La ministre du Développement Durable Ségolène Royal a entrepris samedi 22 novembre un tour de France pour défendre et encourager le projet de transition énergétique dont elle a fait la priorité de son ministère.
Un début breton
Le tour de France a commencé en Bretagne, région que Ségolène Royal estime « à la pointe » en matière de transition énergétique. C’est à Rennes que la ministre a tenu samedi 22 novembre dernier une première réunion de travail réunissant le préfet de région Patrick Strzoda et les dirigeants de plusieurs organisations régionales concernées par la transition énergétique, comme le syndicat départemental d’électricité du Morbihan ou l’agence locale de l’énergie et du climat du pays de Rennes. La ministre est venue « encourager l’accélération de transition énergétique sur le territoire breton qui est déjà très motivé et très organisé ». « C’est un territoire qui a un potentiel extraordinaire » a-t-elle ajouté.
Un accueil mitigé
Outre l’intérêt politique et médiatique d’une telle visite, à la fois pour le gouvernement et les acteurs locaux, le tour de France s’accompagne de mesures concrètes, souvent saluées localement. Ainsi de la mise à disposition pour les communes de 5 milliards d’euros de la caisse des dépôts et de consignation. L’accueil n’est néanmoins pas toujours enthousiaste : le lendemain, dimanche 23 novembre, le collectif Gaspare s’est mobilisé sur la commune de Séné, proche de Vannes, pour interpeller Mme Royal. L’association s’oppose à la construction d’une centrale à gaz sur la commune de Landivisiau, projet porté par Jean-Yves Le Drian et que la ministre a publiquement soutenu.