Dossier : Éclairage des musées

rijksmuseum, Amsterdam, Pays-Bas Architectes : Cruz y Ortiz Arquitectos (principaux), Van Hoogevest Erchitecten (rénovation), Wilmotte et Associés (intérieur) Conception lumière : Arup Lighting (Lumière du jour), Beersnielsen (œuvres) réalisation du projet éclairage : Philips Lighting - © Philips Lighting. Photo Corné Clemens & John Geven Studio's

Il y a 222 ans, les musées ouvraient leurs portes au public, et livraient par là même leurs œuvres à tous les risques, en particulier celui de la détérioration. S’est alors posée la question de leur protection, contre le froid, la chaleur, et bien entendu la lumière, pourtant indispensable à leur découverte. Qu’elle soit naturelle ou artificielle, la lumière peut aujourd’hui être contrôlée, donc maîtrisée ; tout d’abord via des dispositifs qui laisseront pénétrer les rayons du soleil mais en les détournant, des sources sans ultraviolet ni infrarouge, des luminaires équipés de cadreurs et enfin grâce à une gestion de plus en plus sophistiquée de l’éclairage naturel. Alors, lighting or not lighting ? Ce n’est peut-être pas là, la question…

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Jusqu’au 16 novembre 2014
Né en 1872, à Baccarat en Meurthe-et-Moselle, Michel Colle devient à 15 ans graveur et doreur aux cristalleries de Baccarat puis se met à peindre en 1895. Séduit par les lumières naturelles de la presqu’île guérandaise, ce peintre néo-impressionniste décide de s’installer, en 1926, dans le village de Kervalet, à Batz-sur-Mer. Depuis juin dernier, le musée des Marais Salants lui consacre une rétrospective qui présente une partie de ses œuvres dans lesquelles on peut apprécier les paysages du littoral batzien, entre ciel, terre et mer, où la lumière du jour, toujours changeante, illumine ses toiles. Pour éclairer la salle d’exposition temporaire inaugurée en

© Michel Colle. Collection musée des Marais Salants - Cap-Atlantique
© Michel Colle. Collection musée des Marais Salants – Cap-Atlantique

juin 2014, Michaële Simonnin, conservateure, responsable des expositions et des collections, a opté pour des projecteurs à LED (luminaires Erco) d’une température de couleur chaude (3 000 K), dont une partie éclaire les murs de façon uniforme tandis que d’autres, équipés de cadreurs, révèlent les tonalités des différentes atmosphères lumineuses que l’artiste a su restituer dans ses toiles. « Ce qui donne l’impression, commente Michaële Simonnin, que la lumière sort des tableaux » ou au visiteur de se trouver au cœur de ces paysages.


Réalisation : Musée du Dôme, Milan

Maître d’ouvrage : Veneranda Fabbrica del Duomo, Milan
Architecte et étude éclairage : Canali Associati srl, Parme
Solution éclairage : Zumtobel

© Zumtobel
© Zumtobel

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