Le salon se trouve à l’intersection de deux domaines trop souvent opposés l’un à l’autre : l’économie et l’environnement. 2200 acteurs de l’économie de l’environnement vont ainsi venir présenter leurs initiatives, leurs innovations et leurs entreprises.
Une conjoncture difficile
L’industrie, le bâtiment, les travaux publics et les collectivités territoriales fournissent en général la majeure partie de l’activité des entrepreneurs de cette branche, notamment dans le domaine du recyclage des eaux et des déchets ou des technologies de lutte contre la pollution. Ces difficultés économiques actuelles se répercutent dans la baisse du nombre d’exposants d’une année sur l’autre.
Une initiative ambitieuse
Ces effets négatifs de la crise sont néanmoins compensés par l’envergure et le prestige du salon qui attire près de 65’000 visiteurs, dont dès le premier jour la Ministre du Développement Durable Ségolène Royal. 400 conférences seront tenues durant ces quatre jours, et 200 innovations dans huit secteurs différents seront primées. Sur les 100’000 mètres carrés de l’exposition, des espaces thématiques sont prévus autour notamment du développement urbain durable, avec cette année « la ville intelligente » et l’Afrique à l’honneur. Ainsi un tiers des exposants sont étrangers, illustration du rayonnement international de ce salon.