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Mesure et pilotage dans le bâtiment : une clé face à la crise énergétique ?

En France, l’immobilier consomme 44 % de l’énergie, dont 30 % sont perdus dans des bâtiments mal exploités. Un véritable gaspillage, alors que les économies sont aisément accessibles. Comment ? En installant un système doté de mesure et pilotage. Sans cela, un bâtiment existant consomme environ 300 kWh/m²/an. Avec, c’est en moyenne 180 kWh/m²/an, soit 40 % moins.

Face à l’inflation des coûts de l’énergie, ces économies permettent d’absorber les hausses de prix et d’améliorer la santé financière des entreprises occupant le bâtiment. Si toutes les entreprises prenaient le contrôle de leurs consommations, le risque de coupure d’électricité à l’échelle du pays diminuerait. Economiser l’énergie dans le bâtiment, c’est possible ! Il suffit de suivre 4 étapes, à partir d’un audit pour faire le point sur sa situation. Cette entrée dans une démarche d’efficacité énergétique permet de prendre clairement conscience de ses usages énergétiques, conduisant potentiellement à 10 % d’économie d’énergie.

La mesure, pour comprendre comment on consomme

Dans le tertiaire, il y a encore trop peu de mesure, « même si l’on constate que la crise énergétique pousse les exploitants à réaliser des plans de comptage, reconnaît Julian El Khoury, Directeur Digital Power chez Schneider Electric France. Mais aujourd’hui, plus de 90 % des bâtiments ne sont toujours pas connectés à un logiciel de visualisation de leurs informations énergétiques. » Sans cette mesure, impossible de connaître comment l’énergie est consommée dans le bâtiment. L’objectif est de « voir pour comprendre et comprendre pour agir ». Effectivement, on ne peut pas économiser quoi que ce soit sans l’avoir mesuré au départ ! La mesure par des solutions de comptage et de sous-comptage connectées à un logiciel permet de repérer les équipements (éclairage, eau chaude sanitaire, chauffage ou encore climatisation) qui consomment plus que la normale, sur lesquels on peut agir. Selon l’énergie mesurée, on saura décider s’il vaut mieux remplacer un appareil vieillissant, installer des LEDs à la place d’ampoules classiques ou changer sa chaudière au fioul par une pompe à chaleur. Cette aide à la décision par la mesure permettrait à elle seule d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie sur sa facture !

« N’oublions pas non plus que la mesure constitue la base du décret tertiaire, qui exige non seulement de connaitre la consommation de son bâtiment lors de son année de référence, précise Julian El Khoury, mais en plus de remonter ses données de mesure sur la plateforme OPERAT (gérée par l’ADEME), pour attester les réductions des consommations énergétiques. » Et ce n’est pas tout, puisque la mesure de l’énergie permet aussi de savoir si on a la puissance suffisante pour ajouter des bornes de recharge sur le parking de son bâtiment, sans changer de contrat ou d’installation électrique.

« 90 % des bâtiments ne sont toujours pas connectés à un logiciel de visualisation de leurs informations énergétiques. »

 Un système de pilotage pour consommer l’énergie nécessaire, pas plus !

Après la mesure, le pilotage. Plus un bâtiment est géré, contrôlé et piloté, plus importantes seront les économies d’énergie réalisées, jusqu’à 40 %. « 40 % c’est énorme pour faire face à la crise énergétique et c’est aussi le premier palier des obligations du dispositif Éco Énergie Tertiaire à atteindre en 2030, affirme Nathalie Champeaux, Directrice Marketing Digital Building chez Schneider Electric France. De surcroît, un système de pilotage, appelé aussi Gestion Technique du Bâtiment GTB, est exigé par le décret BACS. » L’objectif est, avec le pilotage, de consommer l’énergie au juste besoin. Selon le baromètre 2021 de l’Immobilier Responsable de l’OID, une GTB permettrait d’économiser 53 % d’énergie, rien qu’en contrôlant le chauffage et la climatisation, qui sont les principaux postes de consommation d’énergie dans le bâtiment. Elle est ainsi un organe indispensable au bon fonctionnement d’un bâtiment, en matière de consommation d’énergie, comme de luminosité, de qualité de l’air intérieur, de confort, de services… « Il est donc temps aujourd’hui d’équiper ses bâtiments, conclut Nathalie Champeaux. Les systèmes de mesure et de pilotage permettent de faire 30 et 40 % d’économie d’énergie. Bien sûr, cela ne s’ajoute pas, mais c’est de toute manière beaucoup plus que les 10 % de réduction des consommations attendus par le gouvernement pour faire face à la crise énergétique actuelle. Il serait dommage d’attendre encore, puisque l’Etat a prévu des dispositifs d’aide pour financer l’efficacité énergétique, à l’instar des Certificats d’Economie d’Energie (CEE) et que le retour sur investissement pour ces systèmes est chaque jour plus court, face à l’inflation constante et rapide des prix de l’énergie ! »

>> Mesure et pilotage : quelles solutions choisir ?

La performance de certains logiciels pour le suivi de la mesure, comme EcoStruxure™ Power Monitoring Expert dans les grands bâtiments, ou comme EcoStruxure™ Facility Expert dans ceux de taille plus modeste, n’est plus à prouver. Power Monitoring Expert (PME) est un système de gestion de l’énergie multifluide, multisite et interopérable. Facility Expert (FE) est un logiciel de supervision Plug&Play facile à intégrer et à utiliser. Ces outils permettent de collecter les données, de les agréger et de les contextualiser, pour identifier les gisements d’économie d’énergie, mais aussi pour connaître en permanence l’état de son installation pour qu’elle fonctionne plus longtemps. Ils sont déjà largement éprouvés avec de nombreux retours d’expérience. Dans le monde, on compte 25 000 installations avec PME et le nombre d’exploitants de petits bâtiments satisfaits par FE se comptent par centaines rien qu’en France. C’est le cas du Centre Hospitalier Universitaire de Lille, découvrez l’histoire en image.

Côté pilotage du bâtiment, la GTB dernière génération comme EcoStruxure™ Building Operation (EBO) est composée de capteurs (sondes de température ou de pression, par exemple) et d’actionneurs (contacteurs de pilotage de l’éclairage, vannes de régulation d’une chaudière…), qui remontent des informations aux automates et contrôleurs. Au-dessus, EBO compte une supervision qui fédère l’ensemble des automates, tout en apportant une interface homme-machine. Elle constitue ainsi la colonne vertébrale du bâtiment qui collecte 95 % des informations. Bonus avec EBO : parce qu’elle est interopérable, elle est capable de remonter les données de tous types d’équipements du bâtiment, via le protocole de communication Bacnet IP. Il suffit de renseigner l’adresse IP de l’équipement pour communiquer avec lui. Mais qui dit interopérabilité, dit aussi risque de faille de sécurité puisque les équipements parlent tous d’une même voix. C’est pourquoi EBO est l’un des premiers systèmes à intégrer le protocole Bacnet Secure, pour sécuriser tous les échanges. Si cela ne suffisait pas, elle présente aussi le composant Secure Boot, un micrologiciel qui garantit qu’il n’y aura aucun risque de falsification au démarrage de l’automate. Enfin, pour garantir le confort d’utilisation des applicatifs de l’entreprise par les usagers, EBO répond à la norme SAML 2.0 d’authentification, couplée à l’Active Directory du client pour gérer la politique de mot de passe des collaborateurs en toute sécurité.

Schneider Electric a de surcroît ajouté une brique servicielle, appelée Building Advisor, à sa GTB nouvelle génération EBO, pour vérifier que les équipements sont dans la configuration la plus efficace possible. Cette solution fournit des données clés sur les opérations du bâtiment et repère les anomalies pour effectuer une maintenance prédictive. Building Advisor sert ainsi à diviser par trois les visites d’entretien ! La dernière version permet en plus de lancer des alarmes depuis EBO, en cas de dysfonctionnement ou de pic de consommation. Elle contrôle également en permanence l’état des équipements du bâtiment, pour une durée de vie plus longue.

Pour savoir quels leviers activer pour optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments, consultez notre brochure qui détaille les quatre étapes pour réduire les consommations d’énergie.

 

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