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Les Solutions suisses pour la transition énergétique

La libéralisation du marché de l'électricité est une des clefs de la transition énergétique Suisse.

Le réagencement de l’équilibre territorial, de l’indépendance énergétique et de la modernisation des infrastructures est primordial pour la transition énergétique helvète. Aujourd’hui, les dépenses pour la promotion de l’efficacité énergétique sont 100 fois moindres que celles de l’importation de l’énergie fossile à Berne alors qu’elles sont respectivement 290 et 445 fois moindre à Zurich et à Neuchâtel. L’autosuffisance énergétique de la Confédération atteint, elle, les 20%.

89% d’autosuffisance en 2035

Pour la Confédération helvétique, la transition énergétique s’inscrit dans la logique d’une perspective économique. Les objectifs sont : l’atteinte de 89% d’autosuffisance en 2035 et l’harmonisation des investissements en efficacité énergétique entre les cantons. La clef du succès réside dans la libéralisation du marché de l’électricité helvète – rejetée en 2002 par le peuple suisse lors d’un référendum – et dans un vrai accord de partenariat avec Bruxelles. Le Conseil fédéral avait transmis au Parlement son projet d’abandon progressif du nucléaire à l’occasion de la création de la Stratégie énergétique 2050. Le projet comprend le développement des énergies renouvelables, ainsi qu’une augmentation de l’efficacité énergétique des bâtiments. Le tout sans fermer la porte aux alternatives fossiles pour pallier aux lacunes et aux demandes éventuelles.

« l’encouragement de la collaboration internationale »

La Suisse ne veut pas subir la transition énergétique des Etats européens mais en être un des leader en imposant sa propre identité énergétique. La Confédération est déjà très active sur un plan international puisqu’elle est membre de l’organisme REPIC pour la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans les pays en développement ou en transition. Les entreprises helvètes s’appuient sur un réseau de recherche universitaire reconnu mondialement et sur des échanges avec des réseaux de recherche et des entreprises françaises, allemandes ou italiennes. Le Forum Franco-Suisse de la transition énergétique, en permettant un échange d’expériences entre entreprise, en est un parfait exemple. Il est donc naturel que « l’encouragement de la collaboration internationale » soit inscrit comme l’un des huit objectifs de la Stratégie énergétique 2050.

Maxime PIZON: