Le programme national de développement des énergies renouvelables en Algérie a connu des révisions. Ces caractéristiques reposent sur le développement du photovoltaïque et de l’éolien. De plus, de nouvelles spécificités ont apparues tel que la biomasse, la cogénération et la géothermie.
A ces débuts, le programme était principalement dédiée à la réalisation de projets pilotes et de tests des différentes technologies utilisables entre partenaires européens et algériens. Des innovations technologiques concernant les filières sont apparues, ce qui a conduit à une réévaluation de ce texte. Les communes de Batna, de Sidi Bel-Abbès et de Boumerdès avaient déjà signé avec l’UE une convention sur la rationalisation de l’énergie par l’exploitation de panneaux solaire.
Des objectifs à atteindre pour une Algérie verte
Dans le cadre de l’Instrument Européen de Voisinage (IEV) Sud correspondant au développement durable, l’initiative de cette révision est « pour une énergie alternative et propre, et l’exploitation de l’énergie solaire », selon Mohamed El Hani, vice président de l’Atelier Production et de Création, chargé de l’hygiène et des moyens généraux. L’objectif est de « faire du solaire une énergie alternative pour l’éclairage public et la consommation d’électricité des écoles et des mosquées qui coûtent annuellement à la commune plus d’un milliard de dinars ».
En effet, sur la période 2015-2030, 22 000 W dont plus de 4500 MW d’ici 2015 seront réalisés. Un objectif qui permet d’atteindre en 2030, une part d’énergies renouvelables de 27% dans le bilan de production d’électricité en Algérie. Grâce à l’économie des nouvelles énergies, le volume de gaz naturel atteindra environ 300 milliards de m3, soit un volume équivalant à 8 fois la consommation nationale de l’année 2014.
« Les résultats finaux des recherches avec les experts européens seront présentés au cours d’une rencontre prévue en mai prochain », a exprimé le directeur des projets au sein de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE), Kamel Dali, qui a accompagné les experts au cours de leur séance de travail à Batna.