La voiture autonome
30 % des automobilistes seraient favorables au développement de la voiture autonome. Une proportion qui passe à 50 % chez les jeunes conducteurs. Pour ces derniers, se déplacer est synonyme de contrainte et le plaisir de conduire est relégué au second plan. Ils préfèrent lire et s’informer plutôt que vérifier le compteur de vitesse.
Tous les constructeurs d’automobiles, certains équipementiers ou encore Google travaillent sur la voiture autonome. Que ce soit Toyota, Bosch ou Google, chacun a sa vision de l’autonomie. Certains, comme Google, souhaitent une véritable rupture technologique. Tandis que les constructeurs automobiles et leurs équipementiers, par crainte de bouleverser totalement le marché, introduisent des évolutions progressives. Ces derniers préfèrent associer différentes aides à la conduite déjà commercialisées, par exemple le régulateur de vitesse actif, le contrôle de franchissement de ligne et le freinage automatique sur détection d’obstacle, pour automatiser la conduite en ville. Ainsi, Mercedes a développé le Stop & Go Pilot, un véritable pilote automatique fonctionnant jusqu’à une vitesse de 30 km/h. Cette technologie n’est pas autorisée en France où la législation impose au conducteur de garder en permanence les commandes. Toyota a présenté l’AHDA, pour Automated Highway Driving Assist, qui fonctionne jusqu’à 110 km/h en autonomie assistée. De son côté, Bosch mise sur la réalité assistée. Le véhicule est truffé de capteurs électroniques et la machine prend le relais en cas de défaillance humaine détectée. Cette solution a le mérite de réaliser le passage à la voiture autonome de manière douce, sans rupture.
Google a déjà emmagasiné 480 000 kilomètres de test avec des Toyota Prius et des Lexus RX 450h, sans qu’aucun accident n’ait eu lieu. Google a même présenté la Google Car sans aucune commande, ni pédales, ni volant et qui atteint 40 km/h.
La révolution de l’automobile est en marche. Quand 90 % des accidents sont provoqués par des erreurs humaines, les technologies d’assistance ne peuvent que se développer jusqu’à l’autonomie. Les industries de la musique, de l’énergie, ont déjà été sévèrement impactées par l’Internet des objets. C’est au tour de l’automobile et de toutes ses activités annexes (auto-écoles, assurance, taxis) d’être sur le déclin. On parle d’Uberisation du secteur automobile, , en référence à la fameuse société de transport, Uber, qui concurrence déloyalement les taxis. Mais à quoi peut bien servir le permis de conduire dans le cas de voitures autonomes qui échangent entre elles et adaptent leur vitesse aux conditions météo et de circulation ?
L’Internet des objets n’a pas fini de bouleverser nos vies.
La musique s’adapte à Prizm
On connait les systèmes multiroom de Sonos ou consorts connectés à Spotify ou Deezer. Eh bien, une start-up parisienne présente Prizm. Appuyez sur un bouton et Prizm choisit lui-même la musique à diffuser selon vos goûts et vos habitudes d’écoute. Ensuite, il analyse l’ambiance de la pièce à l’aide de capteurs sonores. Et il est capable de détecter les personnes présentes dans la pièce grâce aux smartphones et aux bracelets connectés. Il lui suffit alors de diffuser sa musique en bluetooth ou prise Jack depuis Spotify ou Soundcloud par exemple.Disponible en pré-commande à 139$ (environ 112€).
Des notes manuscrites sur le cloud
Wacom propose Bamboo Spark, un bloc-notes papier connecté au cloud grâce à une encre à résonance magnétique. Bamboo Spark combine le confort du papier et l’efficacité du stockage et du partage dans le cloud d’une manière unique. Concrètement, il se présente sous la forme d’un simple porte-document, dans lequel l’utilisateur peut insérer un bloc de feuilles A5, la tablette de son choix et un stylo à bille. L’encre à résonance magnétique propre à Wacom transforme les notes et dessins en contenu digital directement exploitable par l’appareil auquel votre bloc-notes est connecté (smartphones et tablettes). Ainsi, il suffit d’un clic pour numériser les notes et les envoyer vers votre tablette. 8h d’autonomie, 159€ et 9,90€ les 3 cartouches d’encre.
Androïd loin devant
Un smartphone est un téléphone connecté à internet. Qui dit internet, dit Google. Présent sur 4 smartphones sur 5 dans le monde (81,2% selon Strategy Analytics), Android est l’OS mobile le plus utilisé du monde. En 2014, le système de Google a été vendu dans plus d’un milliard de terminaux et plus de 24 000 terminaux différents. Derrière, on trouve iOS d’Apple avec 15% de parts de marché suivi de Windows Phone avec 3% des ventes. Microsoft a encore perdu des parts de marché par rapport à 2013, mais le lancement récent de Windows 10 pourrait créer la surprise sur smartphone. OpenSignal a analysé les appareils vendus sous Androïd pour créer un graphique de répartition des constructeurs. Samsung est loin devant LG, Sony, Motorola, HTC et Huawei.