Préserver notre santé, le bien-être au bureau et dans nos logements ? On répond oui tout de suite et sans reprendre notre souffle ! D’autant que nous passons 80 % de notre temps à l’intérieur d’environnements clos avec un grand risque de pathologies liées à l’air confiné qui y est souvent très pollué. Peut-on y remédier ? La ventilation est-elle suffisante ?
Le radon une autre raison de bien ventiler et purifier l’air intérieur
Le radon : inodore, naturel et… mortel
Selon l’IRSN, 11,3 % des habitations françaises sont touchées par une exposition de radon > 200 Bq/m³. La limite fixée aux États-Unis est de 150 Bq/ m³ et de 70 Bq/ m³ au Canada.
Avec un triste bilan officiel : 3 000 à 5 000 morts par an par cancer du poumon seraient liées à l’exposition au radon ! C’est le second facteur de risque après le tabac, selon l’OMS et l’IRSN.
Le radon provient de la radioactivité naturelle de la terre, et émane en permanence du sol ou des matériaux de construction. Non perceptible, il se dilue cependant rapidement dans l’air extérieur, sa demi-vie étant de quatre jours, c’est-à-dire qu’il perd 50 % de sa nocivité tous les quatre jours. Mais il va par contre s’accumuler dans tous les espaces qui sont peu ou mal aérés : cave, sous-sol, vide sanitaire, mais aussi les habitations. Une carte du risque radon est établie, avec des zones fortes comme la Bretagne et les massifs montagneux, mais pas seulement : des contrôles effectués en région orléanaise ont révélé des teneurs moyennes dix fois supérieures à la limite officielle dans certaines caves et pièces de vie.
Quelles solutions possibles ?
Il est possible de détecter en continu la teneur en radon, et la société AYKOW propose une solution en ce sens avec alarme sur seuil. Ce même système peut également déclencher tout système de ventilation ou insufflation… lors de concentration excessive du gaz au-delà de 150 Bq/m³. Une mise en surpression de la pièce favorise également l’évacuation du radon par l’extérieur du bâtiment.
« Les produits de filiation du radon sont des particules solides qui pour la plupart se fixent sur des particules de poussière infimes (aérosols) présentes dans l’air intérieur ; seule une certaine fraction du gaz reste libre. Lorsque les produits de filiation du radon sont inhalés, une fraction des particules fixées et des particules libres se dépose dans les poumons, et émettent des rayonnements alpha qui sont absorbés par les tissus pulmonaires avoisinants. Comme les rayonnements alpha sont peu pénétrants, de l’ordre de la fraction de millimètre, les lésions sont limitées au tissu pulmonaire directement exposé aux particules. En filtrant les particules de poussières infimes avec un purificateur haut de gamme performant, intégrant par exemple un filtre hyperHEPA (H12/H13), on élimine ainsi une grande partie des risques », précise Régis Saulnier.
Une étude japonaise a d’ailleurs mis en évidence l’impact significatif sur la réduction des produits de filiation du radon à partir de dispositifs de purification basés sur des filtrations filtre HEPA et de filtre à charbon actif.