ABB Ability Energy and Asset Manager se compose de deux briques pouvant participer au DCIM : une brique Energy Manager qui est un EMS (Energy Management System) et une brique Asset Manager qui permet de manager l’état de santé de son installation et des actifs de l’infrastructure d’énergie électrique. La fonction Energy Manager agglomère la totalité des informations liées aux consommations des équipements. Cela peut-être de l’énergie électrique, mais aussi de l’eau en intégrant des compteurs et composants de marques différentes. On agglomère ces informations au plus près des charges ; la première étape étant un état des lieux des consommations du site avec des données précises et comparables puis seront engagées des recherches d’optimisation et de comparaison dans le temps pour faire des benchmarks. Cela permet aussi de gérer des seuils, pour des actions de « peak saving » par exemple, d’envoyer des informations au DCIM ou d’analyser toutes les situations et de les comparer dans le temps (saisonnalité, météo ou températures pour le cooling).Toutes ces informations si elles sont stockées sur notre plateforme cloud seront accessibles depuis n’importe quel appareil, en multi-sites et multi-utilisateurs avec des droits. Ce service peut aussi être plus local sans envoyer des données dans le cloud si l’utilisateur le décide.

ABB Ability Asset Manager permet d’identifier et d’optimiser le comportement des équipements d’un site à tout moment et ceci grâce à une interface graphique intuitive. La remontée des informations, image de l’état de santé de l’installation peut concerner les onduleurs, les appareils de coupure et de protection en basse et moyenne tension sur des indicateurs tels que l’usure, les conditions d’exploitation, les alertes et planning de maintenance,… Toutes ces données sont visibles pour l’exploitant ou les services techniques. Pour la maintenance notamment cela permet de gérer des astreintes ou des interventions. L’objectif peut être lorsque cela est possible de décaler des calculs. Sur des sites ayant plusieurs marques ou générations de machines différentes il est possible de faire un benchmark et par exemple de décider de remplacer des équipements comme des groupes froids pour améliorer un rendement et faire des gains importants et rapides. Pour les onduleurs cela peut permettre également d’adapter les plannings de maintenance ou d’anticiper des investissements en ayant un calcul clair et fiable du ROI.

Propos recueillis par Jean-Paul Beaudet