252 marques de toutes nationalités sont venues montrer et surtout démontrer leur différence. Les grandes marques internationales ont sélectionné leurs meilleurs produits et les plus spécialisées ont repoussé les limites de la haute définition encore plus loin.
Cette année, chaque visiteur s’est vu offrir à son arrivée un CD des meilleurs enregistrements sélectionnés par CLASSICA pour pouvoir, salle par salle, évaluer en écoute comparative les différents produits des différentes marques au fil de la visite et bien entendu de le conserver en sortant pour apprécier les qualités de sa chaine à la maison.
Pour être dans le présent et le futur, QOBUZ offrait de son côté un album en HD « HiRes » 24 bits pour profiter pleinement du meilleur de la technologie en musique à télécharger.
Tendance
La bonne santé du segment du haut de gamme dans de nombreux domaines, se confirme dans le segment son et image. Une des croisades de l’organisateur, qui ne lâche rien en cette 38e édition est le combat contre « la mal bouffe de l’audio », qui selon lui, n’est ni forcément une question de prix, ni d’exclusivité, mais simplement un état d’esprit, un problème pédagogique, un problème de choix.
Ce n’est pas une fatalité, il suffit d’observer autour de soi, dans la rue et dans les transports : Les écouteurs de marques remplacent à peu près partout les écouteurs basiques fournis par les marques de smartphones, devenus les « walkman »® de notre temps. L’éducation s’est faite de manière douce, par mimétisme, tout d’abord par une population jeune qui a emprunté les codes de leurs idoles musicales, puis par le plus grand nombre avec des écouteurs de qualité, en intra auriculaire ou casques audio haute fidélité. Ceux qui font partie du cercle de ce qu’on appelait la haute fidélité, la « hifi », aujourd’hui haute résolution ou « Hi Res ». Ils s’appellent B&W, FOCAL, ONKYO, PIONEER, SONY, BEYER DYNAMIC, JAYS, ADL, FOSTEX, RHA, TONAL, etc et dans le très haut de gamme FINAL AUDIO, AUDÈZE, Mc INTOSH, SONUS FABER, etc
Dans le domaine des sources audio, le CD fait bien des efforts et n’a plus rien à voir avec ce qu’il proposait à sa naissance, un son numérisé, métallique, compressé, inaudible pour un mélomane. Il s’est ennobli. Des BLU-RAY PURE AUDIO viennent compléter la gamme des supports matériels de qualité, avec le bon goût d’être compatibles, donc lisibles sur n’importe quelle lecteur du marché.
Dans le domaine des contenus dématérialisés, QOBUZ, le petit Français offre une alternative de qualité à l’heure où les majors montrent les muscles à renfort de cotation en bourse ou de nombre d’abonnés alors que ce qui compte c’est la qualité. En voulant adapter le produit pour une accessibilité au plus grand nombre, limité par les tailles de fichier à diffuser ou à stocker, ils paupérisent le niveau d’exigence du consommateur peu ou pas informé.
La croisade contre la « malbouffe de l’audio» ou malbouffe du son, n’en est qu’à son début !
Ce qui est sûr, c’est qu’avec ses presque 10.000 visiteurs, le Festival a pu mettre en exergue cette population croissante de frondeurs qui ne demandent qu’à vérifier par l’écoute que la différence existe et qu’elle n’est pas forcément plus chère.
Avec son intra auriculaire « SPHEAR » FOCAL met le pied dans la mare avec un produit réellement hifi à 120 euros et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres offres à tous les prix.
Pays invité : La France !
C’est non sans humour que Jean-Marie HUBERT, Président du Festival Son et Image, annonçait pour cette 38e édition « Pays invité : La France » !
En effet, compte tenu du nombre de récompenses et distinctions obtenues par des firmes Françaises au CES de Las Vegas cette année, il était indispensable de rendre un hommage appuyé, à ces champions de l’excellence et de l’innovation « Made in France », nonobstant la maxime « Nul n’est prophète en son pays ».
Les Français se sont toujours distingués dans la quête de l’excellence et de l’innovation, que ce soit dans les métiers du luxe, de la mode, de la gastronomie, de l’aéronautique et de l’espace, leur assurant une réputation internationale.
Dans le domaine de l’image et du son, le remarquable génie visionnaire de certains Français a établi de nouveaux standards, tel AwoX, numéro un des « pure players » de l’audio connectée et de sa nouvelle acquisition : Le légendaire CABASSE !
Le Festival fut ainsi l’occasion du lancement du livre hommage « Les Maîtres Français du son haute définition, de Georges CABASSE à Jean-Michel JARRE » réalisé par Jean-Marie HUBERT et le photographe JeanBaptiste MILLOT. Cet hommage rassemble ceux qui ont fait l’histoire de l’audio en France depuis les années 50 et ceux qui la perpétuent, la transforment, et la développent, pour ouvrir aujourd’hui les nouvelles voies en surfant sur les technologies de demain.
Ont été remarqués : 3D LAB, ADVANCE AUDIO, ATOHM, ATOLL, AUDIO 3D, AWOX, CABASSE, CHARLIN, DEVIALET, ELIPSON, FOCAL, JEAN MARIE REYNAUD, JEAN MICHEL JARRE, QOBUZ, LA BOITE CONCEPT, LEEDH, METRONOME TECHNOLOGIES, MICROMEGA, PARROT, SOLEDGE, TRIANGLE, VOXTOK, WATERFALL, YBA, ainsi que le designer Alain PORCHER, très impliqué dans le design des produits audio.
A noter, durant le Festival, l’expo photo des « Maîtres Français du Son » par le photographe Jean-Baptiste MILLOT et les démonstrations live, par les maîtres eux mêmes de leurs lus belles réalisations. Dès l’entrée dans les lieux le somptueux « Sound Tree » d’Elipson accueillait les visiteurs, tout comme le Phantom de DEVIALET, La SOPRA de FOCAL, la nouvelle création ADARA de Jean-Claude REYNAUD ou le M1 MICROMEGA, amplificateur le plus complet sur le plan technologique de l’année !
MASTERPIECE
Un grand nombre de présentations ont fait l’événement durant le Festival, dont pour certains une première mondiale ou Française :
– La nouvelle gamme B&W 800 DIAMOND, appuyée par une série de conférences de présentation sous la houlette du créateur
– La première présentation de l’AUDIO 3D
– Le lancement du MICROMEGA FOCAL TOUR, incluant la nouvelle enceinte de référence SOPRA de FOCAL,
– Le lancement de l’ADARA, le système ultime de la gamme JEAN-MARIE REYNAUD, créé par son fils Jean-Claude et qui figure déjà parmi les références des mélomanes.
– L’enceinte PHILHARMONIA de Jean NOUVEL, héritée des enceintes de contrôle studio et dans le magnifique habillage bois que l’on a pu découvrir à la Philharmonie de Paris, un nouveau standard pour mélomanes,
– Le DOLBY ATMOS intégré dans une barre de son chez YAMAHA et permettant, avant même que toutes les salles obscures en soient équipées de bénéficier de cette technologie révolutionnaire à la maison,
– Le vidéo projecteur à très courte focale de SONY, introduisant une nouvelle pratique de cinéma à la maison, sans nécessité de recul pour le projecteur qui utilise le mur de votre living comme écran et intègre tout l’équipement dans un meuble bas, posé contre le mur,
– La fantastique écoute du système complet MERIDIEN, orchestré par Martial Hernandez pour Audio Marketing Services, le plus ancien distributeur Français du High End Audio.
Chaque visiteur a pu voter à l’élection des MASTERPIECE de l’année, à savoir le meilleur produit de sa catégorie. Un panel de journalistes internationaux vient compléter ce dispositif et les résultats seront dépouillés sous quinzaine et publiés sur le site web du Festival. D’ores et déjà les systèmes ci-dessus ont été largement plébiscités.
La part belle a été réservée aux nouveaux standards des objets connectés comme le « MU SO » de NAIM AUDIO, la gamme de produits connectés BLUE SOUND, qui créent un nouveau standard de qualité dans ce domaine. L’enceinte nomade aux caractéristique hifi et HiRes, pouvant se décliner en multiroom et permettant la copie (Ripping) de toute votre discothèque dans une qualité optimale. ONKYO (Groupe GIBSON) également venait s’imposer dans ce domaine, avec une magnifique enceinte connectée élégante et performante la X3 à 180 euros ! Le haut de gamme n’est pas forcément cher, il suffit de savoir choisir…
Et l’image ?
Le segment de la très haute fidélité de l’image, précédemment tenu par SONY, JVC ou SIM 2 voit arriver, ce segment s’avérant en forte croissance, les marques EPSON et OPTOMA, qui entrent à présent dans le cercle restreint des cinéphiles exigeants, avec des démonstrations très convaincantes.
Le FESTIVAL en CHIFFRES
Le FESTIVAL est soumis à certification et vérification OJS (l’OJD des salons), comme tous les salons officiels autorisés par le Ministère de l’Économie et la Fédération Française des salons (FSCEF / UNIMEV).
La certification demandant quelques semaines, voici des chiffres provisoires relevés sur les contrôles de flux.
– Nombre de marques exposées : 248
– Nombre total de visiteurs : 9 874
• Dont 954 revendeurs, intégrateurs, installateurs, antennistes, électriciens CF et acheteurs des grandes enseignes et sites web marchands
• Dont 163 journalistes, chefs de rubrique, pigistes et bloggeurs en France et à l’international
– Nombre de Pages vues web : 53 254 (www.sonimage.com)
– Nombre de pages vues blog info : 129 101
– Portée totale page Facebook : 31 760 (semaine du 17/10/2015)
– Nombre de contacts aboutis à SonImageNews : 15 012 (Avec un taux de désabonnement inférieur à 1%)