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Le Forum des énergies de Montpellier, illustre la confiance des professionnels dans l’avenir de la filière

Source: energaia.fr

Une filière prometteuse
Le Conseil régional de Languedoc-Roussillon, par la voix de Raphaëlle Vienot, a insisté sur l’ampleur « des opportunités à saisir », comme détaillé dans le cadre du Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE), adopté en 2012. Ainsi, « avec la moitié du parc régional de logements construit avant 1975, la rénovation énergétique, qui est un chapitre essentiel du SRCAE, pourrait générer un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros et la création de 7’000 emplois si nous rénovons seulement 120’000 logements d’ici 2020 », énonce la chef de service Plan climat, énergies et déchets de la Région. « Pour les énergies renouvelables, et dans la même perspective de 2020 fixée par la nouvelle loi, l’investissement en région pourrait atteindre les 10 milliards d’euros, avec 10’000 emplois créés sur la phase études, et 2’000 sur la maintenance et l’exploitation ».

Défis et espoirs de la filière
D’après Arnaud Mine, PDG de la société Urbasolar et président de la branche solaire photovoltaïque du Syndicat des énergies renouvelables (SER), les entreprises du secteur représentent « une réalité industrielle qui a sa pertinence sur toutes les filières : éolien, solaire, biomasse, etc. ». Comprenant 60 entreprises et 1 000 emplois régionalement, « notre secteur a connu des turbulences, en raison notamment d’appels d’offres qui, sur le photovoltaïque, étaient promis à un rythme régulier… mais la réalité a été toute autre ».
L’objectif de 32 % d’énergies renouvelables d’ici 2020 défini par la nouvelle loi pourrait cependant sécuriser le marché ; l’installation de 30 GW en photovoltaïque, 40 GW en éolien terrestre, et 15 GW en éolien off-shore est en effet prévue.

Une charte en sept points
Afin de donner une impulsion nouvelle à sa politique de soutien à la filière, la Région Languedoc-Roussillon a présenté une Charte d’engagement « en faveur de la croissance verte et des emplois durables », signée par d’importantes entreprises de la région : Quadran, EDF, Urbasolar, etc. Elle consiste en sept engagements qui déclinent la volonté de « stimuler l’émergence de projets de qualité et ancrés dans notre région, en facilitant les rapprochements entre acteurs publics et privés », et d’ « inspirer des solutions énergétiques innovantes, adaptées au contexte méditerranéen et au marché international (éolien flottant, solaire à concentration, autoconsommation, bâtiment à énergie positive, réseaux intelligents…) ».

Jean-Marc Guillier: Diplômé de Sciences Po Paris, Jean-Marc Guillier s’y spécialise déjà dans le domaine des marchés de l’énergie. En 2013, alors que Total SA finalise la phase d’exploitation en Ouganda, Jean-Marc passe un an dans ce pays durant lequel il participe avec de jeunes ougandais à la création d’un fonds d’investissement et commence ses contributions au site filière 3e. Il travaille désormais dans une structure similaire en Russie où il est amené à collaborer avec des géants du pétrole et du gaz, mais aussi des entreprises spécialisées dans l’énergie hydraulique, nucléaire ou les énergies renouvelables (Rosatom, Rushydro, E.on, EDF Fenice).