Avec la signature de la MGEN le 2 juin dernier, 62 entreprises, universités, centres de santé ou encore acteurs publics ont rejoint la liste des signataires de la charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires. Le 28 mai dernier, ceux sont plusieurs nouveaux acteurs qui se sont ajoutés au projet destiné à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires.
Prévoir et s’adapter aux obligations futures
D’ici la fin de l’année et dans le cadre de la loi Grenelle 2 et du Plan Bâtiment Durable présidé par Philippe Pelletier, les acteurs publics et privés auront obligation de s’accorder aux dispositions prévues par le décret, quant à la rénovation de leus bâtiments tertiaires., conformément à la volonté du président de la République François Hollande. Le rapport dirigé par Maurice Gauchot, président de la CBRE et publié en novembre 2011, fixe les principaux axes et obligations auxquelles seront soumises les acteurs signataies. 32 propositions synthétiques rappellent les grandes orientations qui seront inscrites dans le futur décret et qui obligeront d’ici 2020 les signataires à optimiser l’efficacité énergétique de leurs bâtiments. Le 31 octobre 2013, en grande pompe, 30 premiers signataires, accompagnés de Cécile Duflot, alors Ministre du Logement, et Philippe Martin, Ministre de l’Ecologie, se sont engagés à anticiper le décret prochain. Parmi eux, l’on retrouve notamment Danone, GDF-Suez, EDF ou encore l’Université Paris-Dauphine. Les acteurs de la charte espèrent qu’elle pourra susciter « un mouvement d’ensemble en faveur de l’amélioration de l’efficacité énergétique, du bien-être des utilisateurs des locaux et de l’activité économique de la filière du bâtiment et de l’immobilier ».
Plusieurs nouveaux signataires
Le 28 mai dernier, plusieurs nouveaux signataies se sont ajoutés à la liste, des entreprises et un syndicat professionnel, à savoir les Aéroports de Paris, Schneider Electric, Bouygues Energies & Services, Cofely Axima, Eiffage Energie, Vinci Energie, le syndicat des entreprises de génie électrique et climatique (Serce) etTIAA Hendersen Real Estate. Selon la charte, les enterprises doivent s’engager « à lier la mise en oeuvre de leur plan de progrès à la déclaration d’un niveau d’objectif en matière d’économie d’énergie ainsi qu’à la communication de ce plan de progrès et, à intervalles réguliers, des résultats obtenus ». D’ici 2015, les signataires pourraient se voir obligés de baisser leur consommation d’électricité à 25%. Afin d’analyser l’évolution de la consommation énergétique, les signataires sont encouragés à« suivre la performance énergétique et environnementale des immeubles existants ». « Nous nous sommes déjà engagés dans la rénovation énergétique de notre parc immobilier tertiaire. Les bâtiments les plus énergivores ont été ciblés : certains s’équipent de systèmes de gestion technique centralisés (GTC), d’autres ont été détruits ou ont vocation à l’être » affirme François Cangardel, directeur de l’immobilier d’Aéroports de Paris. En proposant à certains acteurs publics ou privés de prendre de l’avance sur le calendrier fixé, le gouvernement espère créer un effet d’entrainement au sein des possesseurs de bâtiments tertiaires et faciliter l’acceptation des dispositions prévues par le futur décret.