Lumières N° 44 – Dossier : Éclairage extérieur

Photo de la digue de mer, Dunkerque. Dossier éclairage extérieur
Digue de mer, Dunkerque. Matériel d'éclairage : Comatelec Schréder © Comatelec. Photo Marc Detiffe

En éclairage extérieur, les plus grands changements sont sans doute encore à venir : les textes réglementaires, les technologies, les mentalités et les pratiques connaissent une évolution sans précédent. C’est toute une filière qui se mobilise, des acteurs occasionnels aux spécialistes, en passant par les décideurs, pour construire un éclairage performant et durable, qu’il soit urbain ou rural.

Des voies urbaines aux espaces ruraux, l’éclairage extérieur d’aujourd’hui doit allier efficacité et respect de la biodiversité. Dans son dernier ouvrage, Éclairer l’espace public et le paysage – Nouvelles pratiques face aux enjeux environnementaux et sociétaux, le concepteur lumière Roger Narboni souligne d’emblée « qu’en moins de deux décennies, les manières de concevoir les éclairages de l’espace urbain et du paysage ont radicalement changé ». La led, les systèmes d’éclairage intelligent, mais aussi le regard porté par l’ensemble des acteurs sur les mises en lumière extérieures ont considérablement modifié le paysage urbain. Les plus grands changements sont sans doute encore à venir : les textes réglementaires, les technologies, les mentalités et les pratiques connaissent une évolution sans précédent. C’est toute une filière qui se mobilise, des acteurs occasionnels aux spécialistes, en passant par les décideurs, pour construire un éclairage extérieur performant et durable, qu’il soit urbain ou rural.

Dossier réalisé par Isabelle Arnaud

 

Conception lumière : trouver le juste équilibre

Fondateur et directeur de l’agence Quartiers Lumières, Lionel Bessières, ingénieur ESIP de formation, a débuté sa carrière de concepteur lumière aux côtés de Pierre Bideau. Rémi Sauve, ingénieur ENSIP et Carolina Scorsone, architecte, l’accompagnent aujourd’hui au sein de projets d’éclairage intérieur, scénographique, architectural, et bien sûr urbain.

Photo de Lionel BESSIÈRES, Concepteur lumière, Quartiers Lumières. Dossier éclairage extérieur
Lionel BESSIÈRES, Concepteur lumière, Quartiers Lumières © DR

Peut-on réinventer l’éclairage extérieur aujourd’hui ?
Nous sommes véritablement dans une période charnière. Les mentalités des usagers, des élus, des services techniques et de tous les acteurs de la profession évoluent depuis la publication de l’arrêté de décembre 2018, le confinement de 2020 et la crise écologique et énergétique actuelle. Nous avons tous gardé en mémoire ces rues désertes et éclairées toute la nuit car on ne disposait pas de moyens adaptés pour les réguler facilement. Il y a eu une prise de conscience collective (ou presque) des besoins de transformation de ces éclairages extérieurs qui sont alors apparus comme inutiles à ce moment-là. Il s’agit donc de repenser en profondeur comment, quand et pourquoi on éclaire. Notre profession prend aujourd’hui tout son sens : nous intervenons parfois pour définir quels éclairages supprimer et comment pour créer des trames noires tout en conservant ce qui permet de vivre, selon les lieux, la magie des nuits naturelles ou artificielles. Nous pouvons, et nous devons donc repenser les éclairages extérieurs. Il s’agit maintenant de savoir comment !

Quelles sont les pistes de réflexion ?
Il faut toujours se demander qui va utiliser l’espace, quand, comment, pourquoi et procéder à une analyse urbaine afin de comprendre comment la ville fonctionne et d’identifier les différents usages. Il n’existe pas de recette ni de solution prête à l’emploi : l’étude d’éclairage doit intégrer ces analyses, presque rue par rue pour définir le programme lumière à mettre en place, éclairer ou, quand, comment et pourquoi. De plus, il faut que l’installation soit durable, et surtout exploitable par les services techniques des collectivités, sans oublier l’acceptabilité des usagers, des politiques, des exploitants, qui n’est pas forcément la même pour tout le monde. Tout cela représente un travail d’enquête minutieux. Toutes les collectivités cherchent des solutions adaptées et cela reste encore très compliqué. C’est à nous, concepteurs lumière, de les accompagner et de leur faire prendre conscience des nuances que l’éclairage peut apporter. Nous avons un devoir de conseil qui passe souvent par une stratégie de pédagogie, d’explications ; mais attention, il faut garder en même temps l’humilité du doute et envisager que l’on puisse se tromper ; donc il faut que nos projets soient réversibles.

Qu’entendez-vous par « réversibles » ?
Prenons l’exemple d’une place peu fréquentée où on va prévoir un abaissement à 20 % de la valeur nominale ; l’espace évolue et, au fil des ans, devient un lieu de manifestations culturelles, ou artistiques, de promenade, etc. Il faut donc pouvoir revenir à des niveaux plus élevés sans avoir à tout refaire. Ce qui amène à une autre question : comment gérer ces éclairages ? Cette notion de gestion de l’éclairage doit être intégrée dès le début de l’étude, car la ville bénéficie peut-être déjà d’un système auquel peut être connectée la nouvelle installation ; et au contraire, si rien n’existe encore, c’est sans doute le moment de penser à définir une gestion de l’éclairage qui va permettre la flexibilité et la réversibilité. Il faut savoir cibler cette « intelligence », l’accepter, la déployer là où c’est pertinent, mais aussi rester sobre. Les diverses études concernant l’impact des éclairages extérieurs sur la biodiversité indiquent que ceux-ci sont presque aussi néfastes pour la biodiversité que les pesticides ! Comment arriver à métamorphoser notre métier pour trouver un juste équilibre ? Nous disposons de nombreuses technologies, encore faut-il savoir s’en servir et les utiliser à bon escient sans nuire à la perception diurne du paysage urbain et sans rentrer dans de l’écomordernisme exagéré.

C’est un jeu d’équilibrisme ?
En quelque sorte, oui. Penser, réfléchir en termes d’aménagement urbain, choisir un mobilier intemporel ou très identitaire à certains endroits fait partie de la conception lumière, tout comme identifier les secteurs où il y a de la vie pour créer des liens sociaux via des animations lumineuses, tandis qu’on laissera dans l’ombre d’autres espaces, plus apaisés. Il faut trouver un certain équilibre. La conception lumière évolue au sein de systèmes de plus en plus lourds, complexes, où les acteurs, les paramètres techniques, normatifs, sécuritaires, sont toujours plus nombreux, sans oublier le volet concertation (avec des marches nocturnes), indispensables pour prendre la mesure concrètement de ce qu’il est intelligent de mettre en place et juger ensemble de ce qui est acceptable pour garantir un éclairage qui s’inscrit dans la réversibilité et donc la durabilité.

 

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Place Nationale, Montauban, par Quartiers Lumières

Photo de la place Nationale, Montauban, par Quartiers Lumières. Dossier éclairage extérieur
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Montauban. Maîtrise d’œuvre mandataire : Aarp. Paysagiste : Urbicus. Bureau d’études : Arragon. Conception lumière : Quartiers Lumières. © Quartiers Lumières

La nouvelle mise en lumière de la place Nationale de Montauban a été inaugurée le 8 juillet 2022. Ce projet est le résultat de quatre années d’études et de travaux qui ont permis d’aboutir à la livraison d’une véritable place caméléon, qui peut s’adapter aux divers usages de ce lieu, de jour comme de nuit.

L’éclairage extérieur fonctionnel est assuré par les lanternes historiques qui ont été rénovées par la société Chrysalis. Ce choix a été fait après propositions et débat autour de solutions de rénovation. Ces lanternes assurent diverses fonctions :
– un éclairage de mise en valeur en début de soirée par un effet flamme chaleureux en blanc très chaud,
– un éclairage extérieur classique fonctionnel led en 2 700 K régulé et conforme à l’arrêté de décembre 2018 prend le relais à partir de minuit.

Le principal défi pour la réalisation du projet de mise en lumière fut de trouver des solutions pour répondre au programme de la maîtrise d’ouvrage, qui souhaitait une mise en lumière très souple et évolutive tout en s’inscrivant dans un contexte architectural particulièrement riche et très contraignant pour assurer une parfaite discrétion nuit et jour. « Ainsi, l’étude a commencé par une séance d’essais afin de tester diverses possibilités d’éclairage, explique Lionel Bessières, concepteur lumière, Quartiers Lumières. Le résultat des essais : aucune solution classique n’a donné satisfaction, alors… on a cherché une alternative ! » Quartiers Lumières a donc proposé de mettre en place un projet concrétisé par des éclairages latéraux émis par des projecteurs Prolights Mosaico équipés de gobos réalisés sur mesure afin de ne pas induire de lumières intrusives dans les habitations.
Ces projecteurs permettent d’assurer au quotidien des ambiances douces en blanc chaud et d’accompagner les divers événements de la vie nocturne durant l’année via un système de contrôle DMX pilotable à distance.

De nombreuses séances d’essais nocturnes ont permis, par la projection de mire, de réaliser les gobos « masques » qui assurent correctement, et malgré les angles de projection très contraignants, les éclairages « découpés ».

L’éclairage extérieur du sol et de la fontaine (fontaine sèche, miroir d’eau, brumisation ou jets d’eau) est assuré par des projecteurs Prolights Mosaico Junior qui, outre leurs étonnantes puissance et souplesse, assurent un très bon confort visuel et une parfaite insertion diurne. Ainsi ces luminaires permettent de projeter divers effets lumière au sol. Ces appareils sont également reliés à des contacts secs de la fontainerie pour accompagner la vie de cet ensemble aquatique.

Photo de la place Nationale, Montauban, par Quartiers Lumières. Dossier éclairage extérieur
La place Nationale à Montauban, au cœur du centre historique de la ville, forme un ensemble architectural exceptionnel et singulier. © Quartiers Lumières
Photo de la place Nationale, Montauban, par Quartiers Lumières. Dossier éclairage extérieur
Le projet allie efficacement esthétique, respect du patrimoine et fonctionnalité pour créer une expérience lumineuse harmonieuse de jour comme de nuit, et adaptée à une variété d’occasions festives. © Quartiers Lumières

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Le campus Paris-Saclay, par Technilum

Photo du campus Paris-Saclay. Dossier éclairage extérieur
Maîtrise d’ouvrage : EPAPS (Établissement public d’aménagement Paris-Saclay) Architecte : XDGA Conception lumière : Concepto (Fanny Guerard, Melina Votadoro, Juliette Maricourt) Paysagiste : Michel Desvigne Paysagiste Bureau d’études : Tugec Ingénierie Installateurs : entreprises SEIP et STPEE Mobilier d’éclairage : mâts Structure K250 de Technilum en aluminium ajouré, 12 et 14 m. © MFL Photo

Située à 20 km au sud-ouest de Paris, la Communauté Paris-Saclay constitue, avec ses 27 communes, un pôle majeur de la région Île-de-France. Outre son écosystème dense, organisé autour de plusieurs pôles économiques, l’agglomération accueille un cluster qui compte parmi les huit plus importants sur le plan mondial et qui regroupe 15 % de la recherche nationale, avec notamment un volet scientifique (université Paris-Saclay, 14 établissements d’enseignement supérieur et organismes de recherche, 280 laboratoires, l’Institut Polytechnique de Paris qui regroupe l’École polytechnique, l’ENSTA ParisTech, l’ENSAE ParisTech, Télécom ParisTech et Télécom SudParis) ; un volet économique, qui repose sur l’implantation des centres de R & D de grandes entreprises, la création d’un écosystème favorable aux jeunes entreprises innovantes et aux start-up, et la valorisation commerciale des avancées scientifiques et technologiques réalisées sur le plateau ; ainsi qu’un volet aménagement du territoire, centré sur la réalisation d’un grand campus urbain, moderne et attractif, mixant logements étudiants et résidentiels, mais aussi lieux de vie, services et espaces publics.

« En 2015, un sdal a été réalisé à l’échelle de tout le plateau, explique Melina Votadoro, conceptrice lumière, et Concepto s’est focalisé sur l’un des trois quartiers, École polytechnique (Scène publique sur le quartier du Moulon et l’agence ON sur celui de Corbeville) et notamment la place Marguerite-Perey, maillon de “la chaîne des lieux majeurs” du site, qui va se connecter à la station du Grand Paris Express de Palaiseau sur la ligne 18. Nous avons dessiné un mât (design Fanny Guerard et Juliette Maricourt) que Technilum a développé en 14 m et 12 m de hauteur. Ces mâts forment une ligne dynamique de lumière dont la courbure épouse l’aménagement des lieux. La faille lumineuse verticale créée dans le mât, visible du sud de la place apporte une touche singulière et colorée à l’espace, accompagnant les passants jusqu’à la gare. » Les mâts servent également de supports à des projecteurs qui éclairent la place et différents équipements. « Les espaces plantés autour de la place sont juste ponctués de petits pavés lumineux qui guident de façon discrète les piétons, les vélos qui empruntent les allées. » Un programme de gradation et d’extinction au cœur de la nuit a été mis en place sur l’ensemble du quartier.

Également espace public majeur au cœur du quartier de l’École polytechnique de Saclay, le Green, parc de 2,5 hectares, a été éclairé par de grands mâts totem délicatement ajourés, formant une constellation d’étoiles. Positionnés en leur sommet, des luminaires projettent des accents de lumière ambrée, plus intensifs, et ponctuent çà et là la nappe homogène d’un blanc chaud. Des mâts ont également été implantés sur les placettes minéralisées, accompagnés par des bancs en bois rétroéclairés.

« Un travail de conception lumière, et d’usinage, tout en délicatesse, précise-t-on chez Technilum. Les mâts, fabriqués dans nos ateliers, aux portes de Béziers, sont en aluminium à 75 % recyclés et 100 % recyclables. Un projet aussi poétique que respectueux de la trame noire des lieux. »

Photo du campus Paris-Saclay. Dossier éclairage extérieur
© Melina Votaduro. Concepto

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Nouveau Pont, rivière Saint-Denis, La Réunion, par Ragni

Photo du Nouveau Pont, rivière Saint-Denis, La Réunion. Dossier éclairage extérieur
Maîtrise d’ouvrage : Région Réunion Maîtrise d’oeuvre : SETEC Installateur : Bagelec Réunion © Ragni

C’est sur le Nouveau Pont de la rivière Saint- Denis, à La Réunion, qu’ont été installés plus d’une centaine de luminaires Ragni : 43 Griff XL sur console Exis avec une température de couleur de 2 700 K, ainsi que 63 luminaires Slide L avec sublimation Orme, dont 10 en 2 700 K et 53 en 3 000 K. Les luminaires Slide ont été implantés sur la partie urbaine du projet.

La température de couleur de 2 700 K a été choisie, car elle limite les impacts de la lumière bleue et, de ce fait, réduit la pollution lumineuse.

Photo d'un luminaire du Nouveau Pont, rivière Saint-Denis, La Réunion. Dossier éclairage extérieur
© Ragni

Les Griff XL ont été placés sur le Nouveau Pont, long de 110 m, qui est un couloir d’envol (référencé par la SEOR, Société d’études ornithologiques) des pétrels de Barau, une espèce d’oiseaux endémiques de La Réunion, connue pour avoir une sensibilité aux températures de couleur froides. En effet, ces oiseaux peuvent être attirés et trompés par les lumières artificielles lorsqu’ils quittent le nid pour rejoindre l’océan pour la première fois. Parfois, le choc avec les lampadaires peut être fatal ou causer des blessures graves, mais la plupart du temps, ils s’échouent simplement au sol.

L’intensité lumineuse serait la cause d’un pourcentage important des échouages. C’est pourquoi tout ce qui peut être entrepris dans le cadre de l’aménagement du territoire et de la sensibilisation des habitants et des élus pour diminuer le risque de désorientation par l’éclairage extérieur est fortement encouragé pour préserver cette espèce. Plusieurs villes ont signé avec la SEOR des chartes et conventions de réduction des nuisances lumineuses extérieures et de soutien au sauvetage des oiseaux échoués. L’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN) fait état d’études ayant démontré les effets néfastes de l’éclairage extérieur public sur l’équilibre de la faune et de la flore. De nombreuses espèces voient leurs comportements modifiés en raison d’une lumière non appropriée. Il est donc important de trouver un équilibre pour mieux éclairer et éclairer juste. Le luminaire Griff XL est destiné à l’éclairage routier. De forme trapézoïdale allongée, il dispose d’ailettes sur le dessus qui assurent sa régulation thermique. Il peut recevoir de 8 à 80 leds via une large gamme de températures de couleur et de photométries qui permettent de répondre précisément aux besoins d’éclairement du projet dans le respect de l’environnement.

Le luminaire Slide L est conçu pour l’éclairage extérieur urbain ou d’ambiance. Entièrement fabriqué en aluminium, il se décline en 5 versions (1, 2 ou 4 feux) au design original. Pensé pour adopter un positionnement parallèle à la chaussée, Slide offre une alternative élégante au déport des luminaires au-dessus de la zone à éclairer. Les luminaires possèdent une prise NEMA socket sur laquelle est installé un noeud communicant pour la télégestion.

Photo du Nouveau Pont, rivière Saint-Denis, La Réunion. Dossier éclairage extérieur
© Ragni

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Brousse-le-Château (Aveyron), par Disano

Photo du château de Brousse-le-Château (Aveyron). Dossier éclairage extérieur
© Mickaël Daffas

Le château médiéval, classé monument historique depuis le 2 mars 1943, surplombe le village. Véritable forteresse, il comprend un donjon, une succession de tours incluses dans des remparts couronnés de mâchicoulis et percés de nombreuses meurtrières. Cet ensemble protège le logis des seigneurs, le puits-citerne, le four à pain, à l’intérieur d’une haute cour et d’une basse cour. Après avoir appartenu aux comtes de Rouergue, de Toulouse puis de Rodez, le château devint la propriété des Arpajon, l’une des puissantes familles de la noblesse française, de 1204 à 1700. Un temps, propriété des Grandsaignes, il fut racheté en 1785 par François Peyrot de Vailhauzy et vendu en 1839 à la commune, qui le transforme en presbytère. Sauvé de la ruine grâce à des chantiers de bénévoles impulsés par l’association de la Vallée de l’Amitié, il sera administré et aménagé par les membres du Foyer rural jusqu’en 2007. Il est, depuis cette date, géré par la commune.

Photo du château de Brousse-le-Château (Aveyron). Dossier éclairage extérieur
© Mickaël Daffas

La vétusté de l’éclairage extérieur existant entraînait des consommations d’énergie importantes et la commune a souhaité rénover l’ensemble de l’installation équipée de luminaires au sodium haute pression.

« En collaboration avec le distributeur local, la société Malrieu, explique Nicolas Courrèges, technico-commercial chez Disano, nous avons proposé les projecteurs Rodio 1891 fabriqués en Italie, en quatre puissances, 79 W, 157 W et 269 W, et dotés d’une température de couleur de 2 200 K. Nous avons procédé à des essais avec l’installateur Mickaël Daffas afin de positionner les projecteurs dans le respect de l’environnement et d’obtenir le bon rendu sur la pierre d’Aveyron. Une fois le projet validé par l’architecte des bâtiments de France, nous avons livré 42 appareils. »

Cette rénovation a permis de réaliser 60 % d’économies d’énergie.

Photo du château de Brousse-le-Château (Aveyron). Dossier éclairage extérieur
© Mickaël Daffas
Photo du château de Brousse-le-Château (Aveyron). Dossier éclairage extérieur
© Mickaël Daffas

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Digue de mer, Dunkerque (Nord), par Comatelec Schréder

Photo de la digue de mer, Dunkerque. Dossier éclairage extérieur
Installateur : Eiffage Calais – Citeos – Citelum Bureau d’études : Ingérop © Comatelec Schréder. Photo Marc Detiffe

Depuis 2018, Dunkerque fait partie des rares villes en France où les transports publics sont gratuits pour tous et toutes. Dans le cadre de la mise en place du THNS (Transport à haut niveau de service), la ville a réaménagé l’espace public de son centre-ville, dans le but de le rendre plus attractif. Le réseau de bus a également bénéficié d’une amélioration, avec la mise en place d’un BHNS (Bus à haut niveau de service). Les objectifs de ce projet visent à :
– réorganiser le réseau routier afin de fluidifier la circulation entre tous les usagers,
– créer de nouveaux espaces pour les piétons,
– créer des conditions de stationnements plus simples.

Cet aménagement permet de renforcer la place et l’accessibilité des transports en commun au centre de la ville. Pour cette restructuration de l’espace public, la gare routière a été créée sur l’ancien parking SNCF.

L’éclairage extérieur public a été rénové. Le bureau d’études Ingérop a sélectionné la solution d’éclairage Yoa de Comatelec Schréder. L’esthétisme du luminaire lui permet de s’intégrer dans l’environnement urbain. Yoa est équipé des crosses Lucea et Lyre, spécialement conçues pour cette opération. Ces ensembles, personnalisés par l’ajout de leds blanches et bleues, créent une une ambiance singulière et permet de mettre en avant les zones dédiées aux arrêts de bus de la gare routière.

De plus, tous les luminaires installés dans le cadre de ce projet sont complétés par le système de gestion DALI. Cette technologie facilite la gestion de l’éclairage en permettant aux responsables techniques et techniciens d’interagir rapidement avec les points lumineux souhaités.

La température de couleur est de 4 000 K. Au total, ce sont environ 350 Yoa qui ont été installés dans les rues du centre-ville dunkerquois. Ce réaménagement de l’éclairage extérieur public permet de maximiser les économies d’énergie.

Photo de la digue de mer, Dunkerque. Dossier éclairage extérieur
© Comatelec Schréder. Photo Marc Detiffe
Photo de la digue de mer, Dunkerque. Dossier éclairage extérieur
© Comatelec Schréder. Photo Marc Detiffe

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