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Lumières N° 36 – Dossier : Rénovation et gestion de l’éclairage tertiaire

© Ledvance. Photo Gregory Tachet

La rénovation ne consiste certainement pas, loin de là, à faire du neuf avec du vieux. D’ailleurs, on dépose les anciens matériels, on les recycle, voire on les répare, dans tous les cas, on les remplace. L’objectif premier, mieux voir, mais aussi travailler dans de meilleures conditions, éviter la fatigue visuelle, et même parfois améliorer son humeur… Et ce n’est pas une vue de l’esprit ! L’éclairage a connu de telles avancées technologiques ces dernières années que c’est comme si on passait directement de l’âge de pierre à l’âge du fer, sans période intermédiaire. Compte tenu de l’obsolescence des installations, les rénovations de l’éclairage dans le tertiaire, et plus particulièrement des bureaux, constituent de véritables révolutions tant en ce qui concerne la performance des luminaires que les systèmes de gestion qu’il est désormais possible, voire systématique, d’associer. Mais la nouveauté ne se trouve pas là car la gradation et la détection sont, depuis l’arrivée de la LED, choses entendues. Non, la renaissance de l’éclairage se situe dans ces autres fonctions : variation de la température de couleur, communication inter-luminaires, jusqu’à la gestion de l’occupation des locaux, avec des solutions évolutives qui permettent de toujours anticiper les besoins de demain.

Dossier réalisé par Isabelle Arnaud

 

RÉNOVATION :
S’ASSURER DE LA TRAÇABILITÉ DES DÉCHETS

Hervé GRIMAUD
Directeur général adjoint responsable des activités bâtiments au sein d’ecosystem
© François Daburon

Hervé Grimaud, directeur général adjoint, responsable des activités bâtiments au sein d’ecosystem (éco-organisme chargé de la collecte et du recyclage des équipements électriques, dont les matériels d’éclairage)  assure la direction du projet Démoclès/EMAT, une entité à but non lucratif qui permet, avec tous les acteurs de la chaîne de valeur du bâtiment, la traçabilité des déchets issus des activités de construction, de rénovation et de démolition.

Où en est aujourd’hui le projet Démoclès, créé en 2014 ?
Hervé Grimaud – Rappelons qu’il s’agit d’une plateforme qui organise la dépose sélective et le recyclage des éléments de second œuvre issus des chantiers de rénovation lourde et de démolition. Ce projet a permis de renforcer la traçabilité du devenir des déchets, dont les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), afin de garantir aux maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre que ces déchets sont bien traités dans le respect de l’environnement et conformément à la réglementation. Tout le travail que nous avons mené au cours de ces dernières années nous a conduits à élargir notre champ de réflexion et d’action à l’ensemble des déchets de second œuvre. Dans le cadre de l’étude de Démoclès, nous avons fait deux constats. D’abord, il est indispensable de faire des diagnostics en amont qui permettent aux maîtres d’ouvrage et aux entreprises de travaux d’avoir une bonne vision des enjeux de gestion des déchets qui vont être générés par le chantier – par exemple, avoir conscience du nombre de lampes et de luminaires qui vont devoir être déposés et leurs conditions d’évacuation. Ensuite, il faut assurer la traçabilité des déchets pour savoir où ils finissent et dans quelles conditions ils sont traités. Nous avons donc créé une nouvelle entité.

Vous faites allusion à EMAT ?
Oui, en clair « entité multi-acteurs pour la traçabilité » des déchets du bâtiment. Son objectif est de faire évoluer les pratiques de chantier et la prise de conscience de la maîtrise d’ouvrage sur le devenir des déchets, et ce, non seulement pour la REP (responsabilité élargie des producteurs) des DEEE, mais aussi pour la REP des matériaux des bâtiments. Les enjeux sont très importants lors des rénovations dans le tertiaire et les appareils d’éclairage, notamment, comportent beaucoup de matériaux différents, composants, plastiques, métal, etc., qu’il faut trier. La traçabilité des déchets du bâtiment doit impliquer toute la profession : fabricants, maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, etc. C’est ce que nous sommes en train de construire avec EMAT qui va ainsi permettre de fiabiliser les diagnostics pour mieux anticiper la gestion des déchets, que ce soit en démolition ou rénovation.

Comment fonctionne EMAT ?
Aujourd’hui, EMAT emploie une dizaine de personnes et regroupe 70 acteurs de toute la chaîne du bâtiment qui ont commencé à travailler ensemble sur la définition précise de ses fonctionnalités. Elle est financée à 50 % par France Relance, et à 50 % par six acteurs économiques représentant la maîtrise d’ouvrage, les producteurs de déchets, les éco-organismes. D’ici à fin 2021, nous allons créer une société qui constituera un outil d’information depuis le diagnostic du chantier – quels déchets vont quitter le chantier, quelles préconisations en matière de dépose et de conditionnement – jusqu’au suivi des déchets. Prenons un exemple : un diagnostiqueur évalue que la rénovation d’un bâtiment va entraîner la dépose de 200 luminaires. Il va donner ses recommandations sur la gestion de ces matériels, en indiquant notamment qu’il faut procéder à l’enlèvement des tubes fluorescents, les mettre dans un bac adapté ; puis signaler qu’il faut déposer les luminaires sans les mélanger dans une benne avec d’autres produits, etc. Si, en cours de chantier, on constate qu’aucune sortie de luminaires n’a été effectuée, une alerte est déclenchée pour y remédier. Les coûts de gestion des déchets seront répartis entre les maîtres d’ouvrage, les entreprises de travaux et les éco-organismes (second œuvre et gros œuvre).

Quel est l’apport d’EMAT pour les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre ?
La plateforme sera en mesure d’estimer pour eux la véritable valorisation du chantier, et de fiabiliser leur travail de diagnostic des déchets, car elle leur fournira une méthodologie destinée à les accompagner. En fin de chantier, au moment du récolement, le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre est informé des quantités effectives de déchets sortis du chantier. Ils bénéficient ainsi d’une logique continue d’amélioration. Les flux des déchets seront ainsi identifiés dès le départ du chantier de rénovation. EMAT va vraiment faire évoluer les pratiques de chantier, permettre que les équipements soient déposés et évacués de manière sélective et surtout favoriser le retour des matières premières dans le recyclage.

 

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Les Grands Moulins de Paris, par Sylvania

© Sylvania. Photo Arthur Pequin

Dans le cadre d’un projet de rénovation globale de l’éclairage de leurs bâtiments, les Grands Moulins de Paris font appel à Sylvania pour remplacer l’ensemble des luminaires. Les bureaux sont équipés de dalles fluorescentes 600 x 600 de 4 x 18 W.

« La singularité de cette opération, explique Nicolas Boyer, responsable du développement des nouveaux services, Sylvania, consiste à avoir associé des luminaires éco-performants (Optix) qui capitalisent sur les apports de lumière naturelle, sur la détection de présence mais également sur l’intelligence embarquée qui permet de donner des relevés énergétiques par luminaire en temps réel. Notre compréhension du marché sur l’utilisation énergétique et notre capacité technique à développer des systèmes d’éclairage intelligents répondent aux exigences réglementaires. »

© Sylvania

Grâce à la plateforme digitale et collaborative mise en place, Sylvania a intégré l’ensemble des données techniques initiales du client ainsi que la solution de remplacement Optix + SylSmart Connected Building et a obtenu un diagnostic énergétique complet. Pour la direction des Grands Moulins de Paris, il était primordial que les économies réalisées sur les consommations compensent l’investissement et les coûts de fonctionnement de l’éclairage. « Dans cette optique, nous avons mis en place un contrat de location des luminaires sur une durée de 60 mois, précise Nicolas Boyer, ce qui a permis à notre client d’accéder à des solutions LED innovantes et éco-performantes sans avoir à supporter le moindre coût financier. »

Plus de 80 luminaires à haute performance Optix, équipés de la dernière version de la solution de gestion d’éclairage SylSmart Connected Building ont été installés dans les bureaux, permettant de réaliser 89 % d’économies d’énergie. Outre l’analyse de la luminosité extérieure et de la présence, cette solution permettra prochainement d’obtenir la consommation énergétique de chaque point lumineux..

« Le plan et les données relatives au bâtiment sont entrés au préalable dans l’application, précise Nicolas Boyer, ce qui permet d’ajuster, salle par salle, les niveaux d’éclairement, la temporisation, les interrupteurs (sans fil, sans pile) afin de commander les différents scénarios. L’exploitant ou le gestionnaire pilote l’installation via son smartphone à travers un maillage sécurisé Bluetooth Mesh, avec des zones qu’il peut redéfinir si la configuration de l’installation est modifiée. »

 

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Ridi rénove… les luminaires

© Ridi

L’idée de Ridi de rénover les luminaires est partie d’une réalisation existante, un laboratoire dont les salles blanches étaient équipées de faux plafonds étanches, très difficiles à démonter ; ce qui compliquait le remplacement des luminaires encastrés. Le siège de Ridi en Allemagne a donc étudié une solution qui évitait de tout changer : après examen du luminaire existant, il a proposé de remplacer uniquement la platine du luminaire. Cette dernière va venir se fixer à l’intérieur du luminaire existant et permet de le transformer en luminaire LED maintenable et réparable. Toute la partie électrique ainsi que les sources sont retirées de l’appareil, et la nouvelle platine rééquipe complètement le luminaire qui reste en place pendant toute l’opération. Chaque rénovation requiert une analyse spécifique afin de développer la platine sur mesure. « Les luminaires que nous rénovons peuvent remplacer indifféremment des luminaires fluorescents ou à LED, explique Raynald Vilaine, chef des ventes, Ridi. L’étude de faisabilité n’est pas un projet d’éclairage, elle ne concerne que l’appareil d’éclairage qui doit fournir le même flux pour une réduction drastique des consommations d’énergie. »

© Ridi
© Ridi
© Ridi

 

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Une rénovation par la gestion par Ledvance

© Ledvance

Réaliser des économies d’énergie tout en assurant un haut niveau d’éclairement, moderniser le plus simplement possible l’éclairage traditionnel existant avec une technologie à la pointe, tels étaient les objectifs de cette rénovation. Tous les luminaires traditionnels ont été remplacés par une solution LED en association avec le système de gestion Vivares. Ce dernier, couplé à des cellules de détection de présence et de luminosité assure une réduction drastique de la consommation énergétique et offre des fonctionnalités de suivi de la maintenance et de la consommation sur le Cloud Vivares. 105 dalles Panel et 10 downlights ont été installés dans les bureaux et 30 downlights Performance dans les couloirs, tandis que 11 downlights et 4 suspensions Panel en direct-indirect équipent la salle de réunion. Tous les luminaires installés sont UGR < 19 et en technologie Zigbee.

Des scénarios ont été prédéfinis avec le système Vivares afin que les utilisateurs puissent choisir des ambiances lumineuses adaptées à leur activité (réunion de travail, projection). En tout, 38 détecteurs Vivares Zigbee L/O ont été répartis sur les bureaux, couloirs et escaliers, ce qui permet une complète automatisation du système d’éclairage. L’éclairage s’allume automatiquement à l’arrivée des premiers collaborateurs et s’éteint lorsque les locaux sont inoccupés. Des coupleurs de bouton-poussoir permettent aux usagers de grader l’éclairage, de choisir une scène prédéfinie ou d’éteindre l’éclairage manuellement. Néanmoins, le système coupe automatiquement l’éclairage lorsque plus aucune personne n’est détectée.

Grâce à l’outil en ligne Vivares, la configuration du projet a pu être réalisée en amont de l’installation, ce qui a permis un gain de temps considérable pour la mise en service. Simple et intuitif, l’appairage s’est fait grâce aux QR codes : il suffit de les placer sur le registre d’installation disponible sur le Cloud Vivares et de les scanner ensuite via l’application Vivares.

© Ledvance

Le système adapte automatiquement le flux des luminaires, quel que soit le niveau de lumière naturelle en journée ou en soirée et permet ainsi de maintenir un éclairement constant.

« Nous pouvons suivre en temps réel les niveaux de consommation grâce au monitoring énergétique. C’est simple et très ludique. Toutes les exigences ont été satisfaites, du confort aux économies d’énergie. »  Le responsable travaux et bâtiment

Grâce à la fonction monitoring, l’exploitant du bâtiment peut, en temps réel, visualiser, via un tableau de bord, l’état du parc d’éclairage (durée de vie, temps d’allumage, niveau de consommation). Cette fonction monitoring permet d’anticiper plus facilement les processus de maintenance et d’obtenir un rapport détaillé de la consommation qui doit être transmise à l’ADEME. À distance, le responsable maintenance peut modifier les paramètres sur les détecteurs, la temporisation de l’éclairage, les horaires d’allumage si nécessaire.

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L’extension d’Orly 4 mise en lumière par EAS Solutions

© Groupe ADP

L’extension de la zone Départs internationaux d’Orly 4, avec sa lumineuse salle d’embarquement quasi transparente d’une superficie de 2 500 m², bénéficie d’un éclairage 100 % LED. Cette réalisation, opérationnelle depuis juin dernier, s’étend sur 50 000 m², dont 27 000 m² en extension et 23 000 m² en réaménagement de la zone existante. Elle comprend un système de tri bagages ainsi que des zones de débarquement et d’embarquement avec accès directs aux postes avions.

Afin de mettre en lumière cet ouvrage conçu avec des matériaux nobles tels que la pierre, le verre et le bois, le Groupe ADP a choisi un luminaire linéaire LED avec réflecteur d’EAS Solutions, qui allie un haut rendement lumineux et une faible consommation.

Après environ deux années d’études techniques du produit, EAS Solutions a procédé à la fabrication des 1368 luminaires LED que compte cette réalisation.

© Groupe ADP

Conçu et fabriqué en France, le luminaire offre une efficacité lumineuse de 120 lm/W, soit 40 à 50% de plus que les traditionnels linéaires fluorescents, et apporte un gain de 20 % sur la consommation. Il est équipé de la technologie DALI qui permet une gestion centralisée de l’éclairage et une gestion du flux lumineux en fonction de la lumière naturelle, grâce notamment aux capteurs de luminosité. Son driver séparé est conçu pour fonctionner 100 000 heures avec une plage de régulation allant de 1 % à 100 %, optimisant ainsi les dépenses en énergie. Auto-protégé et résistant aux microcoupures, il peut aussi fonctionner sur réseaux secourus ADP en 200 V continu.

Équipé de LED très haut rendement, le luminaire possède un flux lumineux de 3 600 lm, une puissance de 30 W, un IRC de 80, une température de couleur de 4 000 K et une durée de vie de 54 000 h. Doté d’un réflecteur et d’un corps en aluminium, ce luminaire est réparable et peut fonctionner 24 h/24, à des températures allant de -20 à +50 °C. Il permet d’économiser plus de 80 % d’énergie et est garanti 5 ans.

 

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Requalification des espaces et rénovation de l’éclairage par iGuzzini

© iGuzzini. Photo Kris Dekeijser Ossip

En 2018, les architectes du cabinet Vakwerk ont gagné un concours pour la requalification de l’ancienne centrale thermique Ketelhuis à Delft (Pays-Bas), tandis qu’ils étaient en quête d’un siège et ont joué le rôle de concepteur, exécutant, client, entrepreneur et, naturellement, usager des nouveaux locaux. Ils ont mis au point un concept global qui a transformé en mode durable ce monument industriel séculaire. Les interventions ont amélioré la gestion énergétique du bâtiment : nouveaux sols en béton, climatisation et chauffage par pompes à chaleur, doubles vitrages et isolation du toit.

Le bâtiment est aujourd’hui le siège du cabinet Vakwerk, mais aussi un lieu central pour le quartier, pour l’Université et en général pour les habitants de Delft, puisqu’il est le siège de nombreuses entreprises créatrices et innovantes, sachant qu’on peut louer, même sur de courtes périodes, un espace de travail, équipé, de plus, pour la restauration et doté d’une salle de réunion. Les espaces reconfigurés ont diverses fonctions, l’éclairage artificiel a donc recours à différents types d’appareils.

Les suspensions Isola et iRoll assurent un effet de lumière diffuse et homogène qui, le jour, provient des grandes fenêtres allongées du toit. Au centre se dresse un bloc de bois entouré de végétaux, au sommet duquel sont aménagés des postes de travail particulièrement isolés qui permettent une concentration idéale. Sur les plafonds en bois, de nombreux encastrés Laser ont été installés ; la courbe de la voûte est, quant à elle, soulignée par des appliques View Opti Linear à optique Wall Washer. Pour renforcer l’aspect industriel de l’édifice, l’appareil iSign a aussi été utilisé, dans une application murale inhabituelle.

Les grandes surfaces vitrées permettent d’obtenir, de nuit, une totale perméabilité entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.

© iGuzzini. Photo Kris Dekeijser Ossip
© iGuzzini. Photo Kris Dekeijser Ossip

 

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Rénovation du musée de la Technique, Vienne, par Zumtobel

En rénovation, si l’on veut limiter les émissions de CO2, un éclairage moderne est indispensable pour réduire la consommation énergétique. Outre la meilleure efficacité des lampes, luminaires et ballasts, la possibilité de régulation des luminaires est aussi un facteur d’économie important. En combinaison avec une commande intelligente (détecteurs de présence, de la lumière du jour ou une horloge de commutation), il est possible d’économiser jusqu’à 70 % d’énergie.

En plus d’augmenter l’efficacité et de réduire les coûts, dans une solution lumière, la rénovation de l’éclairage permet aussi d’améliorer le confort visuel.

AVANT : 24,78 kWh/m²a © Zumtobel
APRÈS : 7,57 kWh/m²a © Zumtobel

Même si les investissements sont au départ un peu plus élevés, dans beaucoup de cas, un éclairage efficace est vite amorti. La rénovation de l’éclairage du musée de la Technique a permis de réduire la puissance connectée de 70 %. L’éclairage d’accentuation direct a été optimisé ainsi que l’éclairage indirect pour obtenir une ambiance proche de la lumière du jour. Des projecteurs ARCOS de 20/30 W ont remplacé des projecteurs halogènes de 100 W, éclairant de manière précise les objets exposés.

Puissance : 2,24 W/m²
Valeur exigée de l’éclairement à maintenir : 50 lux
Éclairement initial : 74 lux
Coûts totaux au bout de 15 ans : 6 405 € (coûts d’investissement et d’exploitation)
Coûts d’exploitation au bout de 15 ans : 4 531 € (énergie et entretien)
Économies d’énergie avec le nouvel éclairage : 70 %
Isabelle ARNAUD: Rédactrice en chef de la revue Lumières
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