L’énergie est devenue un nouvel enjeu de compétitivité prometteur pour les entreprises françaises. À titre d’exemple, elle compte pour 10 % du coût de production d’un produit fini en France, contre deux fois moins aux États-Unis. Partant, que l’entreprise ne pilote pas sa consommation énergétique grâce à l’IT pour réduire ses consommations serait une erreur.
L’importance de la problématique de l’énergie est confirmée par l’apparition de dispositifs incitant les entreprises à réduire leur consommation, comme l’arrêté relatif à l’extinction de l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels, les certificats d’économies d’énergie (CEE) ou la RT 2012. Au sein même du marché, les clients font pression sur leurs fournisseurs pour qu‘ils adoptent des sources d’énergie toujours plus vertes.
L’énergie sur votre lieu de travail
Un simple coup d’oeil depuis le fauteuil de votre bureau permet de repérer facilement les 3 postes de consommation les plus énergivores : le parc informatique, dont la consommation augmente de près de 10 % chaque année, le CVC (chauffage, ventilation, climatisation) et l’éclairage. Pourtant, force est de constater que 98 % des bâtiments tertiaires en France ne sont pas pilotés ! Cela représente 850 millions de m2 soumis aux tarifs bleu et jaune qui possèdent des coûts supérieurs à 0,7 €/kWh. De nombreuses économies restent donc à réaliser, d’autant plus que le coût de l’énergie va subir une augmentation de 15 % en 3 ans.
Le principal frein réside dans les systèmes actuels de gestion énergétique du bâtiment, qui coûtent cher (25 à 50 €/m2) et sont trop complexes. Inadaptés aux nouvelles attentes du marché, ils proposent un ROI beaucoup trop long (> 10 ans).
L’IT : une réponse globale pour briser les coûts
De nos jours, l’IT est capable de surveiller, de contrôler et de piloter une multitude d’équipements au sein de bâtiments répartis dans le monde entier. Cette nouvelle intelligence détecte et corrige les dérives énergétiques de manière centralisée et sécurisée. Approche simplifiée et moins coûteuse, elle ouvre aussi de nouvelles perspectives aux entreprises, comme par exemple l’automatisation des petits et moyens bâtiments jusqu’alors non équipés : agences bancaires, points de vente, établissements scolaires, etc. Ainsi, grâce au regroupement des usages (IT, CVC et éclairage) au sein d’un seul et même outil ergonomique, l’énergie devient une ressource indépendante, maîtrisée en temps réel.
Des bénéfices tangibles pour l’entreprise
Cette nouvelle gestion énergétique du bâtiment offre des avantages certains pour les entreprises :
- un haut niveau de contrôle et de pilotage à prix compétitif (entre 1 et 10 €/m2). Ces technologies deviennent accessibles aux bâtiments de toutes tailles et aux entreprises locataires ;
- d’importantes économies d’énergie ; jusqu’à 30 % sur l’ensemble des postes IT, CVC et éclairage ;
- des performances que l’on peut mesurer, contrôler et communiquer (tableaux de bord interactifs, infographies web ou rapports numériques) ;
- une image de marque renforcée auprès des clients et partenaires grâce à l’amélioration de l’environnement de travail et à la mise en place d’initiatives développement durable particulièrement appréciées par les salariés.
- la possibilité de mieux négocier les contrats avec les fournisseurs d’énergie, notamment dans un contexte de suppression des tarifs réglementés à partir de 2016. Un nouveau paradigme émerge : l’ère de la donnée et de l’intelligence énergétique !
Gagner de la compétitivité et savoir saisir les opportunités
Mettre à l’écart le pilotage énergétique serait une erreur similaire à celle de ne pas avoir pris suffisamment tôt le virage du numérique. Il est dans l’intérêt de l’entreprise de considérer la gestion énergétique du bâtiment comme une condition nécessaire à la croissance. Pour une entreprise, piloter sa consommation énergétique grâce à l’IT répond à l’urgence environnementale, apporte un second souffle à sa compétitivité tout en favorisant le bien-être, l’implication et la productivité de ses collaborateurs avec un ROI rapide. Alors pourquoi ne pas en profiter ?
PIERRE DUCHESNE,
CEO d’AVOB