Entretenir une coopération internationale
En Égypte, Ségolène Royal a pu s’entretenir avec le Président Abdet Fattah al-Sissi, mais aussi avec le Ministre de l’Environnement Khalid El Fahmy et le Ministre des Affaires Étrangères Sameh Shoukry. Au cours d’un long entretien, la France et l’Égypte se sont accordées à travailler en coopération dans le projet de construction de la plus grande centrale photovoltaïque d’Égypte. Cette centrale de 20 MW sera en service courant 2017 et bénéficiera d’un prêt de 40 millions d’euros octroyé par l’AFD (l’Agence Française de Développement).
En Éthiopie, la Ministre de l’Environnement a visité avec le Premier Ministre Haile Mariam Dessalegn le plus grand parc éolien d’Afrique Subsaharienne à Ashegoda, après avoir discuté du développement et de la diversification des énergies renouvelables dans le pays en intégrant l’utilisation des énergies solaire et géothermique au circuit éthiopien, notamment en milieu rural.
Enfin, Ségolène Royal s’est rendue au Sénégal pour poser la première pierre d’un projet de production locale d’énergie à partir de panneaux photovoltaïques, après s’être entretenue avec le Président Macky Sall. Puis, elle s’est rendue en Côte d’Ivoire pour rencontrer Akinwumi Adesina, le Président de la Banque Africaine du Développement, avant de se rendre en Guinée pour s’entretenir avec le Président Alpha Condé.
L’Afrique, un acteur clé du développement écoresponsable
Si l’Afrique est le continent le moins pollueur avec une part des émissions de GES mondiales de 3 % seulement, il est celui qui souffre le plus d’un point de vue climatique à cause de la déforestation massive et de la pollution de l’eau. Encore aujourd’hui, 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, et 80 % vivent en milieu rurale. Ainsi, la problématique africaine est d’allier développement durable et transition énergétique avec croissance et amélioration des conditions de vies. Or, depuis 1990, les émissions de GES venant d’Afrique ont augmenté de 75 %, un chiffre qui prouve l’importance de continuer à sensibiliser à la question climatique.
C’est pourquoi l’Afrique s’investit dans ses projets de développement durable avec l’aide de ses voisins : l’industrie chinoise, et plus largement asiatique, s’impose en Afrique et s’est emparée du marché des énergies propres. Également, des organismes comme Électriciens Sans Frontières font appel au savoir-faire des start-up françaises pour développer des projets d’énergies renouvelables en milieu rurale.
Si elle n’a duré que cinq jours, la visite de Ségolène Royal se voulait symbolique pour continuer à matérialiser les espérances et les promesses prises lors de la COP21, qui sont en outre d’augmenter les capacités installées en énergies renouvelables du continent de 10 MW d’ici 2020 et de 300 MW d’ici 2030, mais aussi de discuter du projet de la Grande Muraille Verte pour contrer les effets de la déforestation de masse. Quoi qu’ils en soit, les objectifs africains seront, comme ceux des autres pays participants à la COP21, célébrés et mis noir sur blanc le 22 Avril à New York, lors de la grande cérémonie de signature de l’Accord.
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" les promesses prises lors de la COP21, qui sont en outre d’augmenter les capacités installées en énergies renouvelables du continent de 10 MW d’ici 2020 et de 300 MW d’ici 2030"
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