Uniformatic, fabricant français de produits pour l’infrastructure des réseaux, propose aujourd’hui un ensemble de services pour aider ses clients à sécuriser leur investissement, gagner du temps de déploiement sur site et optimiser le fonctionnement de leurs installations. Yves Dalbergue, président d’Uniformatic, nous présente ces nouveaux services et souligne la volonté du fabricant de faire monter ses clients en compétences.
Pouvez-vous nous présenter les services proposés par Uniformatic ?
Yves Dalbergue – Les clients pouvaient déjà configurer en ligne leur baie 19 pouces grâce à notre configurateur Uni-Baies. Aujourd’hui, le tout dernier service que nous proposons leur permet de recevoir leur équipement déjà assemblé suivant leur configuration. Ce service offre un gain de temps considérable pour nos clients, car le montage sur site est souvent très chronophage et source d’erreurs. Véritable point fort, notre atelier de fabrication est doté d’une riche expérience et des derniers outils de production. Il nous permet de réaliser tous types de cordons, des plus standards aux plus complexes dans des délais calculés en coopération avec nos clients. Nous réalisons ainsi sur mesure de multiples câbles cuivre (RJ45, coaxial, multipoints…) et optiques (jarretière, fibre pré-connectée, tiroirs…) suivant les schémas de câblage souhaités par les clients. Concernant les bornes Wi-Fi, les switches et les routeurs, nous proposons un service de pré-configuration des équipements dans notre atelier, afin de réduire le temps de paramétrage sur site. Enfin, parmi nos autres services, nous avons développé une gamme autour de la fibre optique. Cela comprend une formation théorique et une formation pratique pour nos clients qui ont décidé de franchir le pas et d’investir dans cette nouvelle branche. Pour ceux qui n’ont pas encore le budget d’achat, ou le volume d’installations qui le justifie, nous proposons dorénavant la location de soudeuses optiques pour des besoins ponctuels.
Pour quelles raisons avez-vous développé ces services ?
Y. D. – Nous avons fait le constat qu’une partie non négligeable des projets échappait à notre clientèle, soit par crainte d’aller vers l’inconnu, soit freinée par les idées reçues quant à la complexité ou au coût du déploiement des nouvelles technologies courant faible et fibre. Notre rôle est d’accompagner nos clients dans la mise en œuvre de nos solutions. Les entreprises d’électricité n’ont pas forcément la connaissance technique des produits dédiés aux réseaux internet. Le marché est en pleine évolution et nos clients électriciens ont besoin d’être formés et informés des dernières normes et techniques utilisées. Nous leur apportons donc les supports dont ils ont besoin. L’objectif est d’optimiser l’investissement, car il est inutile d’investir plus pour un produit de qualité s’il ne fonctionne pas à pleine capacité une fois installé.
Pourquoi accompagnez-vous la montée en compétences de vos clients ?
Y. D. – L’information et la formation sont des éléments primordiaux. Sur beaucoup de chantiers, les choses ne sont pas faites dans les règles de l’art. Lorsqu’il s’agit de courant fort, les erreurs d’installation se constatent sur l’instant. Ce n’est pas le cas pour les courants faibles. De nombreuses technologies arrivent sur le marché et si elles ne sont pas mises en œuvre conformément aux normes, elles perdent toute leur valeur ajoutée. Si un électricien installe nos solutions en suivant nos préconisations, ses clients seront satisfaits et pourront profiter pleinement d’une installation performante. Les clients ne veulent pas seulement du prix, mais aussi de la qualité et de l’accompagnement. Cette nécessité d’accompagnement s’illustre pleinement avec le réseau FTTH qui, après une phase de déploiement national, va entrer dans une phase de maintenance et d’évolution locale qui ne sera plus dans les mains des grands installateurs nationaux. Il y a donc beaucoup de places à prendre pour des acteurs locaux. C’est le moment pour nos clients d’investir en formation et en matériel pour réaliser un virage dans leur activité ou ajouter une corde à leur arc. Le besoin est considérable, mais nous remarquons que les électriciens craignent d’investir. Il faut leur donner confiance et leur faire découvrir ce monde nouveau pour eux.
Propos recueillis par Alexandre Arène