Et si tout était inversé ? Et si nous redoutions de traverser la lumière et que la nuit nous rassurait ?
Nous avons eu le plaisir de lire La nuit augmentée, puis La nuit virtuelle, aujourd’hui Roger Narboni (fondateur et président de Concepto) nous invite à entrer dans le monde de La nuit habitée, troisième nouvelle que le concepteur lumière (ou le faiseur de nuit…) a bien voulu nous confier.
Comme les autres nouvelles, ce récit s’inscrit dans notre démarche de garder le fil de lumière car, si le déconfinement est bel et bien opérationnel, il n’en est pas tout à fait de même de l’activité de la filière, celle de la lumière. Une lueur d’espoir, quelques étincelles, mais nous ne sommes pas encore dans le feu de l’action. Alors prenons le temps de découvrir ce monde où il n’est pas forcément nécessaire de choisir entre le tout-sombre ou le tout-lumière.
Cette fois, l’auteur, de concepteur lumière, se transforme en faiseur de nuit, à moins que ce ne soit l’inverse ? La question prend une importance telle que les municipalités, faute de pouvoir trancher, préfèrent se partager les villes selon les préférences de chacun.
Cependant, deux personnages, aussi différents que l’ombre et la lumière, et effrayés chacun par l’univers de l’autre, vont voir leurs chemins se croiser. Ne craint-on pas ce que l’on ne connaît pas ? De cette rencontre va naître une curiosité partagée du monde de l’autre, et plus si affinité.
Une fois de plus, Roger Narboni nous entraîne dans un imaginaire lumière que je vous invite à découvrir en cliquant sur l’image ci-dessous (afficher plein écran).