Avec un volume d’activité, maintenant clairement affiché par le gouvernement, (800 MW/an jusqu’en 2017) le secteur du photovoltaïque va retrouver des couleurs. Mais ce nouvel objectif passe par la nécessaire maitrise des subventions publiques et la nouvelle donne du solaire fera largement appel aux techniques de l’autoconsommation, tandis que les tarifs d’achat seront essentiellement réservés aux procédures d’appels d’offres. L’entrée en lice des Régions, désormais seules aux commandes pour gérer les fonds structurels européens (qui font la part belle aux énergies renouvelables) complétera le dispositif. Le solaire thermique n’est pas en reste et un plan de relance majeur doit être dévoilé sous peu par l’Ademe.
Avec l’arrêt des hostilités entre Européens et Chinois sur le marché du solaire photovoltaïque, le secteur retrouve une période plus stable. Un nouvel appel d’offres sera lancé au début 2014 pour les grandes installations et les tarifs devraient être revisités avec l’introduction pour la première fois d’un tarif d’autoconsommation pour les installations de plus petites tailles.
Parallèlement le solaire thermique donc la « compétitivité » est auscultée par l’Ademe, les professionnels et les Régions, bénéficiera d’un programme de relance qui mettra en exergue la simplicité des installations, la qualité du fonctionnement et la compétitivité des techniques.
-
Quelles sont les possibilités réelles d’utilisation de l’énergie solaire dans le tertiaire et le résidentiel ? Comment concevoir une installation ? Comment la calculer ?
-
Quelles sont les économies générées ? Quel est l’impact sur l’environnement de ces systèmes ? Comment s’articule le solaire avec la nouvelle réglementation thermique.
-
Quelles sont démarches à effectuer pour bénéficier des aides publiques ? (Fonds chaleur et aides régionales pour le solaire thermique. Crédit d’impôt, tarif d’achat, subventions pour le photovoltaïque).
-
Quelle évolution à court et moyen termes ?
-
Comment intégrer le solaire dans une politique environnementale globale des institutions et des entreprises ?
Extrait du dossier de presse de l’Ademe
« L’éco-conditionnalité des aides de l’Ademe: Avec la signature de cette charte « RGE » pour les études, l’Ademe va engager les démarches pour la mise en place au 1er janvier 2015 du principe d’éco-conditionnalité de ses soutiens financiers pour l’aide à la décision préalable aux travaux des bâtiments et installations d’énergies renouvelables. Ces aides seront donc conditionnées à la réalisation des études (audits énergétiques, études thermiques, études de faisabilité ENR…) titulaires d’un signe de qualité RGE. »