Publication d’une étude pour limiter les HFC
C’est dans cette perspective que le Conseil et le Parlement européen avait décidé de réduire la quantité d’émission de ces gaz en révisant la réglementation dite F-gas. Ainsi trois organismes (l’ADEME, l’AFCE et l’Uniclima) avaient publié il y a quelques années une étude sur les solutions technologiques permettant de limiter les HFC des secteurs de la réfrigération et de la climatisation en accompagnant les entreprises dans l’application du règlement F-gas. L’étude – établie par le Consortium EREIE, ARMINES et CEMAFROID- affirme que tous les types de fluides frigorigènes, synthétiques et non halogénés (ammoniac, CO2) peuvent être utilisés à la place des HFC en ce qui concerne les installations réfrigérantes ou du conditionnement de l’air. Une solution valable également pour les solutions de clim reversible Ce qui compte avant tout dans le choix d’un fluide, c’est surtout le fait qu’il doit générer le moins de fuites possibles. Le rapport explique les freins et les avantages des nouvelles solutions proposées tout en présentant les normes déjà existantes.
Qu’en pensent l’ADEME, l’AFCE, et UNICLIMA ?
Selon Rémi Chabrillat, directeur Productions et Energies durables de l’ADEME, l’étude n’est pas seulement informationnel mais également un outil d’identification des priorités : « en plus de donner des éléments de décision pour les futurs investissements, cette cartographie est essentielle pour identifier des priorités en terme de programmes de soutien à l’innovation sur des nouvelles technologies ou de nouveaux fluides moins impactant pour l’environnement.»
Bernard Philippe, président de l’AFCE ajoute : « cette nouvelle étude va permettre à tous les acteurs de la filière réfrigération et du conditionnement d’air de guider leurs choix pour de futurs investissements, en neuf comme en rénovation, tant pour les utilisateurs (froid commercial, industriel, climatisation) que pour les industriels qui conçoivent, fabriquent, installent et entretiennent ces équipements ».
Enfin, c’est le Délégué Général d’Uniclima, Jean-Paul OUIN qui définira au mieux l’étude en expliquant quels sont ses principaux facteurs : « Cette étude démontre, s’il en était besoin, l’extrême complexité du sujet. Les solutions alternatives seront différentes pour chacune des applications et sont, de plus, à différents niveaux de développement et donc d’efficacité opérationnelle ; le facteur temps sera donc aussi important que le facteur financier. »