En ce mercredi 22 juillet 2015, au sein du Ministère de l’Ecologie, Ségolène Royal a reçu une centaine de représentants de territoires à énergie positive. Le but de cette rencontre était notamment de communiquer sur la signature de ces 100 conventions « Territoires à énergie positive pour la croissance verte et le climat », qui représentent le développement d’actions concrètes en faveur des énergies renouvelables.
Dans le cadre de la transition énergétique des territoires, un appel à projet « 200 territoires à énergie positive pour la croissance verte » a été lancé. Le but de cette action est notamment d’encourager les objectifs fixés par la France en termes de développement durable. Le pays, qui accueillera la COP21 (Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques) en décembre prochain, se doit en effet d’être exemplaire en matière d’efficacité énergétique, et cela se joue également à l’échelle locale. Ainsi, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a accueilli aujourd’hui plus de 100 représentants de territoires, afin de signer les conventions « Territoires à énergie positive pour la croissance verte et le climat ». Le but de cette signature est d’accélérer les actions concrètes favorisant le développement durable, par le biais de divers investissements. Réduire les effets du changement climatique à échelle locale, reconquérir la biodiversité du territoire, encourager le développement des énergies renouvelables au sein des collectivités ou encore faciliter l’implantation de « filières vertes », ce qui permettrait de créer plus de 100 000 emplois sur trois ans : autant de mesures qui seront mises en place par ces territoires, qui pourront bénéficier pour cela du Fonds de financement de la transition énergétique. Selon la ministre de l’Ecologie, les actions principales à mettre en place concernent chaque collectivité : réduire la consommation d’énergie dans le bâtiment et l’espace public est devenu un enjeu prioritaire, tout comme la diminution des émissions de CO2 et des pollutions liées aux transports. La production d’énergies renouvelables à échelle locale, le développement de l’économie circulaire et la gestion durable des déchets apparaissent également comme une nécessité, au jour où la protection des paysages et de la biodiversité touche chaque citoyen. Enfin, pour que les mesures prises aujourd’hui continuent à avoir un impact demain, le développement de l’éducation vis-à-vis du développement durable et de l’éco-citoyenneté est une des problématiques les plus pressantes dans le cadre de la transition énergétique.