Le principe de ce projet est de créer des espaces d’efficacité énergétique qui serviraient à la fois de modèles en matière d’impact écologique maîtrisé et d’incubateur pour des projets innovants dans le domaine de l’énergie propre. Les candidats devant être des régions, communes, départements, et s’engager à subvenir à leurs besoins énergétiques à l’aide de ressources renouvelables locales, tout en réduisant au maximum leur consommation énergétique.
Le projet est donc dans la ligne de la loi sur la transition énergétique en ce moment débattue au Sénat, et dont les territoires à énergie positive seront les pionniers. La complémentarité est aussi assurée avec d’autres projets territoriaux similaires (notamment pour ce qui concerne la rénovation des bâtiments dans un souci de performance énergétique accrue), comme avec les initiatives locales préexistantes. Ce projet insiste enfin sur la mise en place d’une mobilité peu génératrice de carbone, dans le but de promouvoir l’émergence d’une « économie verte » à l’échelle du territoire candidat.
Dans ce cadre les territoires doivent certes trouver leurs propres sources de financement et développer leurs initiatives eux-mêmes, mais l’Etat s’engage résolument à leur côté, notamment par le biais des Directions départementales des territoires et de la mer, et ce dès la constitution des dossiers de candidatures.