Par ailleurs, Michel Moulin a exercé à de multiples reprises des fonctions de dirigeant sportif, notamment à Istres ou au Paris Saint-Germain, et a créé plusieurs sociétés liées aux mondes de la presse et de la publicité (Paru Vendu et Le 10 Sport).
Votre carrière professionnelle a toujours gravité autour du sport, et plus particulièrement du football, qu’est-ce qui vous avez poussé à vous intéresser au secteur de l’énergie en créant la société LSL-Le Studio LED et ZeCharger?
Le sport m’a ouvert les portes du monde de l’entreprise et surtout donné le goût d’entreprendre au travers de valeurs qui me sont chères comme le goût du challenge, la volonté de réussir et le partage pour mener mes équipes à la victoire.
Nous vivons dans un monde en plein bouleversement où les marchés et les personnes doivent apprivoiser rapidement les nouvelles technologies qui améliorent le confort de vie mais qui impliquent des changements sociaux profonds.
Je suis intimement convaincu que le secteur de l’énergie est l’un des secteurs les plus porteurs aujourd’hui. Je ne parle pas ici seulement en termes économiques car ce secteur touche aussi bien les particuliers que les entreprises à la fois dans leurs habitudes de vie et dans leur façon de concevoir le business.
Vous êtes dirigeant de LSL-Le Studio LED pouvez-vous nous expliquer la spécificité et le positionnement de cette société ?
Quels sont vos enjeux et perspectives pour l’année à venir ?
Les enjeux du marché de la LED sont considérables lorsque l’on met en perspective le taux d’équipement de certaines villes américaines ou japonaises et le retard que nous avons en France sur le sujet.
Nous avons commencé par équiper l’ensemble de la commune d’Istres qui cherchait depuis 5 ans un partenaire sérieux pour équiper les 16 000 points lumineux, intérieurs comme extérieurs de la ville. Fort de ce succès nous développons depuis 5 ans maintenant un tissu de grands clients (Danone, Pizza Hut, SNCF ou encore des enseignes de la grande distribution) dans des domaines d’activités très divers avec chacun leurs contraintes et leurs objectifs, qu’ils soient sociétaux ou économiques.
En parallèle de quoi nous venons de signer deux premières villes en Ile-de-France qui vont s’équiper cet été en 100% LED avec Le studio LED. Notre démarche est singulière sur ce marché car nous accompagnons nos clients et partenaires installateurs tout au long du projet de modernisation en LED de l’audit, du design des solutions d’éclairage au concept lumineux, en passant par le déploiement du parc.
Notre objectif est clairement de devenir l’un des acteurs majeurs de ce marché en pleine mutation tout en gardant notre ADN, à savoir : la proximité client, la flexibilité et la créativité qui nous caractérisent.
Nous savons qu’un client satisfait est et demeurera notre meilleur vecteur de communication.
Vous êtes également président de ZeCharger, une startup qui permet de trouver un lieu pour recharger son smartphone grâce à une application proposant un service de géolocalisation. Pouvez-vous nous expliquer plus en détail le concept qui prévaut à ZeCharger ?
ZeCharger est la première application en France permettant de localiser autour de vous les endroits qui vous proposent gratuitement un chargeur universel ultra-rapide. C’est également le premier réseau de recharge rapide de batteries de smartphone disponible dans de nombreux lieux accueillant du public (hôtels, réseaux coiffure, restaurants…) partout en France. Le principe est simple :
Il suffit aux utilisateurs de télécharger l’application ZeCharger (un service 100% gratuit). L’application surveille l’état de votre batterie et avertit l’utilisateur avant qu’il ne soit en panne de batterie.
L’application lui propose alors des établissements équipés de chargeurs à moins de 5 minutes. Zecharger, c’est également une communauté connectée car l’utilisateur peut géolocaliser ses amis pour les inviter à le rejoindre dans le lieu qu’il a choisi pour recharger son téléphone.
Que l’on soit dans le secteur de l’éclairage LED ou celui des chargeurs de smartphone nous touchons à du matériel électronique qui a pour vocation d’évoluer vers l’internet des objets (IoT) et par conséquent le développement d’une couche de services liés à la communication.
On peut ainsi dire que la boucle est bouclée, en revenant à mon premier métier : la publicité !
Vous avez exercé à de multiples reprises des fonctions de dirigeant sportif, notamment au PSG en 2008, quelles sont les compétences acquises au cours de ses expériences sportives qui vous ont aidé dans vos différents projets entrepreneuriaux ?
Etre entrepreneur c’est d’abord être curieux pour savoir saisir et développer les opportunités qui se présentent mais c’est également prendre des risques, qui permettent de se remettre en question quasi quotidiennement. C’est la ligne de conduite que je m’efforce de tenir dans chacun des projets dans lesquels je m’engage.
J’ai également appris au cours de ma carrière sportive et professionnelle à placer l’humain au centre des décisions qu’il m’a été donné de prendre. Selon moi l’esprit d’entreprendre va de pair avec le collectif et l’épanouissement de chacun des membres d’une équipe dans les fonctions qui leur sont confiées. Cette notion est valable tant dans le milieu sportif que professionnel.