pour réduire l’empreinte carbone, que l’organisateur est libre d’accepter ou de refuser selon ses contraintes, pendant l’événement et, enfin, a posteriori, pour obtenir le bilan réel.
« Il faut pérenniser les actions menées dans le cadre du plan de sobriété, qui ont réellement porté leurs fruits. »
Les pouvoirs publics ont rapidement souligné leur volonté de pérenniser les actions mises en œuvre dans le cadre du plan de sobriété énergétique et de poursuivre les efforts pour réduire les consommations. Quels sont les leviers pour aller plus loin dans la réduction des consommations ?
L. B. – Il faut dans un premier temps pérenniser les actions menées dans le cadre du plan de sobriété, qui ont réellement porté leurs fruits. Nous avons inclus dans le plan à venir un volet sur le numérique responsable, qui n’avait pas été abordé précédemment. Nous avons publié un livret sur le sujet, fruit d’un travail commun avec l’Institut du numérique responsable, P 2024 et la Fédération française de tennis. Ce document explique ce qu’est le numérique, son impact, et revient sur les enjeux du numérique responsable en donnant des pistes pour tendre vers des usages plus vertueux. Nous avons également intégré les sujets liés aux stratégies d’achats, qui sont au centre du jeu pour réduire les émissions de CO2. Nous souhaitons sensibiliser le monde du sport aux choix des fournisseurs et aux critères environnementaux à intégrer dans les marchés. Un plan d’adaptation de la pratique sportive au changement climatique à horizon 2030 est en cours de finalisation et sera dévoilé prochainement.
Quels sont les principaux sujets qui vous attendent pour l’année à venir ?
L. B. – Le premier sujet est la publication, puis la diffusion au plus grand nombre du plan d’adaptation de la pratique sportive au changement climatique à horizon 2030. Nous allons le faire vivre, le mettre en œuvre et accompagner les acteurs du sport dans les mesures proposées. Nous avons également des enjeux qui concernent la réduction de la consommation d’eau dans le sport, qui est essentiellement de l’eau potable. Nous souhaitons encourager les acteurs, d’une part à réduire leurs usages et, d’autre part, à se tourner vers d’autres ressources. La question énergétique sera bien évidemment sur la table, pour aller plus loin dans la réduction des consommations et la performance énergétique des bâtiments sportifs. Nous souhaitons également réfléchir à des innovations sociales, pour repenser la pratique du sport et la rendre plus respectueuse de l’environnement.
Propos recueillis par Alexandre Arène