La SNEF a sollicité Christophe Lavergne pour la gestion de l’éclairage d’ambiance d’environ 500 luminaires, pour l’ensemble des locaux du Grand Palais éphémère, aussi bien pour les espaces d’expositions que tous les extérieurs. La grande particularité de ce lieu est que le grand espace événementiel est divisible et doit pouvoir bénéficier de la même optimisation lumineuse.
« Compte tenu de la taille du bâtiment, je suis parti sur le protocole KNX associé à Dali pour la gestion des éclairages. J’ai été missionné pour scénariser l’éclairage d’ambiance. Je n’ai pas été sollicité pour le GTB ou l’efficacité énergétique par exemple », décrit Christophe Lavergne.
Le projet a duré plus de 10 mois. La première phase d’étude a été déclenchée en août 2020 et la mise en service de Dali a été faite en juillet 2021.
Le projet
La mission principale reposait sur deux grandes phases. La première, avant-projet, a consisté à travailler sur l’interdimensionnement de la partie Dali. « Comment allions nous répartir tous ces luminaires pour ne pas dépasser les 64 éclairages au maximum pour les 16 passerelles ? Les répartir sur les 4 tableaux divisionnaires du site », pose Christophe Lavergne. Les ambiances sont faites avec des préréglages sur l’intensité des éclairages blancs. Il n’y a pas de jeu sur les chaud-froid ni de RVB, uniquement sur l’intensité. « La deuxième phase, et non des moindres, a été la mise en service. Cela n’a pas été une mince affaire, car l’architecte voulait tout connaître et valider l’éclairage final avant la mise en service définitive. Nous avons donc effectué ces phases en deux temps afin de réajuster l’installation selon les desiderata », explique Christophe.
Le KNX n’est pas rattaché à la GTB. Tout est contrôlé par une application dédiée. L’ensemble est donc piloté par des boutons KNX et par une tablette tactile dotée d’une supervision. Il y a une dizaine de pages permettant le contrôle des plus de 20 zones lumineuses en variation, avec visualisation des états. Les commandes sont de type On/Off, des sliders pour envoyer des valeurs de luminosité, et des boutons permettant d’envoyer directement des valeurs de luminosité de 10 à 100 % avec des incréments de 10 à chaque fois. « Malgré un projet 100 % éclairage, nous n’avons pas mis un full Dali par souci de gestion. Nous n’aurions pas eu la maîtrise totale des éléments. C’est pourquoi nous avons préféré associer KNX et Dali pour la récupération et la gestion des scénarios et des données », confirme-t-il.
Complexité, contraintes, problèmes
La contrainte principale était la hauteur. Dès qu’un luminaire était à reparamétrer ou tombait en panne, il fallait faire appel à la nacelle pour changer l’élément, voire appeler un cordiste. Cela prenait au minimum 2 heures. Ensuite, le planning était très serré, surtout pour la phase 2, d’autant que les délais ont été considérablement réduits. SBE a dû travailler de nuit pour pouvoir tenir les délais et faire face aux différents problèmes rencontrés.