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Les énergies renouvelables canadiennes en plein essor

Source: saftbatteries.com

Les investissements canadiens dans les énergies propres se sont élevés à 6,5 milliards de dollars en 2013, en hausse de 45% par rapport à l’année précédente, avec plus de la moitié du total (3,6 milliards) dans l’éolien, et 2,5 milliards pour le secteur de l’énergie solaire.
Ce pic d’investissement a fait progresser le Canada de la 12ème à la 7ème place parmi les pays du G20. « On entend beaucoup parler des oléoducs et du secteur pétrolier », constate Merran Smith, directeur of Clean Energy Canada, lors d’une interview, « mais ce que l’on dit moins c’est que le Canada a vu son secteur des énergies propres changer d’échelle, pour bosser d’un modèle de petite entreprise à des grosses affaires ».
Sur les cinq dernières années, 24 milliards de dollars ont en effet été investis dans le secteur, qui compte désormais 24’000 emplois directs (sans compter le secteur de la construction). « La transition énergétique vers les énergies propres est en cours dans le monde entier, les différents pays soutiennent leur secteur énergétique », insiste Merran Smith, alors que, au Canada, le renouveau dans les investissements est en marche sans incitation fiscale du gouvernement fédéral : ce sont le secteur privé (principalement étranger) et les gouvernements provinciaux qui sont à l’origine de ce boum des investissements. Ainsi, des cinq premiers investisseurs dans le secteur de l’énergie propre au Canada, pour un total de 3,44 milliards de dollars, deux sont japonais, deux sont allemands, et le cinquième canadien.

Jean-Marc Guillier: Diplômé de Sciences Po Paris, Jean-Marc Guillier s’y spécialise déjà dans le domaine des marchés de l’énergie. En 2013, alors que Total SA finalise la phase d’exploitation en Ouganda, Jean-Marc passe un an dans ce pays durant lequel il participe avec de jeunes ougandais à la création d’un fonds d’investissement et commence ses contributions au site filière 3e. Il travaille désormais dans une structure similaire en Russie où il est amené à collaborer avec des géants du pétrole et du gaz, mais aussi des entreprises spécialisées dans l’énergie hydraulique, nucléaire ou les énergies renouvelables (Rosatom, Rushydro, E.on, EDF Fenice).