Du ballast électronique à la lumière connectée

La salle polyvalente d'Ekinox (Bourg en Bresse) est équipée de la toute dernière technologie : les projecteurs ArenaVision LED.

Pour bien comprendre l’évolution des automatismes en matière d’éclairage, et plus particulièrement comment la « lumière connectée » fonctionne, un petit historique de l’évolution des automatismes est nécessaire, à commencer par les auxiliaires d’alimentation, les ballasts.

La lumière connectée

La LED, ou « lumière digitale » comme certains aiment à l’appeler, a permis des développements spectaculaires en termes de transmission d’informations. Ces avancées, liées à l’éclairage, ont donné lieu à la création de systèmes intelligents, programmables, pilotables à distance, flexibles, automatiques. Pour Christophe Bresson, directeur marketing et communication Philips France, « on peut dater les premières réalisations de lumière connectée de 2005 avec les changements de couleur mis en œuvre dans les illuminations. Je pense notamment au centre de recherche et de développement de NXP à Caen qui utilisait un système déclenchant des scénarios préenregistrés ». Avec la tour Montparnasse, Philips va plus loin quelques années après : connectés à des adresses IP, les luminaires sont transformés en pixels qui, traités comme une vidéo, forment des images comme la pluie qui tombe. Plus récemment, le fabricant a installé pour la première fois au monde des projecteurs ArenaVision LED dans la salle polyvalente Ekinox à Bourg-en-Bresse : en plus de l’éclairage des événements sportifs, le système permet de créer des effets lumineux pour les spectacles de divertissement, qui nécessiteraient normalement des luminaires spécifiques à l’éclairage de scène. Développée conjointement avec Somfy, Philips a créé la solution de pilotage d’éclairage Light Balancing qui agit simultanément sur les protections solaires en façade et sur les sources lumineuses dans le bureau avec un double objectif : garantir un confort lumineux ambiant optimal et minimiser l’impact énergétique des bâtiments.

De son côté, Osram lance un système d’éclairage permettant d’exploiter de nombreuses possibilités d’éclairage à partir d’une application sur smartphone ou tablette et s’adressant aussi bien aux applications tertiaires que domestiques. Lightify, c’est son nom, s’intègre dans les réseaux locaux WLAN existants et les composants Lightify s’interconnectent automatiquement. La gamme complète Lightify des lampes et luminaires LED peut être commandée indépendamment des emplacements. À noter que les systèmes et produits d’éclairage d’autres marques déjà installés, qui supportent ZigBee Light Link ou le standard Home Automation, peuvent également être intégrés dans le système.

Aujourd’hui, de nombreux fabricants développent des systèmes « Lifi » qui permettent, via la lumière, d’obtenir d’autres informations : signal d’intrusion dans la maison, informations relatives aux produits dans les grandes surfaces ou encore aux tableaux dans les musées… des systèmes pour aller au-delà de la lumière.

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