Jamais rassasié de nouvelles acquisitions, notamment après l’achat de Nest pour un montant de 3,2 milliards de Dollars en janvier 2014, Google s’est offert le constructeur de drones solaires Titan Aerospace, doublant ainsi Facebook, également intéressé par cette dernière.
Désireux de concrétiser leur projet, Titan aerospace a jugé plus audacieux de se laisser racheter par un géant du net, disposant de moyens financiers importants et permettant donc la réalisation de ces drones. Malgré son rachat par Google, l’actuel PDG Vern Raburn conserve son poste à la tête de la société.
Ce rachat n’est cependant pas anodin car ces drones permettraient de connecter le monde entier et en particulier les régions les plus reculées de la planète à internet. Ils permettraient également de surveiller les dommages environnementaux comme les déversements de pétrole et la déforestation. Mais ce n’est pas tout, ces appareils multifonctions seraient également en mesure de capturer des données atmosphériques ainsi que des photos en haute définition de la terre afin de les réutiliser pour améliorer le géo localisateur “maps”de google. Il est encore surprenant d’apprendre que de nos jours, 60% de la population mondiale n’a pas encore accès à internet.
Fonctionnant à l’énergie solaire à travers les panneaux solaires collés à leurs ailes, ces drones peuvent se maintenir durant 5 ans à une vingtaine de km d’altitude et sont conçus pour parcourir des millions de km.
Google avait déjà entreprit de telles démarches avec les ballons Loon, visant à développer l’accès à internet dans les zones les plus reculées de la planète. Ces ballons, volant à une vingtaine de km d’altitude permettent une connexion à 40km autour d’eux. Les drones titans aerospace, plus performants et plus précis dans leur transmission de données viennent compléter le travail des ballons loon.
Cette technologie pointilleuse a entrainé un mouvement chez les géants du net.
Désireux d’œuvrer également dans ce domaine et déçu d’avoir laissé s’échapper les drones solaires titan aerospace au profit de google, Facebook a lancé officiellement le 27 mars dernier le connectivity lab : un laboratoire de recherche destiné à connecter grâce à des drones, des satellites et des lasers les zones dites « blanches », sans connexion à internet. Et tout cela, en partenariat avec la NASA et l’observatoire national d’astronomie optique.