Les solutions DCIM (DataCenter Infrastructure Management) de gestion des infrastructures des datacenters centralisent la supervision et la gestion des infrastructures techniques et informatiques des salles informatiques et centres de données. Ces solutions logicielles sont devenues indispensables pour réduire la consommation électrique globale (équipements IT, climatisations, onduleurs,…), gérer l’espace physique et les changements tout en augmentant le niveau de disponibilité et la sécurité. Les exploitants passent de plus en plus de solutions artisanales (tableau Excel) à des outils de pilotage dynamiques en temps réel.
Jean-Paul Beaudet
Parole d’expert
- Pourquoi faut-il aujourd’hui implémenter une solution DCIM dans un datacenter ?
Le Datacenter est une usine numérique, qui va recevoir dans sa vie d’exploitation, plusieurs générations de matériels. Le DCIM est l’outil qui permettra de gérer au mieux les ressources, les changements, les mouvements de matériels. Il est aussi une brique importante dans la gestion de la disponibilité et du rendement énergétique.
- Les solutions DCIM sont-elles adaptées à tous les datacenters, petits ou grands, neufs ou en rénovation ?
Oui, quand il s’agit d’optimisation et de disponibilité, pour peu que les infrastructures informatiques exploitées soient critiques, il est important d’avoir une vision globale et des outils de gestion des infrastructures et ressources. Module-IT a ainsi implémenté des DCIM pour des petites salles de sociétés de services. Cela permet notamment de générer des tableaux de bords pour les clients. Construction ou rénovation, ce qui compte c’est la criticité des matériels hébergés.
- Comment réussir la mise en oeuvre et l’exploitation du DCIM par les utilisateurs ?
Implémenter un DCIM, comme tout outil logiciel, est relativement simple dans sa phase initiale, c’est-à-dire avant que l’IT soit installé. Aussi, nous prévoyons pour chaque implémentation, une première phase de paramétrage et de formation, et revenons une ou deux fois après plusieurs mois d’exploitation. C’est à ce moment que les règles de gestion sont affinées, que les seuils d’alertes sont ajustés et que les tableaux de bords sont enrichis. Cela permet également de refaire une ou deux journées de formation aux exploitants et d’approfondir ainsi l’accompagnement au changement.