Le 25 et le 26 mai dernier s’est déroulée la quatrième conférence environnementale, la dernière du quinquennat de François Hollande. Ces deux journées dédiées à l’environnement ont été inaugurées par Ségolène Royal après les accords symboliques de New York pour la COP 21.
La conférence environnementale était une promesse de campagne de François Hollande. Elle a lieu chaque année au ministère de l’environnement depuis sa création en 2012 et est organisée par le gouvernement pour fixer des objectifs environnementaux sur les douze mois à venir.
Des décisions environnementales importantes
Cette année la conférence environnementale a coïncidé avec les trente ans de Tchernobyl. Plus qu’un symbole, elle nous a rappelé les efforts à fournir. De nombreux enjeux ont été abordés lors de ces deux jours: la loi sur la transition énergétique, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) tout comme la loi sur la biodiversité, ou encore la fiscalité écologique.
François Hollande a annoncé que la France allait développer le marché des obligations environnementales. Pour favoriser les projets environnementaux, l’Etat demandera aux banques de lancer des obligations vertes. Aussi appelé « green bonds », ce serait un emprunt à long terme sur 50 ans. Elles pourraient servir à financer des projets apportant un bénéfice environnemental ou social. L’Etat encourage l’investissement dans ces obligations à travers l’Agence française de développement. Mais les critères des « greens bonds » restent encore à définir.
La deuxième prise de décision concerne le développement des énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien. Selon les souhaits de la Ministre de l’Environnement Ségolène Royal, la production d’énergie solaire devrait tripler et celle de l’éolien doubler d’ici 2023. Un arrêté fixant les objectifs à d’ailleurs été publié le 26 Avril dans le journal officiel.
Enfin la loi de la biodiversité sera, selon la ministre de l’environnement, adoptée avant l’été 2016. Cette loi prévoit, entre autres, la mise en œuvre du protocole de Nagoya (partage juste et équitable des ressources) ainsi que la création de l’Agence française pour la biodiversité.