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Les français et le sentiment d’insécurité dans les transports publics

« Depuis plusieurs années, la vidéosurveillance fait l’objet d’un débat. Son coût est critiqué, son efficacité est contestée : ses détracteurs la dénoncent comme une atteinte aux libertés publiques fondamentales, notamment le droit au respect de la vie privée. A l’inverse, les partisans de la vidéosurveillance mettent en avant la perception de réassurance qu’elle apporte aux citoyens, à travers la baisse du sentiment d’insécurité, et le recul effectif de la délinquance qu’elle génère, notamment dans les transports en commun. Dans ce contexte, Axis Communications, leader mondial du marché de la vidéo sur IP, a souhaité réaliser une étude sur le sentiment d’insécurité auprès des Français afin de recueillir leurs perceptions et d’éclairer ce débat.» Olivier Landel, Marketing Manager, Axis Communications

Véritable sujet de proximité qui touche une majorité des Français, la sécurisation des transports en commun est un objectif majeur pour les entreprises de transports, l’Etat et les collectivités locales. En effet, 133,6 millions d’euros ont été alloués par l’État au titre de la vidéosurveillance depuis 2007. À quelques mois des élections municipales, la question de la sécurité est au coeur des interrogations des citoyens. Une étude menée par l’Ifop pour Axis Communications tire un portrait quelque peu alarmant sur le sentiment d’insécurité des Français dans les transports publics.

Les Français se sentent-il en sécurité ? Un usager des transports sur deux se sent en insécurité
49% des usagers des transports en commun se sentent souvent ou parfois en insécurité sur les lignes qu’ils utilisent. Ce sentiment, assez répandu sur le territoire (hormis dans le sud-ouest, où il est moins net) est particulièrement présent auprès des jeunes de moins de 25 ans (59%), des habitants de la région parisienne (59%) et des utilisateurs du RER (57%).
L’étude démontre que ce sentiment d’insécurité influent sur les habitudes de transport des français : 63% des voyageurs modifient leurs comportements dans les transports à cause d’un sentiment d’insécurité. Il s’agit en premier lieu des femmes (75%), des jeunes de moins de 25 ans (77%) et des habitants de région parisienne (70%). Ainsi, 43% d’entre eux déclarent ne pas prendre les transports en commun le soir après une certaine heure, et 40% des interviewés veillent à ne pas être seul dans un wagon ou une rame de métro. La modification du comportement peut même s’avérer plus radicale : 24% des personnes concernées n’utilisent jamais certains transports réputés mal fréquentés, notamment ceux qui développent un fort sentiment d’insécurité (37%). Et enfin 6% des voyageurs ne prennent jamais les transports en commun s’ils sont seuls. A l’inverse, 31% des usagers ne modifient pas leurs habitudes, et 6% d’entre eux ne ressentent pas d’insécurité particulière dans les transports.
Comment rassurer les Français ? Le sentiment de sécurité dans les transports en commun est fondé à la fois sur des ressources matérielles et des moyens humains
Sur le plan matériel, plusieurs éléments se distinguent : la qualité de l’éclairage (92%), la propreté et l’entretien (87%) ou encore les systèmes d’alarme à disposition des voyageurs (80%) sont les éléments qui contribuent le plus au sentiment de sécurité. En parallèle, 84% des voyageurs considèrent que les caméras de surveillance améliorent leur perception de la sécurité dans les transports. C’est notamment le cas de 96% des personnes âgées de 65 ans et plus, 87% des voyageurs de région parisienne ou encore 88% des usagers du RER. 63% des voyageurs modifient leurs comportements dans les transports à cause d’un sentiment d’insécurité

Les moyens en personnel dans les transports suscitent eux aussi, très majoritairement, un sentiment de sécurité renforcé. : la présence de vigiles (87%, dont 92% auprès des femmes), d’autres passagers (87%), de policiers (85%), de contrôleurs (83%) ou encore d’agents d’accueil (81%) rassurent ainsi plus de huit voyageurs sur dix. Au final, seuls trois éléments, bien que majoritaires, apparaissent moins déterminants : l’affichage des sorties, correspondances, etc. (78%), de la présence des conducteurs (69%) et de l’installation de haut-parleurs (55%).
Le dernier rapport de la CNIL, daté de 2012, rappelle que près de 935 000 caméras de surveillance sont déployées sur le territoire français. Des chiffres dérisoires si on les compare à ceux de la Grande-Bretagne. Avec une superficie bien inférieure à celle de la France, la Grande-Bretagne compte près de 5,9 millions de caméras de vidéosurveillance dont près de 500 000 caméras pour la ville de Londres. Alors qu’un rapport sénatorial prône un moratoire sur la vidéosurveillance, cette étude démontre que les Français se déclarent majoritairement favorables à l’augmentation du nombre de caméras de vidéo-surveillance dans les parkings (93%), les transports en commun (92%), les lieux publics en ville et les commerces (82%). Il se dégage même une majorité de personnes « très favorables » s’agissant des parkings (60% de « très favorables »), des transports (60%) et des lieux publics (50%). Dans le détail des réponses, on relève que si les seniors sont la catégorie d’âge qui adhère globalement le plus à une augmentation du nombre de caméras, une telle évolution ne suscite pas de clivage particulier entre hommes et femmes ou entre catégories professionnelles aisées ou modestes. Il existe en revanche une polarisation marquée des opinions s’agissant des lieux publics et des commerces.
En conclusion, près d’un utilisateur des transports en commun sur deux en France se sent en insécurité sur les lignes qu’il utilise. Ce phénomène touche particulièrement les jeunes et les habitants de la région parisienne.
Ce sentiment incite près des deux tiers des voyageurs à modifier leurs habitudes dans les transports, de manière plus ou moins marquée, l’adaptation la plus frappante étant le refus de voyager sur certaines lignes ou via des moyens de transport réputés mal fréquentés.
Parmi les éléments influant positivement sur le sentiment de sécurité, la présence des forces de l’ordre ou des vigiles revêt autant d’importance que celle des contrôleurs ou des autres passagers. En parallèle, les équipements des transports ou des stations semblent impacter le sentiment de sécurité, notamment à travers l’éclairage, la propreté et la présence de caméras de surveillance.
Alors qu’un rapport sénatorial prône un moratoire sur la vidéosurveillance, cette étude démontre qu’une très large majorité de Français adhère à l’opportunité d’augmenter la vidéo-surveillance sur les parkings et dans les transports en commun.
92% des Français se déclarent favorables à l’augmentation du nombre de caméras de vidéo-surveillance dans les transports en commun

Axis Communications et la sécurité dans les transports publics : un défi technologique…

L’objectif premier de l’installation de caméras de vidéo-surveillance est avant tout d’améliorer la sureté des transports publics, mais également l’accompagnement des voyageurs à travers les bornes d’appel d’urgence ou encore l’affichage du temps estimé d’arrivée du prochain bus, métro, train. La multiplication du nombre de caméras de vidéosurveillance permet de palier à un manque de ressources terrain et de réagir de façon réactive et bientôt proactive aux incidents en temps réel.
Par exemple à Madrid, les caméras de vidéosurveillance Axis Communications dans les bus permettent un accès en temps réel à l’habitacle. Les agents détectent ainsi les incidents plus rapidement. Les équipes techniques peuvent alors mettre en oeuvre les moyens de réponse adaptés à la situation (police, contrôleurs, médecins) et gagne 15min précieuses sur le temps d’intervention.
Le futur est dans le proactif et l’anticipation grâce à la détection avancée d’agression. Actuellement en cours de tests, les caméras permettront de prévenir les opérateurs en cas de modification du timbre sonore décelant la détresse et le stress des passagers. L’opérateur terrain anticipera ainsi des situations de panique ou des expressions violentes. L’agent sera libre de juger de l’envoi d’une patrouille sur le terrain ou non.

… Un engagement européen
 Secured Urban Transportation – A European Demonstration (SECUR-ED) : programme de recherche européen sur la sureté et la sécurité des transports en commun
Axis Communicationsparticipe d’un point de vue technique et humain à la mise en place de ce projet auprès d’ATM à Milan, Metro Madrid et la RATP à Paris.
 Vanaheim : projet collaborative financé par le European Community’s Seventh Framework Program
Axis Communications y développe des algorithmes de détection de situations anormales. Par exemple la modification du comportement d’usagers et le changement de flux dans le métro permettra la détection plus rapide d’un escalator en panne.
 European Bus System of the Future (EBSF): programme de recherche à l‘initiative de la Commission Européenne sous l’égide du Seventh Framework Programme for Research and Technological Development
Axis Communications participe au design de plateformes de bus équipées de solutions standardisées disponibles sur le marché développant ainsi des bus entièrement connectés au réseau informatique (information voyageur, ticketerie etc.)
 Protectrail : projet collaborative financé par le European Community’s Seventh Framework Program
Axis Communications participe d’un point de vue technologique à la détection de vols de cuivre et de matières premières liés aux entreprises ferroviaires.

Caractéristiques de l’étude Axis Communications & l’iFoP : « Les Français et le sentiment de sécurité dans les transports »

A propos d’Axis Communications
Cette étude quantitative a été réalisée en ligne via un questionnaire auto-administré (CAWI – Computer Assisted Web Interviewing). Elle a été administrée du 4 au 6 septembre 2013, auprès d’un échantillon de 1 001 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population française selon la méthode des quotas sur les critères de sexe, âge, profession de la personne après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Axis est une société informatique qui propose des solutions de vidéo sur IP à usage professionnel. Leader mondial du marché de la vidéo sur IP, Axis est à la tête de la transition actuelle de l’analogique vers le numérique. Centrés sur la vidéosurveillance et le contrôle à distance, les produits et solutions Axis reposent sur des plates-formes technologiques innovantes et ouvertes. Établie en Suède, la société Axis possède également des bureaux dans plus de 20 pays et travaille en coopération avec des partenaires répartis dans plus de 70 pays. Fondée en 1984, Axis est cotée à la Bourse NASDAQ OMX de Stockholm, sous le symbole boursier AXIS.

Asia Dupont: Journaliste Filière3e Expérience de journaliste/communicante à Canal 2 info, Canal 2 Matin et St Marteen's Week. Titulaire d'un Master 1 Information-Communication à la Sorbonne.