Le problème du stockage de l’électricité et de l’imprévisibilité des sources d’énergie solaire et éolienne pose un problème au progrès de la transition énergétique. Le colloque de Grenoble organisé le 22 novembre dernier par Hydro 21 propose l’énergie hydraulique comme une solution à ces limites.
Les limites de la transition énergétique
La mise en place et l’accélération de l’Energiewende (transition énergétique) allemande s’est accompagnée d’une… augmentation de 4% par an des émissions de gaz carboniques. Les pays comme l’Allemagne ou le Danemark où la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique devient significative (respectivement 32% et 40%) se trouvent confronté au problème de la régularité de l’approvisionnement : la dépendance de l’énergie solaire et de l’énergie éolienne aux conditions climatiques rend difficile l’adaptation de la production à la consommation d’énergie et doit être compensée par des énergies fossiles.
La solution hydraulique
La solution évidente à ce problème est la nécessité de créer des capacités de stockage d’énergie pour les périodes où la production faiblit. Or si l’idée est simple, sa réalisation technologique est encore balbutiante. L’hydraulique est ainsi la seule source d’énergie « propre » qui permette en plus le stockage, grâce aux stations de transfert d’énergie par pompage. L’énergie hydraulique serait donc l’intermédiaire idéal pour régler le problème de l’intermittence des sources solaires et éoliennes et c’est sur quoi insistent les ingénieurs et chercheurs de l’association hydro 21 (http://www.hydro21.org/php/fr/accueil.php).
Hydroélectricité et transition énergétique
L’association milite ainsi pour une plus grande prise en compte du potentiel de l’énergie hydraulique et de son utilité pour la transition énergétique et la sortie du nucléaire et la Compagnie Nationale du Rhône a déjà adopté un système efficace reposant sur l’hydroélectricité.