« « La résolution de la caméra IR est le critère le plus important dans nos choix : nous privilégions la location des caméras thermographies en fonction de nos besoins»
Deux paramètres sont essentiels :
– la résolution du détecteur, les caméras sont basées sur un détecteur matriciel, et le nombre d’éléments de cette matrice augmente la qualité du résultat ;
– la sensibilité thermique (ou NETD « Noise Equivalent Temperature Difference ») qui va permettre de définir le plus petit écart de température détectable (entre 0,1 °C et 0,03 °C suivant les gammes). En effet, un défaut d’isolation ou l’apparition d’une zone humide ne se détecte quelquefois qu’avec quelques degrés d’écart.
« La résolution de la caméra IR est le critère le plus important dans nos choix : nous privilégions la location des caméras thermographies en fonction de nos besoins , cette solution nous convient parfaitement car nous intervenons dans plusieurs pays, la France, mais aussi la Chine et l’Amérique latine, et cela nous évite d’avoir plusieurs appareils et nous affranchit des contraintes d’entretien et de contrôle régulier des appareils », illustre Mustapha Forci.
Pour un audit énergétique de bâtiment, nous utilisons a minima une résolution de 160 x 120 pixels, cela permet d’enrichir nos rapports par des illustrations graphiques précises des fuites thermiques. Les caméras offrant cette résolution sont généralement de milieu voire haut de gamme et ont de meilleures caractéristiques en termes de sensibilité, angle, focus…, poursuit-il.
Côté offre, Marc Albrecht ajoute que « c’est d’ailleurs un segment qui se développe : des caméras de matrices < 160 x 120 couplées à une baisse des prix ». Une position partagée par les autres offreurs, et notamment Testo qui vient également de sortir un nouveau modèle sur ce créneau. Dans le cadre de l’application et de la transposition dans les États membres de la directive européenne 2012/27/UE relative à l’efficacité énergétique, la recherche des économies dans le bâtiment reste aujourd’hui un facteur de croissance, précise Marc Albrecht. Et avec le décret sur la rénovation énergétique du parc tertiaire qui devrait enfin paraître ce semestre, la dynamique d’usage de la thermographie devrait poursuivre sa lancée.