Des factures énergétiques trop élevées
La facture énergétique moyenne des ménages français s’élevait à plus de 3200€ en 2013, dont la moitié consacré au logement. Et dans le total de ces dépenses domestiques, la moitié concerne le chauffage. Viennent ensuite l’électro-ménager (30%), l’eau chaude (17%) et enfin l’éclairage (3%). Or plusieurs options existent pour réduire ses dépenses en la matière.
Changer de fournisseur
Alors même que le marché de l’approvisionnement énergétique a été ouvert à la concurrence en 2007, moins de 10% des français ont souscrit à des abonnements auprès d’autres fournisseurs qu’EDF ou GDF. Tout est pourtant fait pour rendre cette option attrayante : le fournisseur s’engage à garantir la fixité des prix de l’abonnement, quelle que soit la hausse des prix réglementés, alors que le client, lui, peut choisir de résilier son engagement à tout moment et ainsi revenir au tarif des fournisseurs publics. Nul besoin de changer ses compteurs ou ses raccordements, la seule difficulté réside dans le florilège d’offres existantes. Mais plusieurs sites dont http://www.energie-info.fr/ permettent de s’y retrouver.
Améliorer l’efficacité énergétique de son logement
Le projet de loi sur la transition énergétique prévoit en outre de nombreuses dispositions pour accroître l’efficacité énergétique des bâtiments. Le simple fait d’isoler son logement ou d’optimiser sa consommation grâce à des compteurs intelligents peut réduire significativement les dépenses d’un ménage de telle sorte que le coût des travaux est amorti en quelques années. De nombreux systèmes d’aide à la transition énergétique permettent de rendre cet investissement encore plus attrayant :
Profiter des dispositifs de soutien pour financer ses travaux
Ainsi des prêts à taux 0 sont disponibles pour des travaux de rénovation énergétique pouvant s’élever jusqu’à 30´000€. Les Certificats d’Economies d’Energie (CEE) ou le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) donnent droit à des exonérations d’impôt allant de 20% à 30% du montant total des travaux, a condition qu’ils aient été réalisés par des entreprises labélisées RGE.