Succès d’une 6e édition des salons SDM et CCWE qui ont attiré les professionnels intéressés par les nouvelles offres présentées par les entreprises petites ou grandes et les nombreux témoignages des utilisateurs ou de spécialistes lors de tables rondes stratégiques ou pratiques.
Les nouveaux défis du datacenter d’entreprise à l’heure du Cloud Computing et du Big Data
Le 1 et 2 avril au CNIT de Paris plus de 5000 visiteurs professionnels venant pour plus de 60 % de l’informatique & Télécoms mais aussi de l’industrie ou de l’énergie ont rencontré plus de 140 exposants représentant toutes les facettes de ces marchés sur plus de 4000 m² d’exposition. Ils ont dû faire un choix souvent difficile entre les 12 tables rondes et avis d’experts consacrés plus particulièrement aux datacenters, leur évolution, leur sécurité, leur rôle dans le développement des territoires ou les 18 tables rondes dédiées au cloud computing ou plutôt aux différents « clouds » privés, publics ou hybrides mêlant architecture cloud et applications internes. Des avis d’experts et keynotes ont complété ces échanges sur des sujets plus pointus, particulièrement dans le domaines « des clouds » pour lesquels les auditeurs ont parfois du mal à comprendre une évolution rapide qui impacte toutes les organisations privées ou publiques.
Pour Denis Remy, directeur des salons « ces 2 salons permettent à de grandes entreprises mais aussi à des ETI de voir comment moderniser leur salle, maîtriser leurs coûts d’exploitation, découvrir les bonnes pratiques comme l’efficacité énergétique au quotidien ou les questions de sécurité ».
Des ateliers d’échanges avec les entreprises et des sessions de formation
Une quarantaine d’ateliers permettaient, dans des salles de 50-60 personnes, à des entreprises de différentes activités du datacenter et du cloud de réunir des visiteurs pour leur présenter de nouveaux produits ou solutions et leur mise en œuvre : nouvelles gammes d’onduleurs et baies de serveurs, solutions de climatisation, nouvelles offres de stockage et de virtualisation, nouvelles mesures définies par les normes mais aussi un atelier avec des conseils d’avocats spécialisés pour bien négocier son contrat avec un prestataire « cloud ». Et pour les visiteurs ayant un projet bien identifié des « rendez-vous projets » one to one mettaient en relation directe ces visiteurs et des experts capables de les conseiller. Les start-ups n’étaient pas oubliées, 50 d’entre elles avaient été contactées avant le salon pour en retenir 2×16 pour le village « cloud me up » lors d’une opération 3-2-1 (3 minutes, 2 slides, 1 question) face à un jury de professionnels et de journalistes. La formation était présente avec 4 sessions de formation de l’ISEP (qui forme des ingénieurs en informatique et télécoms) organisées en marge des conférences et un colloque « cloud.gouv.fr » a permis d’échanger sur le sujet « Quels clouds pour l’état et le secteur public » pour faire le point sur les enjeux, les spécificités fonctionnelles mais aussi les problèmes de sécurité et les premiers projets lancés.
Quelques présentations remarquées
Il est difficile de parler de toutes les tables rondes mais on peut revenir su 3 ou 4 sujets abordés. La table ronde inaugurale à laquelle participait Anna Nietyksza, membre du comité Economique et Social Européen, en charge du groupe « Digital agenda » de l’UE a rappelé les nouveaux défis économiques et politiques du datacenter d’entreprise, son rôle stratégique en lui apportant de l’agilité, en réduisant les coûts d’exploitation et en assurant une haute disponibilité. Le sujet de la sécurité a été abordé lors de 2 tables rondes rappelant les mesures à prendre en compte contre les attaques de hackers, voire la cyber-guerre : parades, procédures mais aussi applications des dernières règles européennes. Les obligations techniques et juridiques concernant la transparence et la sécurité du datacenter et de ses infrastructures ont été rappelées, y compris au niveau de la chaîne d’alimentation. Et il est difficile de parler de datacenter sans parler de l’efficacité énergétique au quotidien, des stratégies et pistes technologiques à explorer pour réduire sa consommation et ses coûts. Pour cela l’outil de management DCIM est devenu indispensable pour l’exploitant pour optimiser les performances mais aussi anticiper les incidents majeurs.
Nul doute qu’une 7e édition devrait suivre en 2016 et confirmer ces rendez-vous comme l’événement de l’année du monde des datacenters et du cloud en France.