Longtemps perçue comme réservée à certaines régions de France, la majorité des centrales et des panneaux photovoltaïques était installée dans le sud du pays. Certes, les zones y bénéficient d’un meilleur ensoleillement, mais le manque de foncier dans les régions sudistes ont poussé les investisseurs à réorienter leur boussole. Désormais, la majeure partie des investissements se fait au Nord.

On retrouve par ailleurs de nombreux investissements dans l’énergie solaire par les communes. C’est le cas de la Mairie de Paris, qui a fait du photovoltaïque une de ses priorités. En 2013 par exemple, la Ville a créé un cadastre solaire, un indice énergétique qui permet de connaitre le potentiel solaire de chacun des bâtiments qui la composent.

Du côté du privé, certains grands groupes comme Casino, se spécialisent dans le solaire. Grâce à sa filiale Green Yellow créée il y a dix ans, le géant de la distribution propose notamment des services d’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures et les parkings des hypermarchés, dans le but de favoriser la transition énergétique des grandes surfaces.

Si le fournisseur Green Yellow produit la majorité de son énergie pendant l’été, les nouvelles technologies tendent à réduire l’écart entre la production énergétique estivale et celle du reste de l’année. En effet, les panneaux photovoltaïque, à la différence des panneaux solaires thermiques, fonctionnent mieux lorsque les températures sont modérées. Le matériel fonctionne désormais très bien lorsque le temps est couvert ou qu’il pleut.

Concernant le prix de l’énergie solaire, l’Agence Internationale des énergies renouvelables (Irena) estime que le coût moyen de l’énergie produite à partir du photovoltaïque a diminué de 13% en 2018. Ce qui pousse les fournisseurs à développer des structures de plus en plus grandes. Le coût de cette énergie est d’ailleurs amené, toujours selon l’Irena, à être moins cher que le gaz ou le charbon dans les prochaines années.