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KNX : un standard mondial pour la gestion domotique des bâtiments

Aujourd’hui, le standard KNX est devenue une norme internationale, le seul système ouvert à être normalisé au niveau mondial. La mise à jour des protocoles liés à cette norme est assurée par l’association KNX members qui dispose d’accords de partenariats avec plus de 30 000 installateurs dans plus de 100 pays. Selon Jean Daniel Napar, vice-président de l’association KNX France : “KNX devient un outil nécessaire pour la mise en œuvre des solutions multi-technique : régulation, climatisation, éclairage, sécurité afin d’apporter aujourd’hui à son utilisateur son confort ainsi que la possibilité de faire en même temps des économies d’énergie. “ Avec 74% de part de marché en 2012, le protocole KNX domine aujourd’hui largement le marché du bâtiment et du petit tertiaire.

 L’approche de KNX pour une ville durable

En 20 ans, les villes se sont développées de façon spectaculaire : d’ici 2050 notre planète comptera 6,4 milliards de citadins. Afin de parvenir à construire une ville durable et écologique, le système KNX apportera des solutions inhérentes à la mobilité, la production d’énergie, aux infrastructure et à la communication.

 Les différentes solutions KNX

 Afin de répondre à ces nouveaux besoins en énergie renouvelable, KNX propose d’ores et déjà des solutions générées par des systèmes photovoltaïques ou éoliens pour charger les véhicules électriques uniquement avec de l’énergie renouvelable. Les systèmes de recharge de véhicules proposés par KNX permettent notamment de mieux gérer la demande en énergie. Les recharges de véhicules se font en général aux mêmes heures de pointe : lors d’une situation de surcharge imminente, le processus de charge des bornes est ainsi automatiquement interrompu. A l’inverse, un excèdent d’énergie sur le réseau peut également être utilisé pour relancer le processus de charge.

 KNX propose ainsi de multiples solutions pour une ville durable pour gérer l’intelligence du réseau électrique. L’ensemble de ses solutions systèmes pour les bâtiments, ses solutions liées aux  infrastructures pour relier entre eux plusieurs bâtiments et ses interfaces vers le réseau électrique intelligent, les solutions KNX apparaissent aujourd’hui comme incontournable.

 KNX et les solutions domotiques pour les bâtiments

KNX city répond aux exigences dans la gestion actuelle du bâtiment. Les maitres mots de KNX dans ce secteur sont rentabilité, évolutivité, confort, fiabilité et sécurité. Pour KNX, « L’installation électrique, centre névralgique de chaque bâtiment, doit être au cœur du projet immobilier car c’est elle qui conditionne ses performances économiques et écologiques, et privilégie évolutivité, sécurité, efficacité et confort. » Le système KNX proposé par Schneider Electric est une solution domotique dédiée au contrôle d’un bâtiment (villa, appartement, bureaux…). Il est l’exemple parfait des solutions type de KNX pour la gestion du bâtiment en permettant d’économiser jusqu’à 30% d’énergie. Il réunit en un même système l’ensemble des paramètres impactants les conditions de confort : chauffage, éclairage, climatisation, store, ventilation… La simple pression d’un bouton-poussoir multifonction permet d’adapter l’ambiance de la maison qui s’adapte aux activités de ses occupants. L’ensemble des fonctions domotiques de la maison (lumières, stores, chauffage…)  peuvent être paramétrées depuis la station de commande ou à distance à l’aide d’une télécommande, un PDA, un écran tactile ou n’importe quel PC connecté au réseau local ou à Internet.

KNX dans une vraie démarche de développement durable

Le système KNX s’inscrit parfaitement dans les objectifs du Grenelle mis en place lors de la présidence de Nicolas Sarkozy. Concernant les bâtiments, le Grenelle 1 a mis l’accent sur la réduction des consommations d’énergie du parc des bâtiments existants d’au moins 38% d’ici 2020. KNX devrait participer à atteindre cet objectif puisqu’il permet d’économiser au sein d’un bâtiment jusqu’à 40% d’énergie.

Floriane Tron: Journaliste Filière-3e A travaillé au Figaro et chez Muze. Titulaire d'un double diplôme français espagnol en communication et publicité ainsi que d'un diplôme en relations presse.