Des chiffres viennent rappeler l’importance de la performance énergétique des logements : ils représentent plus de 40 % de la consommation énergétique globale, soit bien plus que l’industrie ou les transports. Un tiers du parc résidentiel est constitué de 740 000 copropriétés comportant 9,7 millions de logements, des bâtiments souvent construits avant les années 80 et mal isolés. Une grande part de cette énergie (électrique ou énergie fossile) est consommée par les installations CVC (chauffage, ventilation, climatisation). Réduire l’impact environnemental de ces bâtiments est donc une priorité pour tenir les engagements européens et internationaux de la France, mais aussi pour réduire les charges des propriétaires et locataires, accroître le confort et valoriser le bien. Pour cela, des aides financières et des prêts individuels et collectifs sont disponibles afin de mener à bien ces opérations de rénovation.
De nouvelles réglementations en 2021 concernant la performance énergétique des copropriétés
La loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021 va accélérer la rénovation écologique des bâtiments avec, en particulier, des mesures pour éradiquer les « passoires thermiques ». Les propriétaires de logements classés G devront dès 2023 réaliser des travaux de rénovation énergétique, des logements qui seront interdits à la location dès 2025, puis 2028 pour la classe F et 2034 pour la classe G. L’article 158 de la loi prévoit la réalisation d’un audit énergétique réglementaire au 1er janvier 2022 pour les logements F et G, 2025 pour la classe E et 2034 pour la classe D.
La loi définit ce que sera une « Rénovation énergétique Performante » pour obtenir un classement A ou B. Cette rénovation (article 155) devra comporter l’étude de 6 postes de travaux de rénovation : isolation des murs, isolation des planchers bas, isolation de la toiture, remplacement des menuiseries extérieures, la ventilation, la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire ainsi que les interfaces associées.
Évolution du diagnostic de performance énergétique
Autre point à noter : l’évolution du diagnostic de performance énergétique ou DPE depuis le 1er juillet 2021. Ce nouveau DPE concerne les copropriétés et devient opposable et juridiquement contestable par un acquéreur ou un locataire. Sa méthode de calcul change, avec la généralisation de la méthode 3CL : calcul des consommations conventionnelles du logement. Ce nouveau DPE prendra en compte le mode de chauffage et d’éclairage et les systèmes de ventilation. Il pourra donner des recommandations de travaux pour améliorer la classe énergétique, et les classes A à G seront calculées sur 2 facteurs : l’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre.
Si les travaux d’isolation sont souvent considérés comme prioritaires, en particulier pour les immeubles des années 70, peu isolés, des améliorations et des gains importants peuvent être obtenus du côté du chauffage et de la production d’ECS (eau chaude sanitaire).
Maîtriser les consommations d’énergie dans les parties privatives et les parties communes d’une copropriété
La première étape sera de cerner les besoins de la copropriété, de définir les objectifs à atteindre et d’organiser la démarche des travaux. L’accompagnement peut être assuré par des organisations professionnelles, des associations spécialisées au service de l’habitat et des copropriétaires, ou des professionnels qualifiés. Un service public pour aider les citoyens dans les domaines de l’énergie, de la rénovation énergétique et des énergies renouvelables est à la disposition des particuliers : les espaces-conseil FAIRE (www.faire.gouv.fr).
Le chauffage représente plus de 60 % de la facture énergétique d’un logement, plus d’un tiers du parc étant en chauffage électrique et deux tiers en boucle d’eau chaude. L’ECS représente 20 % de la facture. Des experts estiment que 90 % de cette facture d’énergie peut être mieux gérée. Les autres postes (éclairage, ascenseurs) sont moins importants, mais aussi susceptibles d’améliorations intéressantes, pour des dépenses qui ne sont pas toujours très importantes.
Des pistes pour réduire les consommations des parties communes
Il existe de nombreux postes de dépenses énergétiques dans les parties communes d’une copropriété (hall, couloirs, parking, éclairage extérieur). Des investissements souvent faibles ou modérés peuvent permettre des économies importantes pour l’éclairage ou les ascenseurs.
Le choix des ampoules basse consommation de type LED va permettre de diminuer la consommation de chaque luminaire, mais aussi d’augmenter sa durée de vie et de réduire les interventions pour sa maintenance. Ces solutions LED sont maintenant bien adaptées à tous les environnements, de l’éclairage d’une allée ou d’un parking à celui d’un couloir. « Pour un parking, ce seront par exemple des tubes à LED fiables et efficaces, pour un éclairage dirigé qui aide à l’orientation et révèle les points de danger ou les obstacles, explique Tom Serriere, chef de Produits Sasu de Ledvance. Ledvance offre une variété de solutions spécifiques pour les parkings et garages souterrains : des systèmes de gestion de l’éclairage via des détecteurs assurent un éclairage adapté en fonction des conditions extérieures. Le contrôle de zone permet de réduire encore plus les coûts d’exploitation, grâce notamment à la détection de présence et de mouvement. »
Une détection de mouvement et de présence qui a aussi son importance dans les halls et couloirs. Benoit Henneton, responsable Marketing de B.E.G., le confirme : « Une solution rationnelle est l’utilisation de détecteurs de présence et de mouvement. Le détecteur de présence a été spécialement conçu pour être fixé au plafond et pour des utilisations à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments. Il possède généralement un champ de détection de 360°. B.E.G. propose dans sa gamme des détecteurs de présence pour chaque application. Le détecteur de mouvement est idéal pour des commutations simples à l’extérieur par exemple, et réagit à des mouvements d’une certaine amplitude. Les détecteurs de présence réagissent au moindre mouvement et assurent une mesure permanente de la luminosité ambiante. L’enclenchement de l’éclairage et d’autres charges par des détecteurs de présence peut être intégré à différents systèmes : KNX, DALI et DIM. Côté technologie, ce seront des capteurs infrarouges passifs (PIR) ou des capteurs HF, qui ont l’avantage d’être insensibles à la température et peuvent être montés dans des hublots. »
Des solutions qui vont permettre de réduire les consommations en évitant des périodes ou des durées d’éclairage inutiles tout en répondant aux besoins des utilisateurs.
Installer des ascenseurs moins gourmands en énergie et d’entretien plus facile
Dans les copropriétés comportant un nombre d’étages élevé, les ascenseurs sont l’un des gros postes de consommation des parties communes et, là aussi, les technologies évoluent avec un objectif de réduction des consommations d’électricité mettant en œuvre des moteurs à plus haut rendement et la généralisation de l’éclairage LED.
Julien Lanners, directeur commercial Rénovations de Kone France donne l’exemple des nouvelles gammes DX de Kone. «Depuis 2008, l’efficacité énergétique de nos ascenseurs a gagné jusqu’à 70 % avec l’utilisation du système d’entraînement plus efficace Kone EcoDisc (technologie gearless sans réducteur). Et notre entraînement régénérateur lors de la descente en charge produit de l’énergie qui peut être réutilisée immédiatement dans l’immeuble. Nous avons aussi des solutions de veille améliorées pour diminuer les besoins énergétiques lorsqu’il n’est pas utilisé. Autre gain pour la réduction des coûts et délais de maintenance : tous nos nouveaux ascenseurs sont connectés et un boîtier posé dans l’armoire de commande permet de suivre plus de 200 paramètres. Ils sont analysés en temps réel, et grâce à l’intelligence artificielle les dysfonctionnements sont anticipés. Le système prédictif indique au technicien l’origine exacte du dysfonctionnement et lui permet de disposer des bonnes pièces de rechange lors de son intervention. »
Julien Lanners le confirme : « Depuis un à deux ans, le marché de la rénovation est dynamique, à cause d’un parc âgé souvent de 25 à 30 ans, et dans nos offres, nous mettons en avant les économies d’énergie et la surveillance 24 h/24 et 7 j/7. »
Passer à des logements intelligents à faibles coûts énergétiques avec des solutions de domotique
Des solutions simples à mettre en œuvre, y compris en rénovation, pour monitorer les besoins et les consommations énergétiques d’un logement sont proposées par plusieurs spécialistes. Avec, pour objectif, une gestion intelligente, efficace et écoresponsable de l’énergie pour en optimiser la consommation sans diminuer le confort.
Manish Pant, vice-président Home & Distribution de Schneider Electric, le rappelle : « Notre consommation d’électricité domestique va doubler d’ici à 2050, alors même que nous devons tout mettre en œuvre pour réduire les émissions de CO2 de nos maisons. Nous devons résoudre ce dilemme. Tandis que nous équipons nos logements d’un nombre croissant d’appareils connectés à l’Internet des objets (IoT), notre capacité de contrôle et de gestion de nos besoins d’énergie à domicile est tout simplement non négociable. Il est essentiel de disposer d’un système de gestion de l’alimentation interopérable et sûr pour en tirer des avantages notables dans nos maisons et des effets positifs sur notre mode de vie, tout en contenant nos dépenses d’énergie et nos émissions de CO2. Aujourd’hui, nous donnons aux consommateurs la possibilité de faire des choix d’énergie durable et de contrôler activement leurs besoins en électricité. »
Schneider Electric a présenté au CES 2021 son tableau électrique résidentiel de nouvelle génération destiné au marché européen. Ce tableau, au cœur de l’écosystème Wiser du constructeur, permet de contrôler depuis un seul endroit tous les besoins en énergie des appareils connectés de l’appartement ou de la maison à l’aide d’algorithmes d’intelligence artificielle. En associant l’efficacité du tableau électrique au logiciel Wiser, les consommateurs ont la maîtrise totale de la production, du stockage et de la distribution d’énergie dans leur logement. Cette solution « grid-to-plug » réunit le compteur, le chargeur du véhicule électrique, le convertisseur solaire et les charges d’énergie (thermostats intelligents, par exemple) dans un système de gestion d’énergie intelligent capable de résoudre les délicats problèmes de résilience et d’efficacité de la gestion de l’électricité dans le logement. De nouveaux produits sont associés à cette solution tels que le capteur « plug and play » Power Tag ou l’écosystème intelligent de contrôle de la température, qui assure un pilotage précis, grâce à l’apprentissage automatique, du chauffage pièce par pièce en évaluant précisément les caractéristiques de chaque pièce plutôt que pour l’ensemble de l’appartement. Pour un chauffage connecté et efficace, Wiser dispose d’un thermostat connecté ou de vannes thermostatiques compatibles avec les systèmes de chauffage déjà en place (gaz, radiateurs électriques, plancher chauffant…).
Pour le marché de la rénovation, Hager a développé et enrichi sa nouvelle offre domotique coviva pour répondre à cette attente. Son contrôleur connecté est le centre névralgique de tout l’écosystème coviva. Comme l’explique Camille Delefortrie, chef de produit Smarthome d’Hager, « le contrôleur domotique coviva permet de gérer de multiples applications connectées dans le logement pour plus de confort et de sécurité : éclairage, volets et stores, caméras et/ou alarmes, chauffage… Il est possible de piloter toutes ces fonctionnalités avec un assistant local (Google Home, Amazon Alexa) ou en local et à distance via l’application Hager coviva. L’utilisateur peut facilement concevoir ses scénarios pour agir sur l’intelligence de son logement, comme l’automatisation des volets. En rénovation, c’est une solution idéale : grâce à sa technologie radio, elle s’installe sans grands travaux. En copropriété, on peut envisager une installation dans chaque logement avec un pilotage centralisé, par exemple dans le cas d’une résidence seniors où le besoin de sécurité et de confort est encore plus important. Coviva a vu son écosystème grandir en 2021, grâce aux partenariats avec Bubendorff pour le pilotage des volets via la clé Link, ainsi que l’intégration de l’application coviva sur l’écran Maxi Touch du vidéophone Comelit pour les logements collectifs ».
Legrand, avec son offre Céliane with Netatmo, propose une solution de pilotage permettant de contrôler à la fois les besoins communs au foyer (l’éclairage, les prises de courant ou les volets roulants) et les besoins complémentaires via l’ajout d’autres objets connectés (thermostat, portier, caméra…). Ces produits peuvent être pilotés localement ou à distance via un interrupteur, un smartphone ou une tablette.
Comment mesurer et suivre la consommation électrique de son logement
Pour faire des économies et les mesurer, savoir quel serait l’impact du remplacement d’un vieux chauffe-eau par un chauffe-eau thermodynamique ou encore suivre le bon fonctionnement des équipements, il faut disposer d’outils de mesure.
L’entreprise Fludia, PME spécialisée depuis près de 20 ans dans la maîtrise de l’énergie, a développé Wattspirit, un kit connecté plug-and-play et une application dédiée pour les particuliers.
Rémy Marot, de la direction du Développement de Fludia, explique son fonctionnement : « Nous avons développé Wattspirit à travers le projet Fusini soutenu par le programme d’investissements d’avenir (PIA) de l’Ademe. C’est un concentré de technologies aux compétences multiples : l’interprétation d’une mesure fine issue du compteur Linky à l’aide d’algorithmes de Deep Learning, le développement d’un capteur IoT avec une radio LoRa et la conception d’outils interactifs et intuitifs pour aller encore plus loin. Wattspirit a été conçu pour aider ceux qui s’interrogent sur leur consommation d’électricité actuelle et future et va les aider à répondre aux questions qu’ils se posent sur leurs surconsommations, le bon fonctionnement ou le bien-fondé du remplacement de certains équipements, sur l’impact d’une borne de recharge ou de panneaux photovoltaïques en autoconsommation… »
Cela va permettre de mesurer et d’apprécier les économies que nous faisons ou pourrions faire en adoptant des écogestes ou en améliorant la performance énergétique de nos appareils.
Des solutions de financement et d’aides nombreuses
Les aides publiques ou privées potentiellement disponibles sont nombreuses et ont été renforcées depuis le début de 2021, mais il faut suivre les conditions d’éligibilité et d’attribution en fonction des travaux envisagés ou des revenus de bénéficiaires.
Depuis le 1e janvier 2021, l’aide MaPrimRenov’Copropriété épaule tous les copropriétaires pour leurs travaux de rénovation énergétique permettant une amélioration significative du confort et de la performance énergétique, travaux réalisés par un professionnel RGE. Toutes les conditions concernant la copropriété sont listées sur le site www.maprimrenov.gouv.fr.
D’autres aides sont attribuées sous conditions par le programme « Habiter Mieux » de l’Anah, et pour aider au financement, l’éco-PTZ Copropriété peut aussi être sollicité. Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) peut aussi être utilisé.
Chloé Noual, directrice Stratégie de CertiNergy & Solutions, une société filiale d’Engie, experte du dispositif des CEE, donne l’exemple de La Foncière Chênelet qui a rénové des logements sociaux et utilisé des CEE pour une part du financement des travaux. « La Foncière Chênelet œuvre depuis plus de 40 ans pour la réinsertion par l’activité économique. Depuis 2009, sa mission est de construire et de réhabiliter des logements sociaux accessibles, écologiques, sains, confortables, à faibles charges et entièrement adaptés aux personnes âgées ou en situation de handicap. En 6 ans, elle devrait réhabiliter une soixantaine de logements locatifs en milieu rural à travers un contrat à impact social, signé avec l’Anah. Pour financer ces travaux, elle a signé un partenariat en 2020 avec CertiNergy & Solutions, expert du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE). La Foncière est ainsi accompagnée tout au long de ses projets pour identifier les opérations à fort potentiel d’économies d’énergie et optimiser leur financement. »
L’un des premiers projets réalisés a consisté à transformer l’ancienne école de Sancoins (18) en 13 logements sociaux. Ce chantier a mobilisé une dizaine d’entreprises locales et permis de faire travailler des salariés en parcours d’insertion du Relais 18. « Pour la réhabilitation de cette ancienne école en 13 logements sociaux écologiques, à très faible consommation d’énergie, la valorisation de nos CEE par CertiNergy & Solutions nous apporte un financement complémentaire non négligeable dans l’équilibre d’opération », explique Antoine Sgard, chargé de mission auprès du président.
« Après le succès du projet de Sancoins, la Foncière Chênelet a identifié de nouveaux projets à mettre en place comme la réhabilitation complète d’une ancienne maison de maître en 9 logements sociaux. La rénovation globale de ce bâtiment est notamment rendue possible par le financement CEE apporté par CertiNergy & Solutions. Le suivi du projet par nos équipes va permettre à la Foncière Chênelet de doubler leur prime CEE et d’atteindre un niveau de performance énergétique exemplaire», précise Aimé de La Villejégu, responsable du Partenariat chez CertiNergy & Solutions.
Intégrer des énergies renouvelables dans les bâtiments d’habitation
Inclure une production d’énergies renouvelables, en général liée au photovoltaïque, dans un projet de rénovation énergétique d’une copropriété pour réduire la consommation d’énergies fossiles, peut venir en complément de toutes les actions de réduction des consommations énergétiques (isolation, gestion des consommations, choix d’équipements d’éclairage économes…).
Les panneaux solaires, installés en toiture ou en terrasse, permettent de produire de l’électricité. Celle-ci peut être revendue, mais aussi utilisée en autoconsommation pour le fonctionnement des communs. Des panneaux solaires thermiques peuvent également produire de la chaleur destinée au chauffage ou à la production d’eau chaude sanitaire (ECS).
Ces deux solutions peuvent être conjuguées à l’utilisation de panneaux solaires hybrides. Ainsi, explique Laetitia Brottier, co-fondatrice et directrice Innovations du fabricant français DualSun, « équiper une copropriété de panneaux solaires hybrides permet de diminuer considérablement les charges pour les résidents. Cela permet de répondre à leurs besoins d’électricité, d’eau chaude et de chauffage. Cela permet également de favoriser l’autoconsommation afin de réduire l’empreinte carbone de l’immeuble. Les panneaux DualSun prennent moins de place que des modules photovoltaïques et thermiques classiques posés côte à côte sur une toiture. C’est un avantage considérable pour l’habitat collectif qui a souvent des toitures assez encombrées. L’électricité photovoltaïque produite est entièrement autoconsommée et l’efficacité de cette installation permet de diviser la consommation énergétique « non renouvelable » par plus de deux. »
DualSun donne l’exemple de la réhabilitation du bâtiment ancien « La Marseillaise » à Nantes. Ce bâtiment de 1 000 m2 a obtenu leBBC Rénovation et ne fait plus appel à aucune énergie fossile. 65 m2 de panneaux solaires hybrides (PVT) DualSun ont été déployés sur la toiture. Ces 40 panneaux PVT sont complétés par 60 panneaux photovoltaïques qui produisent 30 MWh d’électricité. Les panneaux hybrides aliment thermiquement une pompe à chaleur Heliopac de 8 kW. Cette eau chaude produite par le « verso » des panneaux DualSun va servir aux besoins sanitaires du bâtiment et réduire de plus de 50 % la consommation d’énergie liée à la production d’ECS. Une production qui représente pour un bâtiment une grande part de la facture énergétique. Quant à la production d’électricité PV, si elle se révèle supérieure aux besoins du premier bâtiment, EDF a proposé un dispositif innovant d’autoconsommation avec un surplus redirigé vers deux autres bâtiments voisins. C’est 98 % de l’électricité produite sur place qui est consommée sur place.
Jean-Paul Beaudet