Jeudi dernier, le ministre guinéen de l’Energie et de l’hydraulique Cheik Talibé Sylla a inauguré le barrage hydroélectrique Kaléta financé principalement par
« China International Water & Electric corporation ».
Disposant d’un volume d’eau de 23 millions de métre cube, ce barrage hydroélectrique a une capacité de production de 240 MW d’énergie. Il produira annuellement 946 GWH d’énergie et permettra de faciliter l’accès à l’eau pour les peuples de la Guinée ainsi que ceux de la Gambie, du Sénégal et de la Guinée-Bissau. Le projet est bâti avec trois groupes turbo-alternateurs produisant le courant.« Ce barrage d’une grande capacité de résistance a été construit avec des normes chinoises qui sont conformes aux normes occidentales » selon Kolie Lolamou, ingénieur en aménagement et interprète de la langue chinoise de la société CWE.
La Chine : des investissements perpétuels en Afrique
Estimé à plus de 440 millions de dollars, le barrage est financé à 25% par la Guinée et 75% par la China Exim Bank.. En février lors du 24éme sommet de l’Union africaine, la plupart des dirigeants africains ont exprimé l’importance des investissements chinois pour la croissance de leurs pays. La Chine contribue aux projets de développement du continent africain non seulement pour leurs propres intérêts, mais aussi pour valoriser les futurs échanges et rendements des deux acteurs. Malheureusement, cette puissance importe sa propre main d’œuvre sur les territoires, ne permettant donc pas la valorisation des équipes africaines et limitant l’échange de connaissances des deux cultures.