Il s’agit pour CGN de sa première participation dans les énergies renouvelables en Occident (alors qu’elle gère la moitié de la production nucléaire chinoise), mais elle ne découvre pas le secteur pour autant, ayant en autres installé, en Mongolie, l’une des plus importantes fermes éoliennes au monde, avec une capacité de 3’000 mégawatts.
Les actifs achetés par l’entreprise à EDF paraissent ainsi réduits en comparaison, avec une capacité totale de 75 MW, sur trois sites situés à proximité de York, Newcastle et Petersborough. Mais leur importance est stratégique, en ce qu’ils permettent à CGN de mettre un pied dans l’éolien britannique, un pays en pointe dans le secteur, tout en resserrant ses liens avec le géant français de l’électricité. Ainsi, l’accord « est un bon début pour une coopération concrète entre CGN et EDF en Europe », s’est réjouit Wei Lu, directeur exécutif de l’entreprise chinoise en Europe.