Les chiffres clés du projet :
- Lancement du projet : Octobre 2014 pour 110 000 m² de surface utile.
- Première phase : Instrumentalisation des 266 agences, réparties sur 9 départements (Provence, Alpes, Corse, Iles de la Réunion et les Antilles) et à 99,5 % en énergie électrique.
- Actions réalisées : Mise en place d’un compteur par agence, communication et sensibilisation du personnel, renégociation du contrat de fourniture d’énergie, avec achat d’énergie verte, instrumentalisation des agences :
- Coupure sur plages horaires des installations électriques, CVC, enseignes, et suivant l’occupation des locaux.
- Relève des consommations électriques. Synthèse et comparaison entre exercices ou encore entre surfaces, en intégrant les DJU.
- Luminaires avec détection intelligente prenant en compte présence et apport de lumière naturelle.
- Pour les rénovations : blocage des thermostats de T° afin d’éviter toute consommation superflue (hiver comme été).
- Pour la rénovation et les travaux dans les bâtiments, la notion d’optimisation de kW/h consommée/an a été inscrite dans le cahier des charges des architectes et BET mandatés.
- Certification obtenue en novembre 2015 avec 17 points forts identifiés et aucune non-conformité.
- Bénéfices réalisés à ce jour : 15 % d’économie sur les kW consommés.
- L’ISO 50 001 a fait la différence
« La démarche vers la certification ISO 50001 nous a vraiment permis de structurer et pérenniser l’approche d’optimisation des consommations que nous avions entamée préalablement. Le soutien de notre gouvernance a été aussi déterminant pour ce projet et ce dans un environnement multi-site, avec des positionnements géographiques, des habitudes et des conditions météo très différents. »
Quels bénéfices à une certification ISO 50 001 ? Quelles actions pour 2016 ?
« Ce que nous apporte l’ISO 50 001, c’est notamment une méthode et de la rigueur dans la mise en œuvre des actions ainsi que le suivi (PDCA ou roue de Deming), ce qui va, dans le temps, nous permettre d’améliorer dans la continuité nos consommations. C’est tout l’intérêt du SME (Système de management de l’énergie). Globalement, le coût de la certification est plus élevé que celui d’un audit énergétique mais, à terme, cela permet une optimisation constante. C’est pour cela que la CEPAC a retenu cette option. En 2016, nous travaillons sur le perfectionnement des équipements des bâtiments administratifs (30 000 m2) avec mise en place des compteurs de mesures par usage ainsi que la création d’un module d’analyse (Energy Manager) des consommations suivant 4 thèmes : Consommations, Comportement, Bâti, Indicateurs de performance.
Cette année sera également celle de l’intégration et de la maîtrise, dans l’ISO 50 001, de la consommation de notre flotte automobile (renouvellement avec achat d’hybrides ou tout électrique pour les trajets courts, mise en place de l’AGPA : amélioration de la gestion du parc automobile, stage d’éco-conduite, etc.). »
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Et si c’était à refaire. Quels sont les points clés de succès ?
« L’accompagnement par l’Assistance à maîtrise d’ouvrage est essentiel surtout lorsque l’entreprise n’a jamais effectué de démarche de certification ISO. Comme nous sommes multi-sites, avec 2 750 collaborateurs, il est essentiel de travailler sur la sensibilisation grâce aux outils de communication interne. L’accompagnement par une société de communication peut se révéler judicieux pour clarifier au maximum les messages. Enfin, il faut s’entourer d’une vraie équipe ISO 50 001, avec des collaborateurs issus d’horizons différents (RH, communication, contrôle de gestion, acheteurs, gestionnaires du patrimoine, réseau d’agences) qui partagent l’envie et les objectifs du chef de projet ISO. »