Yoann Gandzion, quelles sont selon-vous les perspectives des secteurs énergie-batiment-ingéniérie en Afrique pour les années à venir ?
La croissance démographique africaine, ainsi que son urbanisation supérieure à 55% font de l’Afrique un marché colossal. Le stock de bâtiment actuel pourrait être multiplié par quatre dans les trente prochaines années en Afrique subsaharienne, et d’ici 2025 le continent comptera trois mégalopoles de plus de 15 millions d’habitants (Lagos, Le Caire et Kinshasa).
Dans quelle mesure ce développement intègre-t-il les enjeux écologiques et d’efficacité énergétique ?
L’ensemble des pays et des agences internationales chargées du développement (à commencer par l’ONU) insistent énormément pour que ce développement urbain (et la bâti qui l’accompagne) soit un développement durable. En Afrique, l’accès à l’énergie est encore difficile pour 60% de la population urbaine, pour un ensemble de raisons complexe ; dès lors, l’efficacité énergétique est loin d’être un luxe, mais bien au contraire un passage obligé.
Quel est l’objectif de Safe African Investment (SAI) ?
Safe African Investment est un cabinet de conseil qui intervient au côté des investisseurs. Bien souvent, investir sur le continent Africain est considéré comme complexe, parfois à juste titre d’ailleurs. Notre objectif est d’épauler les investisseurs qui veulent malgré tout profiter de ce formidable potentiel africain, tout en assurant un cadre sécurisé à leur investissement. Nous leur offrons un accompagnement sur mesure pour valider leur projet, le financer, et le mettre en œuvre. Grace à notre réseau entrepreneurial et à nos compétences en matière d’ingéniérie financière, nous accompagnons des porteurs de projets de toutes tailles, qui investissent pour développer les potentiels de l’Afrique, dans des projets équilibrés et rentables.